Exposé Sur Le Surplus Du Consommateur
Mémoires Gratuits : Exposé Sur Le Surplus Du Consommateur. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresLes différents types de monopole
II- L’EQUILIBRE DU MONOPOLE
A- Maximisation du profit
B- Les autres stratégies du monopole
III- INEFFICACITE ET CHARGE MORTE DU MONOPOLE
A- Inefficacité du monopole
B- Charge morte du monopole
IV- LA CONCURRENCE MONOPOLISTIQUE
PARTIE 3 : L’OLIGOPOLE
I- DEFINITION ET CHOIX DES STRATEGIES
A- Définition
B- Choix des stratégies
II- LE DUOPOLE ET LA CONCURRENCE EN QUANTITE
A- Duopole de Cournot (Antoine Augustin COURNOT-1838)
B- Duopole de Stackelberg (von Stackelberg-1934)
C- Duopole de Bowley
III- CONCURRENCE EN PRIX
A- Duopole de Bertrand
B- Le paradoxe de Bertrand
IV- COOPERATION ET FORMATION DES CARTELC
V- QUEL MODELE POUR L’OLIGOPOLE ?
CONCLUSION
Introduction
L’étude du producteur permet de définir l’offre du marché. Celle-ci résulte des comportements de maximisation du profit des producteurs. Par confrontation de l’offre avec la demande, qui résultent des comportements optimaux des consommateurs, on obtient un équilibre de marché pour tout prix permettant l’égalité entre l’offre et la demande. En fonction de leur revenu, la consommation d’une quantité donnée de biens et services à un prix P fixé sur le marché, procure aux consommateurs, une certaine satisfaction. De l’obtention de cette satisfaction découlera le surplus du consommateur.
De même, l’origine de la concentration industrielle dans un secteur est, généralement, imputée à trois facteurs : l’existence des rendements croissants, de contraintes issues de la rareté des ressources, et enfin de comportements concurrentiels. Plusieurs structures de marchés peuvent alors survenir. Les plus significatives sont : le marché de la concurrence pure et parfaite, le monopole et l’oligopole. La concurrence pure et parfaite et le monopole sont les deux cas extrêmes, alors que l’oligopole est un cas intermédiaire situé à mi-chemin entre les deux premiers cas.
Comment peut-on caractériser le surplus du consommateur ? En quoi consistent les concepts de monopole, et d’oligopole ?
PARTIE1 : SURPLUS DES CONSOMMATEURS
I- Demande et surplus des consommateurs.
Ensemble des paniers de biens
Dans la représentation habituelle du problème de décision du consommateur, la démarche est la suivante :
Préférences
Quantité optimale = demande
Fonction d’utilité
Maximisation de l’utilité sous contrainte de budget
Contrainte budgétaire
Fonction d’utilité
NB : les prélèvements rationnelles correspondent à une relation de préférences (faibles) complète (tous les paniers de biens peuvent être classés) et transitives (sinon, on ne pourrait déterminer un bien préféré).
Habituellement, on suppose que les préférences sont « normales » : monotones (non saturation : le consommateur préfère toujours plus à moins) et convexes (les paniers intermédiaires sont aux paniers extrêmes).
On s’intéresse, dans la suite du cours, au marché d’un bien typique, dont la demande est une fonction décroissante du prix, représentée par la relation : Y = D(P). Le contexte est celui d’une analyse en équilibre partiel.
La question posée ici est la suite suivante : comment mesurer la satisfaction des consommateurs à partir de l’observation des comportements de demande ? Le critère développé ici est le critère du surplus.
1- Le surplus des consommateurs : définition et représentation
1.1- Définition et représentation
Par définition le surplus des consommateurs est une évaluation monétaire de la satisfaction qu’ils retirent de leurs consommations sur un marché donné.
Prix
P
P
O Y quantité
Figure 1 : le surplus
Surplus
A
A
On lit graphiquement le surplus comme la surface comprise entre la courbe de demande et la droite horizontale indiquant le prix en vigueur (cf. fig. 1).
A
A
1.1- Surplus du consommateur :
L’explication est la suivante. On peut interpréter la fonction de demande de chaque consommateur comme une fonction de « disposition marginale à payer », ou encore de « prix de demande ». Elle indique le prix maximum qu’un consommateur est prêt à payer pour une unité, ou encore, pour une quantité donnée, le prix auquel le consommateur est disposé à acheter
une « unité » supplémentaire. Ainsi, sur la figure 1, le consommateur est prêt à payer une unité, au prix P, et la Y-ième unité au prix P. Si le prix est P, le consommateur peut se procurer les Y unités pour une somme inférieure à celle qu’il est disposé à payer. Il réalise une sorte d’économie égale, pour chaque unité, à la différence entre le prix de demande et le prix de marché P ; cumulée, cette économie est représentée par la surface grisée de la figure 1 : c’est le « surplus » du consommateur.
« surplus » du consommateur = somme, pour toutes les unités consommées, des différences entre la disposition marginale à payer et le prix de marché.
Remarque : le surplus du consommateur comme solution au paradoxe de la valeur.
Le paradoxe de la valeur soulevé par Adam Smith est le suivant : pourquoi certaines marchandises relativement peu utiles, comme les diamants, ont un prix élevé, alors que d’autres, très utiles, comme l’eau, ont prix très bas ?
L’explication tient dans la distinction entre valeur totale et valeur marginale. Lorsque la courbe de demande est décroissante, la valeur marginale (disposition marginale à payer) d’un bien abondant est faible, tandis que la valeur totale (surplus) est élevée !
1.2- Surplus des consommateurs :
Lorsqu’on s’intéresse à la demande du marché, construite en additionnant les demandes individuelles, on définit le surplus des consommateurs de la même façon : il représente l’économie réalisée par l’ensemble des consommateurs qui peuvent acheter une quantité Y au prix unitaire P, inférieur ou égal au prix unitaire qu’ils étaient disposés à payer. La surface du trapèze OYAP situé sous la droite de demande représente la disposition totale à payer des consommateurs : c’est la somme des dispositions marginales à payer des consommateurs. La surface du rectangle OYAP représente la dépense totale P.Y. La surface triangulaire PAP représente la différence entre la disposition totale à payer et la dépense effective. Le surplus des consommateurs est égal la somme des surplus individuels. C’est une fonction de bien-être collectif construite selon un utilitariste.
2- Justification de l’utilisation du critère du surplus
(i) Lorsque la fonction d’utilité est quasi-linéaire, le surplus représente exactement la satisfaction apportée par la consommation du bien considéré. En effet, considérons la fonction d’utilité:
Ux,y= x+v(y), où v(.) est une fonction concave telle que vo=0.
La fonction d’utilité u(…) est dit quasi-linéaire car elle est linéaire en x, qui représente le revenu consacré aux autres consommations (bien X) et concave en y, la quantité du bien considéré (bien Y).
Notons R la dotation du consommateur, et P le prix unitaire du bien Y supposé constant. Nous supposerons normé à 1 le prix unitaire du bien X. la contrainte de budget s’écrit alors :
R≥x+P.y
NB : le bien X sert de numéraire dans ce modèle. La forme de la fonction d’utilité implique que l’utilité est mesurée en termes du bien X, c’est-à-dire en termes « monétaire ». il ya correspondance exacte entre l’utilité et son évaluation monétaire, qui fait l’objet de ce paragraphe.
Le programme de maximisation
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