Projet Pas

eau associatif de proximité et représentatif, l'APF en Midi-Pyrénées agit pour une vraie citoyenneté de la personne déficiente motrice par des actions de représentation, de sensibilisation et de revendication.

Grâce à ses 8 délégations et ses 13 établissements et services, elle propose des activités individuelles et collectives favorisant l'intégration des personnes en situation de handicap dans la société : accueil associatif individualisé, actions d'intérêt collectif, accompagnement au quotidien et vers la vie sociale, scolaire et professionnelle.

Elle rassemble en Midi-Pyrénées plus de 2.000 adhérents, 600 bénévoles et 400 salariés, et est soutenue par plus de 20.000 donateurs.

Bilan personnel

* Mon apport à l’association

Le seul créneau que nous avions trouvé avec cette association se trouvait être le jeudi après-midi de 14H30 jusqu’à 17h. Donc, mon camarade et moi-même avons essayé de nous rendre le plus de fois possible à ce créneau afin de partager des moments avec les personnes de l’APF. En raison de plusieurs activités se déroulant sur le même créneau (comme des rendez-vous pour le TIPE, pour le sport, ou encore pour des révisions de devoirs) nous avons éprouvé une grande difficulté à atteindre 40 heures de présence.

Néanmoins pendant toutes ces heures de présence nous avons pu créer de bonnes relations avec les personnes handicapées qui se rendent chaque jeudi à cette association pour se retrouver. En effet, durant les deux heures et demi où nous étions présent, nous avons pu discuter avec eux, mais aussi jouer et partager des gouter dans la joie et la bonne humeur.

Je ne cache pas que les premières fois, il m’était difficile de m’investir totalement dans mes rapports avec les handicapés. J’éprouvais une certaine difficulté à trouver la bonne façon de réagir face au handicap de chacune de ces personnes. En effet, certaines personnes (notamment les personnes handicapées moteur) avaient du mal à s’exprimer ou à se déplacer, et je ne savais pas très bien comment les aider ou même si je devais les aider. Il m’a donc fallu un certain temps d’adaptation afin de réussir à comprendre comment aider tout le monde tout en les laissant libre d’essayer.

C’est après cette période d’adaptation que j’ai pu créer de vrai rapport avec ces personnes handicapées, et je dirais même qu’il s’est installé un certain lien d’amitié entre nous. Je me souviendrai toujours où lors d’une de nos dernières visites à l’APF, Paul (une personne handicapée moteur) ne voulait pas qu’une autre personne que moi l’aide à remettre ça veste avant de partir. Ou encore, certaines autres personnes se rendant régulièrement à cette association éprouvaient un réel sentiment de tristesse quand on leur annonçait que nous ne pouvions pas être présents le Jeudi suivant pour diverses raisons.

Les personnes que nous avons rencontrées ne peuvent pas réellement profiter de la vie comme une personne en bonne santé peut le faire. Passer du temps avec ces gens, discuter ou encore jouer avec eux en se considérant tous de la même manière leur apportaient de la joie et leur donnaient envie de revenir afin de partager encore plus de moments tous ensembles. C’est dans cet esprit que je pense pouvoir dire que mon apport à cette association était réel.

* L’association m’a beaucoup apporté

Au cours de cette année j’ai pu entretenir des relations avec des personnes totalement différentes de celles avec qui j’avais l’habitude de côtoyer. En effet il ne m’était presque jamais arrivé de côtoyer des personnes handicapées et j’étais loin de m’imaginer à quel point ce genre de contact pouvait être enrichissant.

Ces personnes voyaient la vie d’une toute autre manière que nous, et il était tout à fait remarquable de constater que cette vision était totalement désintéressée de la logique de vie qu’impose habituellement le monde moderne de nos jours.

Discuter avec eux a été très sympathique. Les stéréotypes nous font penser qu’il est parfois difficile de discuter avec eux à propos de sujets de la vie normale, mais j’ai pu remarquer à quel point les idées reçues peuvent être fausses. J’ai même eu l’impression qu’il est beaucoup