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Mise en oeuvre laboratoire

Commentaire d'oeuvre : Mise en oeuvre laboratoire. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  4 Novembre 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  6 831 Mots (28 Pages)  •  1 112 Vues

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Travail 1

Essai de recherche

Travail présenté au

Professeur Ünsal Özdilek

DSR4980-Gr. 21

Par

Jackny C. Mercedat

Minh Vu

Simon-Pierre Martineau MARS03109008

Urbanisme

Université du Québec à Montréal

21 octobre 2014

Table des matières

INTRODUCTION        

PRÉSENTATION        

Théorie de la valeur        

Théorie du prix        

Théorie du coût        

PROBLÉMATIQUE        

CRITIQUE        

Modèle de la valeur        

Modèle du prix :        

Modèle du coûts.        

CONCLUSION        

BIBLIOGRAPHIE        

INTRODUCTION

L’économie et ses domaines tels nous que les connaissons aujourd’hui découlent du travail de nombreux penseurs à travers le temps. En effet, les ouvrages des différentes époques, tels que les écrits de David Riccardo lors de la période classique ou ceux de Robert Lucas au moment de l’ère contemporaine, ont tous contribué à développer la discipline économique présentement en action. Bien que la grande majorité de ces travaux abordent des sujets différents les uns des autres, il n’en demeure pas moins qu’un grand nombre d’auteurs influant de l’économie ont abordé les mêmes sujets centraux de cette science. Parmi ces éléments primordiaux, il est possible de discerner la valeur, le prix de même que le coût.

Par ailleurs, ces trois fondements économiques sont, de façon générale, tous inters reliés entre eux puisqu’ils sont utilisés afin de mutuellement se définir. À titre d’exemple, le coût, exprimé de différentes façons selon l’auteur, peut être un élément fondamental dans la définition de la valeur. De plus, bien que chaque protagoniste de la science économique apporte une touche personnelle à leurs écrits sur ces sujets, il n’est pas rare que certains d’entre eux reprennent les idées de leurs prédécesseurs afin de faire évoluer les leurs. De ce fait, de nombreux auteurs ayant œuvré à différentes époques ont été repris et critiqués par ceux des périodes suivantes. Cette situation est due au fait qu’une abondance d’écrits traite de sujets encore présents dans l’économie d’aujourd’hui, tels que la loi de l’offre et la demande ou la division du travail[1].

Cependant, les éléments primordiaux de l’économie précédemment cités ont été largement traités par les différents auteurs de la science économique[2]. Ainsi, de nombreux ouvrages offrent des définitions variées en ce qui a trait aux concepts mêmes de la valeur, du coût, mais aussi du prix. Par compte, ces définitions, bien que fondamentales, sont parfois impertinentes puisque de nouvelles théories provenant d’écoles de pensée plus récente ont fait évoluer ces sujets.

PRÉSENTATION

Théorie de la valeur

Adam Smith est l’un des économistes classiques les plus connus de son époque puisque certains le considèrent comme étant l’un des pères fondateurs de la science économique[3]. Cependant, il est aussi reconnu pour le paradoxe de la valeur qu’il à élaboré dans « La richesse des nations ». Ce dernier a été mainte fois critiqué par des théoriciens de plusieurs époques, prenant position en fonction du type de théorie qu’ils appuient. De ce fait, les penseurs économiques ayant une théorie plus objective du concept de la valeur soutiennent la définition d’Adam Smith sur le sujet. D’un autre côté, les auteurs ayant une théorie plus subjective sont quant à eux généralement en désaccord avec son paradoxe[4].

Ainsi, selon Adam Smith, la valeur est un concept s’opérant en deux temps. En effet, il décrit la valeur comme étant un mot dont la signification est divisée en deux. En premier lieu, il considère que la valeur peut décrire l’utilité d’un objet quelconque. En conséquence, un objet dont l’utilité est plus importante qu’un autre aurait une valeur plus élevée. Il nomme cette valeur la « valeur d’usage ». Dans un deuxième temps, Smith indique que la valeur d’un objet peut aussi être reliée à sa capacité se procurer d’autre marchandise par son échange. Le nom qu’il donne à ce deuxième angle d’interprétation de la valeur est « valeur d’échange »[5].

À cela s’ajoute le fait que dans l’élaboration de son paradoxe, Adam Smith indique que ces deux angles qu’il donne à la valeur ne peuvent s’appliquer à un même objet. De ce fait, les éléments possédant la « valeur d’usage » la plus élevée ont, de façon générale, une très faible « valeur d’échange ». Toutefois, la même situation s’applique aux objets utiles afin de créer des échanges. Ainsi, ce qui possède une grande « valeur d’échange » ne peut avoir une « valeur d’usage » tout aussi importante. Afin d’illustrer ses propos, Smith applique son paradoxe à deux objets; l’eau et le diamant. Très peu d’éléments détiennent une « valeur d’usage » aussi élevée que celle de l’eau. Pourtant, il est presque qu’impossible d’acheter ou d’échanger quelque chose contre cette dernière. Cependant, il n’y a que très peu d’utilité à un diamant, mis à part de l’utiliser comme monnaie d’échange afin d’obtenir une grande quantité de marchandise[6].

Afin d’avoir une compréhension de la totalité du paradoxe de la valeur élaboré par Smith, il est nécessaire de s’attarder à sa théorie de la division du travail. À l’aide de cette dernière, il indique qu’au moment où cette division est complète, un homme est en mesure d’obtenir ce dont il a besoin pour survivre par le travail des autres. Autrement dit, les divers objets produits par le travail d’un homme créé des éléments essentiels à la vie des autres. En effet, les surplus découlant du travail d’un homme peuvent être échangés contre d’autres surplus venant du travail d’autrui. À une échelle macro, cette situation permet à tous de répondre à leur besoin[7].

Cependant, il est important de noter que tous et chacun n’ont pas les mêmes besoins. De ce fait, le paradoxe de la valeur d’Adam Smith stipule que la « valeur d’usage » dépend directement du désir de possession d’un objet. D’ailleurs comme disait cet économiste de renom : « II n'y a pas de demande pour une chose de peu d'usage ; elle n'est pas un objet rationnel de désir. » De plus, ce pionné de l’économie affirme que la « valeur d’usage » de tout objet peut évoluée selon l’époque à laquelle il est utilisé. Ainsi, selon la théorie de l’offre et la demande, Smith atteste qu’il est possible de connaitre les biens ayant la plus grande « valeur d’usage » en se rapportant à sa demande. Afin d’imager ses dires, cet économiste écossais évoque l’exemple des objets ayant une utilité d’exposition de la richesse. Ces biens n’ont pas une grande « valeur d’usage » dans un contexte économique ou une population est relativement démunie. Cependant, lors d’une époque où ce même groupe est plus fortuné, les objets permettant d’exprimer la richesse ont une « valeur d’usage » évidemment plus élevée. En effet, une fois que les besoins de bases, tels que manger, dormir et se nourrir sont comblés, une demande pour ce type des biens superflus apparait[8].

Adam Smith explique le second sens que peut prendre la valeur dans son paradoxe d’une tout autre façon. De ce fait, il exprime le fait que les objets ayant une importante utilité dite sociale ont forcément une grande « valeur d’échange ». Smith appuie cette affirmation sur le concept du travail commandé qu’il a lui-même élaboré. Ainsi, il développe ce second angle qu’il donne à la valeur comme suit. Les objets achetés avec de l’argent gagné par le travail sont en quelque sorte des échanges entre une marchandise et une certaine quantité de travail. Donc, dans la logique, le bien obtenu par l’échange détient une quantité de travail similaire à celle de l’autre objet inclus dans ce même échange. Pour cette raison, la « valeur d’échange » est directement à la « valeur d’usage » puisque l’usage fait d’un bien résultant d’un échange est forcément important[9].

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