Dossier Sur La Ville De St Petersbourg
Compte Rendu : Dossier Sur La Ville De St Petersbourg. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresI) Histoire de Saint-Pétersbourg
1) La fondation de la ville et son développement
Pierre Ier donna le nom de Saint-Pétersbourg en 1703 à la forteresse qu''il avait fait construire sur le delta de la Neva, à la limite de la Baltique et du golfe de Finlande, sur un terrain marécageux.
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Ecœuré d'une Moscou asiatique et de ses intrigues, il voulut une capitale florissante et moderne qui représenterait une véritable tête de pont vers l'Europe. Les conditions géographiques difficiles ainsi que la proximité des ennemis historiques que représentaient la Suède et la Pologne, ne découragèrent pas Pierre Ier. Pendant l'été 1703, sur l'île des Lièvres, des travaux commencèrent pour construire une forteresse dédiée aux saints protecteurs du tsar: Pierre et Paul. Malgré la nature marécageuse du terrain, la première forteresse fut achevée en quelques mois par 20 000 ouvriers. Cependant, le climat humide et malsain provoqua une épidémie de scorbut chez les ouvriers.
Pour continuer la construction, le tsar n'hésita pas à demander 40 000 hommes supplémentaires venant du reste de la Russie. Avec plus de 150 000 morts dues aux maladies, on dit que Saint-Pétersbourg fut construit sur des os.
En 1704, un suisse au nom de Domenico Trezzini et un français du nom de Leblond furent à l'origine du plan de la cité. Ils s'inspirèrent de Versailles pour les fameux jardins du Palais royal. Le tsar lui-même participa au projet urbaniste avec une volonté de régularités géométriques au sein même des rues et des places de la ville. Ainsi, les voies de circulation devinrent longues et droites, se croisant à angle droit, tout comme les voies navigables pour les canaux. Saint-Pétersbourg sortit des eaux grâce à une forêt de pilotis. Le style hollandais fut omniprésent lors de ces constructions. Les habitants, sous les ordres du tsar, devaient apporter cent pierres par année pour participer à l'édification de la ville.
En 1713, Pierre le Grand transféra grâce à un décret officiel, la capitale de Moscou (qui venait d'être dévasté par un incendie), à Saint-Pétersbourg. Tous n'étant pas d'accord avec cette réaction, le tsar décida de transférer douze mille familles moscovites dans la cité de la Neva. En 1725, Pierre Ier mourut et la nouvelle capitale riche de ses 75 000 habitants avait déjà dépassé Moscou. Grâce à ce dernier, la ville abritait un important port permettant de commercer dans toute la Russie.
Avec le petit fils de Pierre Ier, la capitale revint à Moscou et ce n'est qu'avec l'impératrice Anna Ivanova que Saint-Pétersbourg redevint capitale.
Le règne d'Elisabeth Ière (1741-1762) marqua le début de la splendeur de la capitale. Grâce à l'architecte italien Bartolomeo Rastrelli une version russe du baroque vit le jour dans la cité. Les caractéristiques de l'architecture occidentale fusionnèrent avec des éléments russes, ce qui donna une beauté inégalée à la ville.
Saint-Pétersbourg ne devint une cité impériale que sous le règne de Catherine II. Sous son règne, de nombreux édifices publics virent le jour, comme par exemple le théâtre palladien de l'Ermitage, l'Académie des sciences ainsi que le palais de Peterhof. De nombreux architectes venus de différents pays participèrent à ces nouvelles constructions.
Sous le règne d'Alexandre 1er (1801-1825), petit fils de Catherine II, la victorieuse riposte à la campagne de Russie de Napoléon Ier (battu en 1812) se refléta dans l'activité administrative de la capitale, symbole de la nouvelle puissance du pays. Le style « Empire » était assurément celui adopté en Russie avec un mode plus solennel et riche en décor sculpté. L'aménagement de la place du Palais avec l'édifice de l'Etat major, ainsi que l'érection de l'imposante colonne en granit d'Alexandre, en souvenir de la victoire sur Napoléon, proviennent de ce style.
Le 14 décembre 1825, peu de temps après la mort d'Alexandre 1er, une révolte éclata sur la place du Sénat. Elle était dirigée par les jeunes officiers de la garde impériale soutenus par de nombreux régiments. Ils souhaitaient la fin de l'autocratie et l'introduction des libertés démocratiques. La révolte fut étouffée et il y eu cinq pendaisons.
En 1837, on inaugura la première ligne ferroviaire russe entre Saint-Pétersbourg et Tsarskoï Selo, résidence d'été de la famille impériale.
Le règne d'Alexandre II vit l'apparition de grands palais nobiliaires de style éclectique, dont celui du grand- duc Vladimir Alexandre Rezanov. Le 13 mars 1881, la bombe d'un terroriste mit fin à l'existence du plus libéral des tsars. L'église du Saint-Sauveur-sur-le-Sang-versé fut construite à l'endroit de son assassinat. Par la suite, la capitale servit de décor aux révolutions qui aboutirent à la chute du tsar et à la formation de l'Union soviétique.
Le 9 janvier 1905, 140 0000 manifestants défilèrent devant le palais d'Hiver, mais l'armée ouvrit le feu provoquant le massacre dit du « Dimanche Rouge ».
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En 1914, le déclenchement de la première Guerre mondiale provoqua le changement de nom de la capitale dans une volonté patriotique: non plus Saint-Pétersbourg mais
Petrograd, à la russe.
En février 1917 éclata une insurrection spontanée des ouvriers et soldats de Petrograd qui, ayant formé des soviets (des conseils), prirent le pouvoir: c'était la révolution de Février. Le 24 et 25 octobre, le palais d'Hiver (siège du gouvernement socialiste de Kerenski) fut assiégé. Cet événement marqua la prise de pouvoir du part bolchévique, mais aussi un tournant définitif dans l'histoire de la Russie. En 1918, la capitale fut transférée à Moscou et à la mort de Lénine (en 1924), Petrograd fut rebaptisée Leningrad.
Dans les années 1920, alors que les propriétés privées furent nationalisées, des milliers d'ouvriers vinrent loger dans les grands appartements du centre. A partir de 1926, les « grandes purges » staliniennes emportèrent en tant que premières victimes, les intellectuels de Leningrad, coupables de ne pas suivre les directives de Jdanov.
2) Saint-Pétersbourg depuis la guerre
Le siège des allemands à Leningrad est le fait le plus marquant de la ville pendant la Seconde Guerre Mondiale. Aidés par les troupes finlandaises, les allemands coupent tous les moyens d’approvisionnement de la ville. Ce siège dure 900 jours ; de 1941 à 1944. Cependant la ville résiste. En janvier 1944, une offensive soviétique sur le front sud permet de lever le blocus et en été 1944, les troupes finlandaises sont à leur tour repoussées.
Après la Seconde Guerre Mondiale un million d'ouvriers se mettent à reconstruire la ville avec la volonté de restaurer les édifices les plus prestigieux.
Même si Leningrad maintient son rôle important de ville industrielle et de centre scientifique majeur de l'Union Soviétique, à cette époque le centre politique et culturel se trouve à Moscou.
Le 12 juin 1991, les habitants de la ville choisissent par référendum pour que la ville retrouve son nom originel : Saint-Pétersbourg. Toutefois la région a gardé son nom soviétique (l'oblast de Leningrad).
Le 27 mai 2003, les fêtes du 300e anniversaire de la fondation de la ville sont célébrées. À cette occasion, des quartiers de la vieille ville et plusieurs palais sont restaurés. La ville se retrouve pour la première fois depuis longtemps au centre de l'attention du monde entier. Les travaux se poursuivirent après la célébration et continuent encore aujourd'hui en partie grâce à des investisseurs privés.
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II) Héritage Historique de la ville
1) Eglise Saint Sauveur
2) Le Palais Peterhof
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Le palais Peterhof est une résidence d'été pour les souverains russes. Se trouvant sur un site insolite, en bordure de mer, ce bâtiment porte l'emprunte de la personnalité extraordinaire du tsar dont elle porte le nom: Pierre le Grand. Le jardin supérieur et le Parc inférieur, le Grand Palais, ainsi que l'ingénieux système de fontaines et de cascades furent dessinés par le tsar lui-même. Peterhof fut définie comme la « Versailles russe », du fait que le tsar ait beaucoup visité la France, mais en réalité ce
Palais est bien loin du château du Roi Soleil.
Dès 1705, le tsar s'était fait construire une petite maison de bois en bord de mer. Par la suite elle fut remplacée par le palais de Monplaisir en style hollandais, le style de prédilection du souverain. Cette zone était boisée mais, en 1714, le souverain décida de la rendre habitable en y faisant édifier un palais, inauguré en 1723, où pourtant il ne vécut jamais. Il préférait vivre dans des pavillons dans le parc.
Pour réaliser ce palais, Pierre le Grand fit appel aux meilleurs architectes étrangers dont le français: Jean-Baptiste
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