Fiche De Lecture: La Loi Du Ghetto
Note de Recherches : Fiche De Lecture: La Loi Du Ghetto. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresd des autres. L’apparence est importante, comme dans d’autres milieux. De l’autre côté des acteurs sociaux, mairie, éducation, débordant de bonne volonté mais sans moyen ni formation.
A certains moments, éclate une violence gratuite, issue d’un «effet de meute». Les incarcérations sont banalisé, car les jeune prisonnier est très respecté à sa sortie. Ce type de comportement ne prend fin que par l’affirmation enfin possible de «l’amour» vers l’âge de 20 ans, grâce à la mise en couple qui signe parfois l’arrêt des «conneries».
- Le «bizness»: Chapitre 3
Chapitre qui explique toutes les idées préconçues du «bizness» dans les quartiers difficiles. Si la notion de «supermarché de la drogue» est toujours valable, Luc Bronner en développe également son organisation. Un réseau finement tissé, qui varie entre la peur et l’envie, qui entraine une grosse partie de la population à être complice. L’auteur explique le faible impact des procédures actuelles de luttes contre la criminalité dans les banlieues, ces procédures non pas pour réelle but de régler le problème.
Nicolas Sarkozy a fait du «taux d’élucidation» des crimes et délits un des points clés en matière d’évaluation de sa politique. Or l’interpellation d’un toxicomane permet de constater un délit et de l’élucider immédiatement.
Le trafic de stupéfiant est une des sources des violences extrêmes. Les sommes en jeu sont de plus en plus importantes, la principale conséquence de ces trafics, sont les règlements de compte pour garder les monopoles d'émissions de stupéfiant. Ceux qui trinquent restent les derniers maillons de la chaîne, les petits revendeurs, les livreurs, les coupeurs, ceux qui surveillent les stocks.
Survivre, donc, ou vivre un peu moins mal. Un système de rémunération qui permet aux trafiquants d’acheter la complicité d’une partie des habitants.
Au delà du problème évident du trafic de stupéfiant, le «bizness» regroupe la multitude de petits trafics, constituants un vaste réseau de «débrouille».
Ainsi on peut comprendre leur deux fonction: économique et sociale.
- Les frontières et les hiérarchies invisibles: chapitre 4 et chapitre 5
Trois types de frontières se dégagent dans les cités: Temporelle, Symbolique et Physique.
Une frontière temporelle, le jour, la nuit. Le jour, c’est la sécurité, la nuit c’est un autre monde, réservé aux trafics en tout genre. La population n’est pas la même, chacun a ses heures de sorties.
Des frontières symboliques. Le revenu imposé moyen dans les quartiers est déjà une séparation, une des frontières avec les autres quartiers. Mais plus important, le type de population habitant les quartiers, souvent les immigrés, souffre de plus en plus de la discrimination à l’embauche, du taux de chômage plus important, du racisme croissant.
Des frontières physiques. L’isolation ou la séparation de certains quartiers par rapport au centre ville créent des limites aux déplacements.
Les territoires sont partagés et gardés, source d’affrontements extrêmement violents entre résidents.
Le silence, une contrainte constante pour imposer la loi des plus forts au détriment de la loi de la République. De plus, les quartiers sont fortement hiérarchisés, schématiquement, les mères de famille, toujours très respectée, figurent en haut de la hiérarchie symbolique; devant les «darons» dès lors qu’ils ont atteint un certain âge; devant les filles; devant les autres garçons. En bas, tout en bas de l’échelle sociale et morale, figurent les «cas socs» (cas sociaux), durement rejetés par le quartier.
Les filles étant généralement mieux intégrées, mieux acceptées, mais le machisme est fort présent dans ces quartiers, un fort besoin d’être protecteur envers sa sœur et veiller à ce qu'elle n'ai pas de «réputation».
En même temps, de nombreux jeunes réussissent à sortir de ce système à force de travailler, ce qui créer une véritable frontière entre deux mondes, entre deux jeunesses. Ceux qui n’ont pas besoin de travailler pour se payer des études et les autres qui empruntent des voies «légales» pour fonder un avenir.
Tout le monde a entendu parler des difficultés des enseignants ou des policiers face à ces comportements. Mais qui se soucie des gardiens d’immeubles en proie à des violences de plus en plus nombreuses ? Qui se soucie des travailleurs sociaux ou des éducateurs présents dans les Maisons de la Jeunesse et de la Culture, qui essaient avec des moyens de plus en plus limités de faire des miracles ?
- Les tabous de l’immigration: chapitre 6
La proportion des jeunes d’origine étrangère a augmenté de près de 10% en l’espace de 40 ans (environ). Dans les vingt villes les plus sensibles aujourd’hui cette proportion dépasse les 60%.
Le regroupement de famille très nombreuses quatorze voire quinze personnes, parfois polygames, avec une offre de logements sociaux qui se limite à quelques F4 et de rares F5 ou plus. Une éducation décalée entre celle du pays d’origine et celle demandée en France, des parents plus débordés et des enfants délaissés dans la rue.
Une ségrégation liée directement à l’urbanisme et à la composition sociale et ethnique des quartiers.
Malgré les milliards d’euros investis, la mixité sociale ne reste qu’un idéal.
- L’ombre médiatique et Désert politique : chapitre 7 et chapitre 8
La police joue un double jeu, à la fois informateurs et acteurs, les pressions sont fortes quand il y a des bavures, et la manipulation des informations en fonction de ses besoins est importante. « Ce qui peut nuire aux autorités est passible de poursuites.»
La politique est délaissée dans les Ghettos, exemple avec les élections des maires, qui sont pourtant très respectés dans ce genre de quartier:
- Impossibilité de voter pour les étranger
- Proportion trop importante des -18 ans
- Taux d'absentéisme = les inscrits (environ 55%) ne votent pas
Cette déserte politique ce traduit par une méconnaissance assez large:
- Du nom des candidats
- Des partis
- Des rapports de forces
- L’ennemi intérieur et Zones
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