La Comedie Dans l'Antiquite Et Au Xviieme Siecle
Rapports de Stage : La Comedie Dans l'Antiquite Et Au Xviieme Siecle. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresde gestes (coups, chutes, entrées et sorties, poursuites)
le comique de situation (quiproquo,décalage)
le comique de caractère.
Le comique a différentes natures :
la satire (critique d'un vice ou d'un ridicule)
la parodie (imitation exagérée et caricaturale d'un style)
le burlesque (fait de pousser une situation jusqu'à l'extravagance)
l'absurde (fait de présenter une situation étrange ou incompréhensible)
l'ironie (moquerie qui consiste à faire comprendre le contraire de ce que l'on dit)
l'humour (mise en évidence des aspects risibles d'une situation grave).
La comédie a une valeur satirique et pédagogique : satire des travers humains ou des abus sociaux. "Castigat ridendo mores" : elle chatie les moeurs en riant. Le public garde vis-à-vis du personnage une nécessaire distance ; au contraire, il y a connivence entre l'auteur et son public (clins d'oeil, interpellation sur scène, apartés...)
Le théâtre romain original ne se développa qu’à partir du IIIe siècle av. J.-C. Les représentations étaient d’abord associées aux fêtes religieuses, mais à mesure que ces fêtes se multiplièrent, le théâtre devint un divertissement régulier. La forme la plus populaire en fut alors la comédie, qui se développa au IIe siècle av. J.-C., avec notamment les pièces de Plaute et de Térence, adaptées de la comédie nouvelle grecque. Ces pièces mettaient généralement en scène une intrigue domestique, à laquelle s’ajoutaient, chez Térence, des intentions morales. Elles se composaient pour l’essentiel de dialogues, dont un, voire deux tiers étaient chantés. |
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Au départ, les théatres en pierre n'existaient pas, il n'y avait que des théatres construits provisoirement en bois. D'abord, on ne mettait que des scènes en bois oû jouaient les acteurs et les spectateurs restaient debout. Si on leur avait permis de s'asseoir ça aurait été faire preuve de mollesse.
Ensuite, on faisait toujours des théâtres provisoires mais ils devenaient de plus en plus luxueux. Le premier théatre en pierre est dû à Pompée. Il pouvait contenir 30 000 spectateurs. Après lui, beaucoup de personnes ont fait construire des théâtres, ce qui a permis leur expansion. En effet, les Romains avaient peur d’offenser un dieu en construisant un théâtre en l’honneur d’un autre dieu. Il n’en fut érigé que trois dans Rome même. L’usage de l’arc permit la construction de théâtres autonomes, alors que les Grecs avaient recours aux pentes naturelles et au flanc des collines pour soutenir les gradins. Le chœur étant devenu insignifiant, l’orchestre fut réduit jusqu’à ne former plus qu’un minuscule demi-cercle. La plupart des comédies romaines ayant pour cadre une rue devant trois maisons, la scène (s’étendant sur 24 à 30 mètres de large) disposait d’une façade à trois pans, pourvue de trois portes.
Les gradins pouvaient contenir des milliers de spectateurs. On s'interpelle, on boit, on mange ; le théatre est un lieu bien convivial. Des policiers armés de grands bâtons maintiennent l'ordre. Le spectacle pouvait durer 10 heures et s'étendre sur trois jours. Tous les habitants de la ville assistent aux spectacles, même les plus pauvres auxquels l'état rembourse le droit d'entrée au prix peu élevé.
Le théâtre est divertissement mais aussi enseignement.
Les personnes qui allaient au spectacle rentraient avec des jetons, c'était une sorte de ticket qui montrait qu'ils avaient payés. Lors des spectacles, les acteurs venaient et leur disaient qu'ils ne fallaient pas qu'ils parlent trop fort (cf. Plaute) : qu'ils ne devaient en aucun cas faire des choses qui dérangeraient les acteurs, sinon ils étaient expulsés.
La mise en scène d'un spectacle théâtral était en général très coûteuse. Même si la contribution de l'Etat était considérable, les plus importantes compagnies théâtrales pouvaient imposer leurs propres conditions, toujours très onéreuses, aux imprésarios qui, en outre, devaient rémunérer machinistes, couturières et décorateurs...
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Les masques étaient, plus encore que les costumes , un procédé de caractérisation du personnage.Il permet d'identifier, d'entrée de jeu, le héros.L'acteur entrera en scène portant son masque et le gardera jusqu'à la fin de la pièce. Le masque inscrit le nom sur le visage, le héros n'est donc pas susceptible d'évolution.
Dans les mosaïques et les sculptures de la Rome antique, on se rend bien compte que la comédie, c'est d'abord un masque, celui de la grimace et du rire destructeur.
L'acteur comique possède alors une dimension populaire et carnavalesque dont on retrouvera les résurgences au Moyen-Age, avec les farces et les soties et même beaucoup plus tard, en pleine période classique avec le théâtre de foire.
Les masques nécéssaires à la pièces sont disposés selon l'ordre d'entrée en scène.
Muni d'un résonnateur métallique pour amplifier la voix, le masque est fait de chiffon et de plâtre.Il porte les traits du rire pour la comédie.
Le comédien est chaussé de pantoufles (soccus). Les acteurs portent des vêtements différents selon que la pièce de l'histoire et des légendes grecques, ou d'un romain. Les comédies portent le nom des costumes. La couleur des vêtements et des perruques varie selon le type de personnage joué : vieillard, esclave, courtisane.
Dans le théâtre antique, trois types de décorations sont prévues pour les trois genre de pièces : |
Tragiques : Les décorations représetent de grands édifices avec des colonnes et des statues : la façade d'un palai. Comiques : Les décorations représentent une place devant des maisons. Satyrique : Les décorations représentent des lieu champêtres avec des arbres et des rochers, des cavernes ou un bord de mer. |
Chacune a cinq entrées, trois dans le fond et deux latérales. Celle du milieu est réservée à l'acteur principal ; les deux autres aux second rôles.Quant à ceux qui viennent de la campagne ou de la place publique, ils passent par les entrées latérales. |
Tous les décors sont peints sur des panneaux. Un dispositif ingénieux, l'eccyclème, permet, à l'aide d'une sorte de grue, de faire descendre du ciel les dieux sur la scène pour résoudre les conflits des hommes.Ce procédé très utilisé par Euripide, est appelé par les Romains deus ex machina (le dieu descendu d'une machine). Par extension, le deus ex machina est le personnage ou l'évènement dont l'intervention, même peu vraisemblable, apporte un dénouement à une situation sans issue.
Afin de ne pas devoir changer les décors à chaque pièce, on a créé des periacte : c'est un prisme triangulaire pivotant sur un axe vertical dont chacune des trois faces possède une décoration différente.
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Dans la comédie latine, les personnages représentent les différentes catégories de la société. Cela implique une définition précise des caractères de ces catégories. Le but de l'auteur est ensuite de faire rentrer ces différents personnages en conflit.
Voici les principaux personnages :
-Le senex (le vieillard) : on le reconnaît car il a un bâton à la main, il marche et s'exprime lentement, il a les cheveux gris et une longue barbe touffue.
-L'adulescentes (le jeune homme) : il est alerte, son ton est plaintif, il a une chevelure abondante et pas de barbe.
-Le servus (l'esclave) : il a des cheveux roux, son front est plissé, ses sourcils froncés, il est vêtu d'une tunique courte et donc il est mobile.
-La meretrix (la matrone) : c'est la mère de famille, le symbole de l'austérité.
-La virgo (la jeune fille) : tout comme sa mère, elle représente la vertu. Elle n'a pas d'apparence séduisante, et n'est pas amoureuse.
Au début de chaque comédie, un prologue est narré par un personnage : Prologus. Il s'agit du texte personnifié. Il utilise le diverbium et a pour but de faire passer le spectateur du monde réel au monde théatral.
Les personnages sont masqués. Ce sont des hommes. Les troupes théâtrales étaient composées d'esclaves ou d'affranchis : généralement cinq acteurs (histriones), des flûtistes (tibicines), chanteurs (cantores), musiciens, figurants, machinistes, tous dirigés par un chef de troupe, le dominus gregis.
Etre acteur était en principe interdit aux citoyens Romains, ce qui n’empêchera nullement
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