Les Théories Du Marxisme

tes dans son temps, et elles ont étées considérablement mises en valeur par la révolution réussie des Bolchevik d'octobre 1917 en Russie impériale.

Friedrich Engels (28 novembre 1820 - 5 août 1895) était un philosophe politique allemand du 19ème siècle et le codéveloppeur de Karl Marx de la théorie communiste. Marx et Engels se sont rencontrés en septembre 1844 ; découvrant qu'ils partageaient des points de vues philosophiques et social, ils ont collaboré et ont écrit des travaux comme "la famille sainte".

Dans le courant des années 1840, Karl Marx (1818-1883) et Friederich Engels (1820-1895) qui le seconde, entreprennent d'orienter le mouvement ouvrier dans une voie nouvelle. Ces deux allemands sont les fondateurs du marxisme.

Nous nous demanderons en quoi et comment le marxisme propose une alternative à l'économie capitaliste?

Nous allons voir comment Marx accompagné de Engels a compris le capitalisme, quelle alternative il y propose et quelle a été sa méthode de construction d'une nouvelle économie.

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I Vision marxiste du capitalisme

Le capitalisme est une société de classes, c'est une théorie d'ordonnancement social selon laquelle la distinction sociale repose sur des degrés de fortune.

Marx définie plusieurs classes :

La bourgeoisie sont ceux qui possèdent les moyens de production et achètent la puissance de travail du prolétariat, de ce fait qui exploitent le prolétariat

Les propriétaires sont une classe sociale historiquement importante qui maintiennent une certaine richesse et puissance.

Le prolétariat représente les personnes qui vendent leur puissance de travail, et qui ne possèdent pas les moyens de production.

Il présente aussi la petite bourgeoisie, ceux qui travaillent et emploient des travailleurs, la paysannerie, et les lumpenproletariat, qui sont ceux qui ne rentrent pas dans une des classes précédentes par exemple les mendiants ou les criminels.

Marx appelle la conscience de classe la conscience qu'ont les individus à appartenir à une classe et la hiérarchie de leurs classe parmi les autres.. C'est aussi la capacité d'agir dans ses propres intérêts rationnels basés sur cette conscience. Ainsi pour Marx la conscience de classe doit être atteinte pour que la classe prolétaire puisse monter une révolution réussie.

Le nombre de prolétaire s'accroit et leurs part dans le revenu national tend à diminuer, Marx appelle ca la paupérisation croissante, quelle que soit l'évolution du mode de vie des prolétaires, leur situation financière relativement à l'accumulation générale du capital tend toujours à se dégrader.

L'exploitation a été une caractéristique socio-économique de chaque société de classes, et est l'une des principales caractéristiques distinguant les classes sociales. La capacité d'une classe sociale à commander les moyens de production permet l'exploitation des autres classes.

Il existe ainsi toujours une classe dominante qui possède les instruments de production et une classe dominé qui les met en œuvre.

D'après Marx, une personne est exploitée si elle effectue plus de travail que nécessaire pour produire les marchandises qu'elle consomme ; de même, une personne est exploitante si elle effectue moins de travail qu'il est nécessaire pour produire les marchandises qu'elle consomme.

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La théorie de la valeur travail est la critique principale de Marx pour le capitalisme;

La valeur d'une marchandise est égale au temps de travail exigé pour la produire. La plus-value est la différence entre la valeur produite et la valeur reçue par un travailleur.

La plus-value provient du travail en excédent non rémunéré ; ainsi, sous le capitalisme, les fruits de la production appartiennent aux employeurs qui s'attribuent l'excèdent produit par la force de travail des prolétaires et ainsi produisent des travailleurs aliénés.

Le mode de production capitaliste établit les conditions permettant à la bourgeoisie d'exploiter le prolétariat car le travail des prolétaires produit une valeur en surplus plus grande que les salaires des travailleurs.

Le travailleur ne possède pas les moyens de production, il doit volontairement subir une relation d'exploité exploitant avec un capitaliste afin de gagner de quoi vivre. L'entrée du travailleur dans un tel emploi est volontaire du fait qu'il choisisse pour quel capitaliste il travaille.

Cependant, Marx note que le travailleur doit travailler ou mourir de faim. Ainsi, l'exploitation est inévitable, et la nature volontaire d'un travailleur participant à une société capitaliste est illusoire.

Marx remarque que pour pouvoir étendre la durée du travail de l'ouvrier ou sa productivité sans provoquer de révolution, les capitalistes ont, grâce aux progrès techniques, diminué le nombre de salariés et en même temps, ont constitué une masse d'ouvriers chômeurs qui sont « l'armée industrielle de réserve » grâce à laquelle les capitalistes peuvent toujours faire pression sur les salaires.

L'ouvrier vend sa force de travail au producteur et par son travail il ajoute à la valeur des objets qu'il fabrique.

Dans le prix de vente de l'objet, il y a selon Marx une part qui représente l'amortissement du capital, une autre qui représente la valeur des matières premières une troisième le salaire nécessaire a l'entretien minimum de la vie de l'ouvrier une quatrième le train de vie des détenteurs de l'ensemble des capitaux. Mais en plus Marx relève la part qui permet l'accroissement du capital, et qui ne peut être prise que sur le salaire de l'ouvrier les autres parts étant incompressible ou déjà très étendues.

Il y a donc une partie du travail de l'ouvrier qui retourne au capital, cette portion du travail est ce que Marx appelle la plus-value.

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Les moyens de production sont une combinaison des moyens du travail et du sujet du travail employé par des travailleurs pour faire des produits. Les moyens du travail incluent des machines, des outils, l'équipement, l'infrastructure, et « toutes ces choses à l'aide desquelles l'homme agit sur le sujet du travail, et le transforme ». Le sujet du travail inclut les matières premières et les matériaux directement pris de la nature. Les moyens de production ne produisent rien seuls -- la puissance de travail est nécessaire pour que la production ait lieu.

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II Vision du communisme

La définition radicale et internationale d'une société communiste donnée par Marx et Engels mène inévitablement à la perspective d'une période de transition entre le capitalisme et le communisme. Marx et Engels dressent un croquis approximatif de ce que serait cette transition. Elle se concentre sur les idées suivantes :

La conscience de classe est la conscience - d'elle-même et du monde social - qu'une classe sociale possède, et sa capacité à agir rationnellement dans leurs meilleurs intérêts ; par conséquent, la conscience de classe est exigée avant de pouvoir effectuer une révolution réussie.

Considérant donc que la classe sociale est la base de la tactique de la lutte de classe du prolétariat, l'une des premières tâches de celui-ci est d'organiser son combat sur des critères économiques en renforçant l'unité de classe, en permettant l'émergence d'une vision commune de la résistance. C'est là le rôle du mouvement syndical qui se base précisément sur les intérêts de classe.

Selon Marx et Engels, la tactique politique est d'une part de combattre "pour les intérêts et les buts immédiats de la classe ouvrière" et d'autre part de "défendre en même temps l'avenir du mouvement.". Il s'agit donc de déterminer précisément les "phases historiques" dont nous avons parlé, de savoir discerner les temps révolutionnaires et ceux qui ne le sont pas, les temps "paisibles". C'est justement dans ces temps de paix qu'il convient d'organiser la lutte pour préparer au mieux le mouvement révolutionnaire. L'histoire étant le résultat d'une lutte complexe entre des classes réactionnaires et progressistes, entre un passé et un présent, la lutte politique ne vise pas la seule bourgeoisie, mais combat toute exploitation. Elle ne doit en aucun cas favoriser un nationalisme quelconque. Marx nous a également enseigné qu'il faut savoir choisir les outils de la lutte en fonction des conditions historiques qui s'offrent à nous.

Pour Marx le capitalisme est un système économique volatil qui devra souffrir une série de récessions de crises et de dépression que produira le chômage, les salaires inférieurs, et la misère croissante du prolétariat industriel. Ces crises convaincront le prolétariat que ses intérêts de classe sont en opposition à ceux