Le Message - Andrée Chedid
Compte Rendu : Le Message - Andrée Chedid. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirese et des jambes musclés", beau "des cheveux d'ébène, des yeux verts. Elle le trouve beau. Il est beau", courageux "son courage domine les événements" et ponctuel "Le sachant ponctuel". Marie et lui se sont rencontrés au mariage du frère aîné de Steph "Un grand mariage, celui du frère aîné de Steph" : ils avaient alors une dizaine d'années" Steph avait dix ans". Cet amour a traversé le temps "L'un et l'autre ne devaient pas se revoir avant un dizaine d'années.", malgré des tensions et des ruptures. Steph se rend au rendez-vous qu'il a donné à Marie en espérant sceller une dernière fois leur amour "il s'était rendu à l'endroit avec confiance. Il avait cru à cet amour". Possèdent, par son métier, une bonne connaissance de l'Histoire, il s'interroge sur les guerres qui détruisent l'humanité "Connaissant, grâce à son métier, les déroulements de l'histoire, Steph questionnait l'Histoire. Qu’était-elle d'autre, depuis les origines, que violences, qu'instinct prédateur, que désir de domination? Déjà la bactérie ne se perpétue qu'en absorbant, qu'en dévorant l'autre; était-ce une nécessité, une fatalité gravées dans nos cellules? De peuples à peuples, de familles à familles, qu'était-elle d'autre, la vie, que batailles, où la vanité, l'orgueil, la course au pouvoir et à ses avantages devenaient les lévriers de l'existence? Mais y aurait-il eu Shakespeare, Eschyle, Euripide, Molière, Dostoïevski et d'autres, si nous n'appartenions qu'à un tribu sage, bienveillante, pacifique? ". On le sait colérique, ce que ne supporte pas Marie : c'est peut -être ce caractère impulsif qui le conduit à commettre un terrible à la fin du récit «Le coup était déjà parti».
B. Narratologie : 20 pts
Combien de temps dure l'histoire?
L'histoire à lieu un dimanche d'été ensoleillé et très chaud vers l'heure du déjeuner entre midi (heure du rendez vous fixé par Steph et Marie) et quatorze heures trente environ. Le moment de l'histoire est donc très court et correspond à peu prés au temps de lecture du récit. Mais la présence des nombreuses analepse ralenti la progression du récit ainsi que les pensées des différents personnages.
Suite à cela j’ai voulu savoir quand ce récit se passait-il?
Brako site au chapitre 45 « Cette drôle de guerre déglinguait tout le monde, désaxait les jeunes comme les vieux ». Au début j’ai cru que cette histoire se déroulait lors de la seconde guerre mondiale car elle a été nommé ainsi « La drôle de guerre ». Mais grâce aux différents éléments mentionnés :(chanteurs et écrivains) "une pointe Bic à trois couleur". Après quelques petites recherche, j'ai découvres que la société BIC a été fondée le 25 octobre 1945, donc l'histoire se déroule après la guerre, de plus, la chanson "Stand by me" que Marie fredonne au chapitre 49 n'a été écrite qu'en 1978 donc nous pouvons seulement en déduire qu'il s'agit d'un moment vers la fin du vingtième siècle. Le fait de ne pas préciser l'année exacte de l'action rend celle-ci universelle : elle pourrait se dérouler n'importe quand.
Expliquer le titre de l’œuvre.
Le titre du roman « Le Message » n’a pas de double sens, c’est un message écrit, un message d’amour. En se sens là Chedid nous ne nous laisse pas indifférents, nous lecteurs. Ce message d’amour est celui qui reste du début à la fin de l’histoire. Le titre du roman nous rappel aussi le message que Marie veut transmettre à Steph. Se voyant dans l'incapacité de se rendre au rendez-vous fixé par ce dernier sur le pont. Marie écrit un message sur l'enveloppe qui contient la lettre qu'il lui avait envoyée. "Je venais, je t'aime" sont les mots que Marie confie à Anya qui a pour mission de retrouver Steph avant qu'il ne se décourage et cesse d'attendre Marie. Il saura ainsi qu'elle voulait venir mais qu'elle a été arrêtée dans sa course vers leurs retrouvailles par la balle d’un franc-tireur.
Qu'elle est le type de discours utilisé dans l'incipit?
Le discours est descriptif, il a pour but de représenter les lieux « Autour, les arbres déracinés, la chaussée défoncée, les taches de sang rouillées sur le macadam, les rectangles béants et carbonisés des immeubles », ou des personnages « Steph habitait beaucoup plus loin […] elle en ai persuadée » pour permettre au lecteur, au destinataire de les imaginer, de les voir à son tour. Dans ce chapitre, le narrateur fait une pause dans la narration pour nous décrire à travers l'œil de Marie, descriptions permettent aux lecteurs de se représenter le lieu de l'action. Pour cela Chedid fait appel à nos sens; la vue "l'illusion";le toucher "sentit; l'a brûlée".
C'est ce passage du récit ou l'action ralentit nettement, effectivement, suite à "la balle" reçu par Marie, Chedid nous décrit le lieu, et poursuit par une description du ressentit de la protagoniste "Marie ne veut pas en savoir plus. La douleur l'a brûlée, transpercée, et, d'un seul coup, lâchée.".L'imparfait est utilisé dans cette pause "pouvaient; était" opposition au passé simple dans le récit "sentit". La description a une fonction expressive en créant une atmosphère qui permet au narrateur de faire partager une émotion au lecteur dans ce cadre, on souffre avec Marie, on ressent de la pitié pour cette jeune femme.
Par ailleurs, Chedid choisit un ordre logique de présentation de ces éléments, ordre qui dépend de la position qu'occupe Marie " Autour [...] Sur ".On repère aussi les outils du discours descriptif, le vocabulaire spatial "la rue déserte"; vocabulaire des perceptions et des sensations "Un mal cuisant, aigu, bref; avec horreur; la douleur l'a brûlée".La présence aussi de figures de style, personnification du mal « cuisant » qui a pour fonction de rendre plus ardant la douleur de Marie, une énumération "les arbres déracinés, la chaussée défoncée, les taches de sang rouillées sur le macadam, les rectangles béants et carbonisés" pour nous fondre dans le paysage.
4) Quels sont les points de vue adoptés par le narrateur? Quel en est l’intérêt ?
Les point de vue adoptés par le narrateur sont, la focalisation interne (principalement) car le narrateur ne raconte que ce que voit et ressent Marie. Il est en mesure d’évoquer ses sensations visuelles "les arbres déracinés, la chaussée défoncée, les taches de sang rouillées sur le macadam...", les réactions de Marie "elle continua sa marche" ce qu'elle ressent, sa douleur "un mal cuisant, aigu, bref" ce qu'elle fait "elle replie sont bras vers l'arrière pour palper sa plaie", comment elle tente de se convaincre d'avancer "cette blessure n'est que superficiel, il faut l'ignorer", le narrateur connaît son imaginaire "elle imagine Steph agitant les bras à son approche, avant de se précipiter à sa rencontre." L'utilisation de la focalisation interne permet au lecteurs d'être plus proche des protagonistes de s'immiscer dans leur peau, de souffrir avec eux, de se réjouir avec eux, et même de s'impatienter avec eux.
Le narrateur utilise également un point de vue omniscient (focalisation zéro), (p.27) "Au loin des coups de feu crépitent [...] leur propre intrépidité les exalte." Dans ce passage, le narrateur connaît tout, c'est à dire, la durée des rafales "un mois", l'emplacement de la ligne de tir qui "s'était pourtant éloigné de ce quartier", qui tir "des francs-tireurs", leurs positions "nichés être les ruines", leurs ressentis vis a vis de ce massacre "prennent plaisir"; "aussi enivrante que celle d'un chasseur à l'affût du gibier", leur dégaine "arborent des allures de chefs", leurs habits "vêtements de combats"; "se bardent de lanières de cuir". Le narrateur nous décrit la vanité de ces hommes face au trop plein de pouvoir "Porter une arme leur confère un statue, flatte leur virilité", la vitesse à laquelle ils ont appris à magner leurs armes "ils ont rapidement appris", les différentes types d'armes "fusil, revolver, mitraillette",leur façon de viser "bien au centre du dos; ou bien de face, en pleine poitrine, en plein cœur". Suite à cela le narrateur nous révèle leurs exclamations "Touché!", Chedid dresse un portrait péjoratif de ces francs-tireurs qui se " prennent pour des héros"; on sait qu'ils se jugent "important, indispensable à une cause souvent fluctuante". L’intérêt de Chedid à utiliser cette focalisation en plus de l'interne est de nous renseigner, de nous permettre de mieux comprendre l’œuvre toujours dans le but de nous lier aux personnages.
5) Analysez le rythme narratif.
Le début in media res (c'est à dire présence d'imparfait "avançait"
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