La Laideur Peut Elle Faire L'Objet D'Une Représentation Esthèthique?
Recherche de Documents : La Laideur Peut Elle Faire L'Objet D'Une Représentation Esthèthique?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresse banalise, ce qui était beau il y a dix où vingt ans devient aujourd’hui démodé. Dans la recherche d’aller de plus en plus loin, nous perdons souvent l’essentiel et les choses simples. Les gens veulent tous la meilleure chose, regardez pour les portables, tout le monde veut le dernier, je pense qu’un objet que toute personnes possède, n’a plus beaucoup de valeur puisque accessible à tous. Nous avons eu un exemple de la démocratisation de l’art au milieu du XIXème siècle avec le kitch ! Le kitch étant la représentation d’une œuvre d’art sous toutes ces formes et en tous matériaux (vierge en plastique, tableau sur une tasse, pape en porte clé…). Avec ce désir d’avoir tous une œuvre chez soi les gens se sont restreints à certaines œuvres les banalisant et ne devenant plus des objets rares et/ou précieux.
L’art est selon son principe quelque chose d’assez « inaccessible ». De part son prix, ces lieux de visites (musées et autres hall d’exposition…) l’art reste quelque chose de bien encadré et protégé. Tout le monde ne peut pas se permettre de s’acheter le « Ghost » de Starck ou la « Ayor » de Ron Arad ! Grâce à cette inaccessibilité l’art se protège de cette société et empêche sa démocratisation. Certains artistes comme Bob Dylan voulaient que les œuvres d’art soit exposés dans les gares, les métros… mais si cela avait été fait, ces œuvres auraient je pense, perdu toute leur valeur, parce que ce qui donne de la valeur à l’art et aux œuvres c’est justement cette inaccessibilité. L’art démocratisé ne serait plus qu’un objet banal.
En ébénisterie, cette démocratisation est un vrai problème. Dans le monde actuel les gens veulent du beau et du pas cher. Nous, ébéniste d’art ne pouvons satisfaire à cette demande. Pour nous l’ébénisterie est le rassemblement de la beauté, la fonctionnalité et de la qualité. Nous ne pouvons rivaliser face à des géants du travail à la chaine et du meuble fonctionnel, pas forcément très solide mais pas cher ! Les personne veulent avoir un intérieur qu’ils peuvent changer régulièrement, ils veulent du mouvement ils sont beaucoup moins sédentaires. On ne voit plus ou très rarement des chambres à coucher entière venant de la mère ou de la grand-mère ! Face à cette société, l’ébénisterie d’art ne peut pas concurrencer ces grandes enseignes, il faut donc se tourner vers le luxe mais le chemin est long et dur et peu d’ébéniste y arrive. La société est en train de « tuer » les ébénistes, à la base de la culture du mobilier français.
La société veut par son évolution le meilleur mais en oublie parfois la base sur laquelle elle a été fondée. L’art restera je pense a un niveau social assez élevé et se démocratisera pas ou très peu.
Reste à savoir comment allons nous évoluer, est ce en oubliant d’où l’on vient, allons nous vers un monde subjectif ?
L’art sauve-t-il les connaissances du passé ?
Dirigeons nous vers un monde fait d’artifice, allons nous vers
...