Souvenir Pour Les Combatants De La Liberté
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En 1944, ces résistants contribuèrent grandement à l'effort de guerre allié, en fournissant des informations sur les défenses allemandes-un habitant de Bayeux longeait souvent la cote en vélo avec des plans cachés dans son guidon – et en sabotant méthodiquement les communications ferroviaires et téléphoniques.
En mars 1944, de Gaulle décréta que le résistance serait assimilée à l'armée française en tant que Force Française de l'intérieur, ce que les groupes communiste FTP refusèrent. Après la libération, le rôle de la Résistance dans le succès de débarquement fut surévalué , mais il n'en demeure pas moins important.
Qu'est ce que la résistance ?
Nom donné à l'action clandestine menée en France et en Europe par diverses organisations et réseaux pour s'opposer à l'occupation allemande durant la seconde guerre mondiale et parvenir à la libération des territoires. En France, outre leur combat contre l'occupant nazi, les organisations de résistance élaborèrent, au sein du conseil national de la résistance, un programme politique, économique et social qui devait orienté tout l'avenir du pays.
Les différentes formes d’action
- Tracts/ graffiti
- Presse clandestine
- Réseaux d'invasion
- Renseignement
- La BBS et les « messages personnels »
- Sabotage
- Résistance civil
- Combat militaire
Au temps de la guerre, les résistants imprimaient des journaux et des tracts pour informer les autres français, ils sabotaient les voies ferrées pour empêcher les trains d'aller dans les camps de concentration et d'extermination. Ils envoyaient aussi des messages, mais si on les voyait faire ils étaient fusillés, alors souvent un homme surveillait pendant que l'autre envoyait des messages. Les résistants avaient besoin d'armes pour lutter contre les allemands, alors les anglais parachutaient des armes dans des containers pour les résistants . Qui étaient les résistants ? Les résistants étaient des hommes et des femmes de tous âges mais souvent jeunes voire très jeunes.Moins nombreuses que les hommes, les femmes y étaient souvent cantonnées dans des rôles subalternes. Mme Roy a été illustre résistante en Seine et Marne.Ils étaient issus de toutes les couches sociales.Toutes les sensibilités politiques de gauche comme de droite, toutes les sensibilités philosophiques et religieuses étaient représentées au sein de la résistance.Des étrangers ont combattu aux côtés des résistants français: antifascistes italiens, antinazis allemands et républicains espagnols réfugiés en France; immigrés polonais et arméniens; juifs apatrides.Volontaires engagés dans l'action clandestine, les résistants risquaient à tout moment d'être dénoncés, arrêtés, torturés, emprisonnés, exécutés ou déportés. Ils constituaient une toute petite minorité courageuse, qui a suscité à la fin de l'Occupation un mouvement social beaucoup plus vaste, entraînant l'adhésion de la majorité des Français. Quelles était leurs motivations,quand se sont-ils engagés L'engagement dans la résistance a été plus ou moins précoce, dès 1940-1941 ou au contraire plus tardif, en 1943-1944.Les motivation des résistants étaient diverses:refus de la défaite et de l'occupation allemande, refus du régime de Vichy et de la collaboration, refus de la répression et des mesures antisémites, volonté de combattre pour libérer la France.La résistance a revêtu des formes multiples qui allaient de l'attentisme prudent ou l'écoute de la BBC, jusqu'à la l'action directe ( attentats, sabotages ) ou la lutte armée dans les maquis, en passant par les manifestations patriotiques, le renseignement, la diffusion de la presse clandestine, la participation à des réseaux d'évasion, le refus du Service du travail obligatoire (STO) mis en place à la fin de 1942 et au début de 1943 |
La Résistance française comportait plusieurs mouvements et réseaux. Les premiers sensibilisaient et organisaient la population tandis que les seconds s'occupaient plutôt du travail « militaire » (sabotage, évasion, collecte de renseignement, etc.) Voici une liste des principaux groupes de la résistance : Armée secrète (A.S.) ; Ceux de la Résistance (C.D.L.R.) ; Combat (mouvement) ; Francs-Tireurs et Partisans (F.T.P.) ; Front national (communistes) ; Libération-Nord ; Libération-Sud ; Organisation de résistance de l'armée (O.R.A.). |
Le tableau des groupes de la résistance montre les divers groupes de la Résistance Française et les liens entre ceux-ci. La structure évolua pendant la guerre et certains groupes furent démantelés ou modifiés... Les divisions et liaisons entre groupes étaient complexes et plutôt floues pour certains : « [...] l'organigramme était suffisamment complexe pour permettre à chacun de faire ce qui lui plaisait. Mais il avait néanmoins le mérite d'exister, aussi quand tout le monde était de bonne volonté, on pouvait faire avancer les choses. » Lorsque l'Allemagne envahit la France, beaucoup de Français manifestèrent leur résistance à l'occupation de façon passive. Que ce soit en boycottant les commerces allemands, en déchirant les affiches allemandes ou en faisant mine de ne pas comprendre l'allemand, les Français usaient de tous les moyens possibles pour manifester leur patriotisme. Les auteurs de ces actes étaient quelquefois punis mais cela irritait les Allemands et leur faisait sentir qu'on les acceptait très mal. Néanmoins, ces petits actes patriotiques permirent aux Français de garder leur dignité dans un pays occupé par l'ennemi. Plusieurs Français occupant des fonctions publiques (policiers, postiers, téléphonistes, fonctionnaires, etc.) collaboraient discrètement avec la Résistance en leur fournissant des informations ou en les aidant secrètement. |
Les réseaux clandestins de la Résistance n'étant pas invincibles, ils arrivaient que les Allemands capturent un ou plusieurs agents et découvrent une partie du réseau. Pour empêcher les « dégâts » que cela pouvait causer, les groupes de la Résistance pratiquaient le cloisonnement de l'information. Cette technique ne permettait à chaque membre de ne connaître qu'un seul autre membre. Et plus on montait les échelons de la hiérarchie, plus on savait de choses et plus on connaissait de membres. Les Allemands réussirent certaines belles prises en capturant parfois des réseaux entiers. Ils arrivaient que les résistants soient arrêtés puis relâchés. Ils devenaient ensuite des agents doubles en informant les Allemands des actions de la Résistance. Cela était particulièrement utile dans le cas des opérateurs radios qui communiquaient avec l'Angleterre. Les Allemands pouvaient ainsi connaître beaucoup de renseignements sur les autres réseaux ou tromper l'ennemi en envoyant délibérément de fausses informations par l'intermédiaire des agents doubles. Le réseau Prosper, un des plus importants réseaux du S.O.E. fut démasqué en juin 1943. Les Allemands le retournèrent en utilisant le Funkspiel (littéralement « jeu de radio ») avec lequel ils pouvaient utiliser les opérateurs radios à leur avantage. Cela mena à l'arrestation de plus d'un millier de résistants dont 35 agents alliés. On sait maintenant que les Britanniques utilisèrent le réseau Prosper pour duper les Allemands. En livrant les membres du réseau Prosper aux agences de renseignements allemandes, les Alliés purent faire croire à celles-ci qu'ils allaient débarquer au Pas-de-Calais. Cela suscita plus tard une certaine controverse puisque environ 400 résistants sont morts à la suite de l'emprisonnement ou de la déportation vers les camps de concentration allemands. Certains résistants de ce réseau furent aussi considérés comme des traîtres aux yeux de leurs compatriotes puisqu'ils livrèrent, peut-être sans le savoir, d'autres résistants à la Gestapo. Aujourd'hui certaines personnes, dont Jacques Bureau, un des anciens du réseau Prosper, demandent des comptes aux Anglais sur ce désastre... |
En juin 1940, le général français Charles de Gaulle, réfugié en Grande-Bretagne, lança un appel à la résistance depuis les ondes de la British Broadcasting Corporation (B.B.C.). Ce fut la création de la France Libre et le début des Forces Françaises Libres (F.F.L.), toutes deux dirigées par le général de Gaulle. Formées d'environ 7 000 hommes basés en Grande-Bretagne, les F.F.L. comptait plus de 70 000 hommes l'année suivante. Les F.F.L. furent particulièrement utiles lors du débarquement de Normandie puisqu'elles assistèrent les troupes régulières. Beaucoup de résistants ou d'hommes du maquis se joignirent aussi aux F.F.L. vers la fin de la guerre. Le Special Operation Executive (S.O.E.) était un service « secret » britannique créé en 1940 par Winston Churchill. Dirigé par Hugh Dalton, ministre de l'Économie de guerre, ce service s'occupait de la guerre subversive en Europe. Ses principaux
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