Croissance, Developpement Et Changement Social
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Mesure : On utilise le plus souvent deux indicateurs:
1. Le PIB (Produit Intérieur Brut): C’est la valeur des biens et services produits pendant l’année par les agents économiques (entreprises…) résidents à l’intérieur du territoire national.
EX: Toyota (entreprise japonaise) produit des voitures en France. Elle rentre dans le PIB de la France.
Le PIB à 4 fonctions:
mesurer les richesses crées (croissance)
mesurer le niveau de vie (PIB/hab)
calculer une hausse de la croissance
comparer les pays:
EX: PDEM = Pays Développés à Économie de Marché
PED = Pays en Développement
Etc…
2. Le PNB (Produit National Brut): C’est la valeur de la production de biens et services réalisée par les agents économiques nationaux qu’ils soient installés dans le pays ou à l’étranger.
B) Les limites de la croissance :
Première limite : la croissance est difficile à mesurer et à estimer d’une année à l’autre.
Deuxième limite : la croissance ne prend pas en compte le caractère qualitatif, or lorsqu’il y a des changements qualitatifs il est difficile de faire la distinction entre ce qui est un plus qualité (ce qui alimente la croissance) et la déflation.
Troisième limite : le PIB ne mesure pas toute la création de richesse (fraude fiscale, économie illégale), il ignore l’économie souterraine:
économie domestique, gratuite = non monétaire
économie monétaire, légale, mais dissimulée (EX: travail « au noir », fraude fiscale)
économie illégale
Quatrième limite : problème de l’unité monétaire:
dans le temps (inflation)
dans l’espace car il n’y a pas d’étalon monétaire international.
Une même quantité de monnaie n’a pas le même pouvoir d’achat d’un pays à l’autre (méthode du Big Mac en Angleterre)
EX: si 1$ en Chine permet d’acheter deux fois plus de la même marchandise qu’1$ aux Etats-Unis. Il va falloir réévaluer la réalité du PIB chinois.
Si le PIB/hab chinois= 2000$/hab
Alors le PIB/hab chinois en $ parité de pouvoir d’achat (ppa) devient 4000$.
Cinquième limite : le PIB ignore les dégâts de l’économie monétaire (ex: la pollution n’est jamais comptabilisée en négatif dans le PIB). La pollution est une externalité négative mais comptabilisée comme création de richesses. Il comptabilise certaine choses comme création de richesses ce qui est destruction de ressources (ex: destruction des forets).
Nuissance + Répartion = double progrès
2/ La notion de développement.
A) Qu’est-ce que le développement ?
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Définition:[/u] le développement correspond à des transformations de structures économiques (évolution sectorielle avec l’industrialisation puis la tertiarisation..), démographiques ( hausse de l’espérance de vie, baisse de la fécondité..), sociales (progrès de l’instruction..), politiques (marche vers la démocratie, pluralisme politique, justice indépendante..) qui accompagnent et soutiennent la croissance. Cette évolution doit permettre d’améliorer les conditions de vie, le bien-être de la population.
Selon François PERROUX: « Le développement englobe et soutient la croissance »
- Croissance et développement forment une boucle de rétroaction positive. La croissance entraîne le développement c’est-à-dire que quand les quantités de produits augmentent, le pays utilise ses richesses pour améliorer le bien-être du plus grand nombre, il y a donc réduction des inégalités (=développement).
Il est difficile d’augmenter la production sur le long terme sans que ça n’est pas pour conséquences des effets structurels.
Cf: La loi d’Engel: pour qu’un pays connaisse du développement les fruit de la croissance (PIB) doivent être correctement répartis dans la population.
EX: Quand le revenu augmente la structure de la consommation change et la part des dépenses consacré à l’alimentation baisse.
On peut donc dire qu’un pays se développe si l’ensemble de la population bénéficie de ce développement (réduction des inégalités). L’idée est de répondre aux besoins fondamentaux de la population.
De plus un pays est développé si 72% de sa population active travaille dans le secteur tertiaire.
Mesure : L'IDH ou indicateur de dvpt humain, qui prend en compte :
L’état sanitaire de la population mesuré par l’espérance de vie à la naissance.
L’instruction et l’accès au savoir mesuré par le taux d’alphabétisation et le taux brut de scolarisation.
Le niveau de vie mesuré par le PIB/hab en $ppa
B)Les limites du développement:
L’IDH ne peut pas tout prendre en compte
C’est une moyenne
Il ne permet pas de visualiser les efforts de certain pays
C’est une vision à long terme
II- Les interactions entre croissance, développement et changement social.
1/ Les interactions entre croissance et développement.
A) La croissance peut favoriser le développement:
La croissance en créant davantage de richesses et en réduisant le chômage permet la hausse du niveau de vie de la population (c’est-à-dire du niveau de consommation) et favorise le développement humain. En effet, la hausse du niveau de vie peut permettre une meilleure satisfaction des besoins primaires et secondaires, et peut permettre aux ménages de mieux se soigner (hausse de l’espérance de vie), de mieux se former (réduction de l’analphabétisme)…
Une forte croissance comme celle des Trente Glorieuses permet à un Etat de dégager des ressources plus importantes (hausse des recettes fiscales) favorisant ses interventions dans le domaine de la santé, de la formation, facilitant ainsi le développement du pays.
La hausse de la production dans un secteur d’activité (EX: secteur primaire), favorise la baisse du prix des produits agricoles libérant du pouvoir d’achat pour la satisfaction de nouveaux besoins (produits industriels, et à terme services). La croissance est bien à l’origine des transformations économiques (industrialisation et tertiarisation), signe du développement d’un pays.
B) La croissance ne s’accompagne pas toujours du développement:
Dans certains pays notamment en voie de développement, la croissance est au rendez vous mais les richesses supplémentaires créées sont monopolisées par une minorité de privilégiés ou utilisées dans des domaines peu favorables au progrès social du plus grand nombre (EX: armement…). Ainsi, la croissance ne profite pas à tous, ce qui est un frein au développement.
Certains pays connaissent une forte croissance économique tirée principalement par un secteur tourné vers l’extérieur (EX: le cacao, en Cote d’Ivoire en 1970). C’est le cas d’une économie désarticulée, c’est-à-dire une croissance qui repose sur un secteur exportateur déconnecté de l’économie locale et de la satisfaction des besoins essentiels de la population.
Si la croissance ne s’accompagne pas de progrès vers la démocratie, il n’y a pas de développement (Ex: problèmes politiques (ex: Cuba), pas d’évolution des mentalités (ex: statut des femmes dans beaucoup de pays du Golfe)…)
Si la croissance s’accompagne d’impacts néfastes pour l’environnement comme la destruction de la couche d’ozone, le développement durable (= développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs) n’est pas garanti.
C) Le développement permet d’assurer une croissance durable:
Les transformations sociales comme un meilleur accès à l’éducation permet d’améliorer la qualification de la main-d’œuvre. De même, cette population est mieux à même d’utiliser les technologies les plus performantes. Cette évolution favorise la hausse de la productivité (= rapport entre une quantité produite et les moyens utilisés
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