Méthode

t aussi allusion à l’eau, à la campagne, aux montagnes et aux forêts qui sont des éléments clés de la nature distinguant ce côté romantisme. Le poète compare sa vie avec celle de la nature. La faune et la flore survivront au temps qui passe en restant toujours semblables tandis que l’homme vieillira et quittera la planète. Il n’est que de passage sur le territoire comparativement à la nature qui y sera toujours présente. L’homme ne peut rien devant la grandeur de la nature.

Ensuite, pour ce qui est du vocabulaire utilisé par le poète, nous croyons qu’il est simple et facile à comprendre. Les termes qu’il utilise afin d’aborder son sujet tournent autour du temps et de l’espace. Par exemple, on y retrouve des mots comme soir, nuit, jour, vieillis, et des verbes comme passerons qui indiquent le temps. Plus le poème progresse, les expressions temporelles s’accentuent. Pour ce qui est de l’espace, il fait usage de mots comme montagnes, campagnes, monts, forêt et fleuve. En conclusion, il emploie des termes qui tournent autour de la nature afin de faire passer son message. On peut remarquer qu’il présente ses idées sous forme de cycle afin d’évoquer le temps qui passe. On peut l’observer dans le vers suivant : « Puis les nuits, puis les jours, pas de temps qui s’enfuit! ». Victor Hugo tente de nous faire comprendre que la vie est un éternel recommencement dont nous ne pouvons nous en échapper. Le futur serait tracé, selon lui, et personne ne peut s’en sauver.

Pour ce qui est de l’ensemble de sa structure, chaque vers comporte douze pieds et chaque strophe compte quatre vers. On nomme ce type de vers Alexandrin. Le type de rimes utilisé par l’auteur est la rime croisée. Ce type de rime est sous forme d’alternance. Par exemple, dans une strophe de quatre vers, le premier vers rime avec le troisième et le deuxième rime avec le quatrième. Pour ce qui est de la richesse des rimes, quelques-unes sont suffisantes telles que :

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« ... dans les nuées. »

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« ... de vapeurs obstruées »

Pour qualifier une rime de suffisante, elle doit comporter deux éléments communs. Dans le cas de ces deux vers, on peut entendre le son «u» et le son «é». De plus, elles sont de genre masculin.