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PSY4001 TN1

Cours : PSY4001 TN1. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  29 Septembre 2019  •  Cours  •  6 649 Mots (27 Pages)  •  1 888 Vues

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Chapitre 1

Question 1 : Il se peut que la définition de la psychologie cognitive selon Neisser ne corresponde pas à l’idée que vous vous faites de ce cours. Si tel est le cas, en quoi est-elle différente?

La définition de la psychologie cognitive donnée par Neisser illustre la façon dont les psychologues étudient la cognition : «La psychologie cognitive concerne tous les processus par lesquels l’input sensoriel est transformé, réduit, élaboré, stocké, retrouvé et utilisé.»

Je crois aussi que la cognition prend son départ avec notre contact avec le monde extérieur et notre représentation du monde n’est pas un simple enregistrement passif de nos environnements physiques mais une construction active qui peut impliquer une réduction, qui a lieu lorsque nous ne pouvons être attentifs qu’à une petite partie des stimulus physiques qui nous entourent et que seule une fraction de ces stimulus peut être remémorée, et une élaboration qui elle a lieu lorsque nous complétons l’information sensorielle. Pour Neisser, et c’est mon avis,  on rend compte des processus mentaux en les concevant comme une activité de traitement de l’information, il se démarque ainsi que la tradition behavioriste qui se refusait à rendre compte d’autre chose que les comportements observables.

Chapitre 2

Question 3 : Distinguez gabarit, trait et structure. Quelle est la nature de chacun et en quoi diffèrent-ils?

Gabarit : les gabarits sont des entités holistiques que nous comparons avec d’autres formes, en évaluant dans quelle mesure les formes se recouvrent. C’est d’utiliser le degré de recouvrement comme mesure de la reconnaissance de formes.

Limite de ces théories :

  • La comparaison impose une modification de la position, l’orientation et la taille constante des gabarits afin de correspondre à la position, l’orientation et la taille de la forme que nous voulons reconnaitre.
  • L’impossibilité de construire un gabarit pour chaque variable possible de la forme à reconnaitre.  
  • Pas de place à l’analyse nécessaire pour décrire de quelle manière deux formes diffère.
  • Pas de place à une description alternative d’une forme

Les formes peuvent être représentées comme gabarits non analysés dans le registre sensoriel et une reconnaissance sensorielle est possible sous certaine situation comme par exemple dans l’expérience de Phillips où lors du déplacement de la forme le sujet devait compter sur une description de la première forme et non juste sur une image sensorielle. Il faut donc, pour que la théorie des gabarits fonctionne, que la seconde forme soit appariée avec une image sensorielle de la première forme. La limite se retrouve aussi dans le fait qu’au quotidien il est extrêmement rare que nous pouvons nous fier au registre sensoriel pour apparier des formes, nous devons comparer des descriptions de formes.

Trait : ces théories permettent de décrire une forme au moyen d’une liste de ses parties. On apparente les théories des traits à l’apprentissage fondé sur la perception. La théorie de Gibson soutient qu’un apprentissage qui est basé sur la perception se fait par la découverte de traits qui distinguent les formes entre elles. L’enregistrement des potentiels d’action au niveau de cellules individuelles dans le cortex visuel en serait l’explication. Les cellules ne répondant qu’à des types particuliers de stimuli, tels une lignes d’une certaine largeur, orientée selon un certain angle et située à un certain endroit dans le champ visuel. Il existe plusieurs types de traits :

  • Les traits distinctifs : ces traits nous permettent de distinguer une forme d’une autre. L’apprentissage fondé sur la perception peut être facilité par une procédure d’apprentissage qui met l’accent sur les traits distinctifs.
  • Les visages : les théories des traits peuvent être utilisées pour de nombreuses formes comme les visages. Pour décrire un visage on se réfère à des traits tels le nez, le bouche les oreilles, les yeux. Plusieurs variables se présentent pour ces traits qui sont beaucoup plus complexe que des lignes ou des courbes.

Se concentrer sur les traits distinctifs aide à distinguer les lettres et cela pourrait aussi aider à distinguer les visages car les lignes et les courbes (trait de bas niveau) concernent toutes les formes alors que les traits plus complexes (traits du visage par exemple) sont spécifiques de certaines catégories et les traits de bas niveau permettent de distinguer entre les différents types d’un même trait complexe.

Limites de ces théories

  • Les descriptions de formes nécessitent que nous précisions de quelle façon les traits sont regroupés

Structurelle : l’interprétation des formes dépend de l’idée que nous nous faisons de la façon dont leurs lignes se rejoignent. Les théories structurelles soulignent les relations entre les traits et reposent sur les théories des traits. Une théorie structurelle permet d’indiquer la façon dont les traits sont assemblés en poussant plus loin les théories des traits car il spécifie comment les traits sont reliés.

Question 6 : Pourquoi discriminons-nous mieux les visages de notre propre groupe ethnique? En quoi le concept de «trait distinctif» nous aide-t-il à différencier les visages d’autres groupes ethniques?

Les théories des traits peuvent être utilisées pour de nombreuses formes, dont les visages. Les traits tels le nez, les yeux ou la bouche sont utilisée comme descriptifs commun, cependant plusieurs variables existent rendent la tâche plus complexe que de simple ligne ou courbes, c’est donc des traits complexes. Ce sont les traits de bas niveau qui permettent de distinguer entre les différents types d’un même trait complexe. Reconnaitre des visages d’une même catégorie (exemple asiatique) peut s’avérer difficiles du fait que nous accentuons plutôt les traits nous permettant de distinguer entre les catégories que les traits nous permettant de distinguer à l’intérieur des catégories. Se concentrer sur les traits distinctifs (selon la connaissance que nous avons des autres ethnies) aide à distinguer les visages.

Chapitre 3

Question 3 : Quelle est la différence essentielle entre les modèles du filtre de Broadbent et de Treisman?

 Broadbent : Le temps a une influence majeure sur la performance. L’information se dégrade avant d’être reconnue si le registre sensoriel ne dure pas suffisamment longtemps. Le filtre empêche certaine information de passer, une alternance est nécessaire et le temps de passage d’un à l’autre est capital. Les deux étapes essentielles du modèle de Broadbent sont celles du filtre et celle du registre sensoriel. L’attention est représentée par le filtre qui détermine l’information qui va être reconnue. Un message auquel il n’est pas prêté attention ne peut être reconnu dans ce modèle qu’à la condition que l’attention se déplace vers ce message avant qu’il ne se dégrade dans le registre sensoriel. Le filtre atténue le message ignoré et très peu de mots sont alors reconnus. Ils  ne le sont que si leur seuil au niveau de la reconnaissance de formes est suffisamment bas pour être dépassé par le message atténué.

Treisman : Un filtre sélectif et un dictionnaire, le filtre n’empêche pas complètement le message ignoré de passer, il l’atténue simplement et le rend moins susceptible d’être entendu. Le seuil et l’atténuation sont des facteurs expliquant pourquoi certain mot son reconnu plus que d’autres. Les étapes du modèle de Treisman sont celle du filtre et de la reconnaissance. Le goulot opère au niveau de l’étape de la perception, car lorsque le message est présenté à l’oreille écoutée (dans le modèle de l’attention) les sujets détectent beaucoup plus facilement comparativement à l’oreille ignorée.

Question 7 : Comment mesure-t-on la capacité?

La capacité est l’effort mental. Les théories de la capacité portent sur la quantité d’effort mental nécessaire pour réaliser une tâche. Des activités mentales différentes demandent des quantités d’attention différente; certaines se contentent d’un petit effort mental, d’autres nécessitent plus d’effort et lorsque l’apport d’attention est insuffisant, le niveau de la performance diminue. Le volume de capacité disponible varie en fonction du niveau d’activation et le choix des activités à favoriser est influencé à la fois par des dispositions permanentes et par des intentions temporaire. Les dispositions permanentes reflètent les règles de l’attention involontaire, les intentions temporaire tant qu’à eux reflètent nos objectifs spécifiques, ceux que nous avons à un moment donné. L’attention sélective nécessite de la capacité et que la quantité de capacité investie dans la tâche va de façon croissante, depuis les modes précoces de sélection vers les modes tardifs de sélection.

Chapitre 4

Question 1 : Qu’est-ce que le nombre magique de Miller? Pourquoi est-il magique? Pourquoi l’article écrit par Miller en 1956 est-il célèbre?

L’empan de mémoire ou tâche de mesure de l’empan de mémoire,  est le nombre d’items corrects que nous pouvons nous rappeler immédiatement. Dans cette tâche les sujets se rappel des séquences dont les séries compte 7 lettres mais pas celles qui en compte plus. C’est ce nombre 7 que nous appelons le nombre magique car il s’est manifesté dans deux autre types d’études, celles qui portent sur le jugement absolu et celles qui portent sur l’empan de mémoire.

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