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11 09 2001

Mémoire : 11 09 2001. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
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ne réaction de patriotisme compréhensible, la politique de l’Administration américaine a accéléré une tendance à l’unilatéralisme déjà perceptible avant le 11 septembre (refus de ratifier des conventions internationales : comme le protocole de Kyoto, la création de la CPI, ou la convention sur les mines antipersonnel, mesures protectionnistes (agriculture - acier), dévaluation compétitive du dollar de près de 30 % en un an, affirmation d’une nouvelle conception du rôle des Etats-Unis dans le monde : au nom d’une mission providentielle, le recours à des guerres préventives, au besoin en se passant de l’ONU : Ainsi s’exprime le Président Bush dans un rapport intitulé « Stratégie de la Sécurité Nationale », rendu public en septembre 2002 : « Les Etats-Unis sont depuis longtemps favorables à une réaction anticipée lorsqu’il s’agit de répondre à une menace caractérisée visant la sécurité nationale. Plus grave est la menace, plus le risque de l’inaction est grand, et plus il est important de prendre des mesures préventives pour assurer notre défense, même si des doutes subsistent sur le moment et l’endroit de l’attaque annoncée... Les Etats-Unis se réservent la possibilité, le cas échéant, d’agir par anticipation » (The National Security Strategy of the USA publié par la présidence des Etats-Unis). Quelle est la différence entre une guerre préventive et une guerre d’agression ? On peut s’interroger là-dessus : la guerre préventive type, c’est la guerre de 1914. La mentalité néo-impériale dans l’Administration américaine apparaissait déjà dans le rapport Wolfowitz (1992). Celui-ci écrivait que les Etats-Unis devaient à toutes forces éviter l’apparition d’un rival soit en Europe autour du couple France-Allemagne, soit en Asie entre le Japon et la Chine.

3) Cette tendance à l’unilatéralisme crée un réel fossé avec l’opinion européenne et la politique de la France et de l’Allemagne. Dominique de Villepin (30 juillet 2002) : « Une politique de sécurité seule ne peut pas déboucher sur un nouvel ordre mondial pacifique et stable. Pour atteindre ces objectifs, il faut une volonté de paix, des initiatives politiques et des résultats qui recréent l’espoir, sans quoi l’obsession de la sécurité risque d’aboutir à plus d’insécurité ». Telle est l’expérience de la « vieille Europe ». Ce fossé existe également avec les opinions publiques dans le monde entier selon un sondage réalisé par le Pew Research Center de Washington dont les résultats ont été qualifiés par Mme Allbright de « stupéfiants ». Mais la prise de position commune de la France et de l’Allemagne sur le problème irakien, privilégiant une solution pacifique par l’envoi, le maintien sur place, voire le renforcement, de la mission des inspecteurs de l’ONU a constitué, en 2002, un fait politique majeur. Malgré la prise de position dans le Times du 30 janvier 2003 de huit dirigeants européens à contre-courant de leurs opinions publiques, la volonté de la France et de l’Allemagne de ne pas laisser instrumenter le Conseil de Sécurité de l’ONU pour préserver la possibilité d’une issue pacifique a évidemment une importance capitale : car sans l’aval de l’ONU pour préserver la possibilité d’une issue pacifique, l’opinion publique américaine resterait assez réticente quant à l’engagement d’une guerre préventive contre l’Irak. La prise de position des « Huit » obéit visiblement à une instrumentation américaine.

4) Les divergences transatlantiques portent au moins sur cinq points : a) L’appréciation de la menace irakienne qui, du point de vue de l’opinion publique européenne, justifie plus une stratégie d’endiguement (maintien des inspecteurs de l’ONU) qu’une intervention militaire. b) L’inadéquation de la force militaire qui est celle des Etats-Unis à traiter des problèmes de société (islamisme, démocratie, etc.). Ben Laden n’a pas été capturé. L’Afghanistan n’est pas durablement pacifié, la menace d’Al-Quaïda demeure. La démocratie ne peut être importée de l’extérieur. Elle dépend d’abord de facteurs endogènes (tradition politique, développement des classes moyennes, éducation, etc.). L’analogie entre le Moyen-Orient et l’Allemagne ou même le Japon de 1945 n’a pas de sens. Le développement économique de l’Allemagne a commencé avec le Zollverein. La tradition parlementaire y était ancrée depuis près d’un siècle. L’Allemagne était en 1914 le pays le plus avancé de l’Europe avec un mouvement ouvrier particulièrement puissant. L’éclipse de la démocratie n’a duré que douze ans. Quant au Japon, il a choisi dès le milieu du XIXème siècle la voie de l’européanisation (ère Meiji). S’agissant du Moyen-Orient, la sous-estimation du facteur culturel et religieux est flagrante. c) L’appréciation des risques d’une intervention militaire en Irak (avenir de l’Irak - conséquences pour ses voisins -Turquie, Iran-, déstabilisation des régimes arabes modérés, coup de fouet donné à l’intégrisme islamiste, multiplication des germes du terrorisme, regain de l’antiaméricanisme et de la judéophobie). d) La priorité à donner à la solution du problème israélo-palestinien. e) Les non-dits sur les enjeux pétroliers et leur contexte géostratégique et sur le remodelage géopolitique ultérieur de la région.

Qu'est-ce qui a conduit a cette attaque ?

Le 11 septembre 2001, plusieurs attentats frappent les États-Unis sur leur sol. Des terroristes détournent des avions de ligne pour les précipiter sut des bâtiments symboliques : le Pentagone à Washington et les deux tours du World Trade Center de New-York. Faisant appel à une technique meurtrière, médiatique et planétaire. Ces attentats stupéfient le monde entier. Les kamikazes sont de jeunes Saoudiens pour la plupart, islamistes appartenant à une mouvance terroriste, Al-Qaïda, qui organise et finance des attentats partout dans le monde. Tous sont convaincus qu'il faut frapper les États-Unis par tous les moyens au nom de leur foi. Ils interrogent ainsi la place des États-Unis dans le monde. Selon le dernier bilan, 2 819 personnes sont mortes dans les attentats à New York, 189 à Washington et 45 dans l’avion qui s’est écrasé en Pennsylvanie. Au total, 3 053 personnes ont péri dans les attentats du 11-Septembre.

Nous allons donc voire comment les attentats du 11 septembre 2001 ont-ils pu avoir lieu.

Les conséquences :

Diffusés en direct par les télévisions du monde entier, les attentas de New York crées la stupeur. Les États-Unis se révèlent vulnérables sur leur propre sol. Les terroristes ont démontrés leur capacité de nuisance technologique et médiatique. Les guerres classiques entre un ou plusieurs États ne sont désormais plus la menace majeur : on parle de guerres indirectes. Certain redoutent de voir des armes puissantes et donc dangereuses aux mains des terroristes. Les attentats du 11 septembre 2001 demeures un choc mondiale.

Après les attentats, l'ONU a intensifié la lutte contre le terrorisme à l'échelle internationale. En effet le combat contre le terrorisme, du fait de sa dimension internationale, nécessite une collaboration entre tous les états. L’illustration de l’implantation du réseau Al-Qaïda dans un pays isolé diplomatiquement (à cause de son régime islamiste très dure), oblige la Communauté internationale à développer une très forte solidarité pour éviter que des pays comme la Libye ou encore le Liban ne se transforment en des sanctuaires pour le terrorisme.

L’Union européenne soutient d'ailleurs les États-Unis dans cette lutte contre le terrorisme. Le dialogue entre les deux puissances c'est par ailleurs renforcé, en particulier en matière judiciaire et policière.

La lutte contre le terrorisme a également lieu avec d’autres partenaires. Cette coopération se traduit notamment par l’inscription de clauses antiterrorisme dans les accords signés entre la Communauté européenne et les pays tiers.

Le président

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