Atelier : Colonel de Balzac
Étude de cas : Atelier : Colonel de Balzac. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Victoria Cipryk • 30 Octobre 2019 • Étude de cas • 863 Mots (4 Pages) • 616 Vues
Atelier 1 - Le Colonel Chabert
Victoria Cipryk 20025277
Meghan Warwick 20001478
Mikayla Youngson 20001480
Sabrina Fielding 20056073
Dans Le Colonel Chabert, le personnage principal se trouve dans la suite d’un mouvement social, la Restauration, qui a rendu son statut comme colonel sans valeur. Au début du 19e siècle, le mouvement social de la Restauration s’est déroulé en France. Ce mouvement tenait des principes de bases qui apportaient un changement radical sur le système socio-économique et qui ont transformé la culture politique. La valeur n'était plus sur la victoire, les soldats et le sacrifice, mais sur la richesse, le statut sociale/l’arrivisme et la vie bourgeoise (Thibaut, 2014). Quand le colonel est revenu en France après dix années, il apercevait rapidement ce changement de climat social du mouvement de la Restauration et qu’il ne fait plus parti de la classe sociale dominante.
En revenant en France après dix années, le colonel a du mal à participer dans une société qui avait autant changé. Le colonel est choqué d’apprendre que ses valeurs sont maintenant les anciennes valeurs de la société et qu’ils ne mettent plus de valeur sur le sacrifice et la guerre. Il se rend compte de ce changement social quand il apprend que ce n'est pas dans l'intérêt de personne de l’aider à s'intégrer dans la société. De plus, le colonel comprend la gravité de la nouvelle société quand sa femme exprime qu’elle n’a aucun intérêt pour se réconcilier. Comme les autres, Madame Ferraud valorise surtout l’arrivisme, la richesse et la bourgeoisie et donc, en suivant ces principes, il n’y a aucun intérêt de lui aider car elle déjà hérité tout son argent et elle est consciente du fait que le colonel ne puisse pas l’aider à monter son statut social. Le colonel se trouve isolé et éloigné d’une société qui porte des valeurs et des intérêts tellement différents que les siens. “L’ego, dans sa pensée, n’était plus qu’un objet secondaire, de même que la vanité du triomphe ou le plaisir du gain deviennent plus chers au parieur que ne l’est l’objet du pari.” (Balzac 45).
Quand le colonel a exprimé « Par moments, mon nom m’est désagréable. Je voudrais n’être pas moi. Le sentiment de mes droits me tue. Si ma maladie m’avait ôté tout souvenir de
mon existence passée, j’aurais été heureux! » (Balzac 42) Il parle de sa désespérance de se retrouver dans une société qu’il ne connaît plus et qu’il n’y appartient plus. Il exprime qu’il aurait été plus content soit de rester mort, soit d'être revenu avec aucune mémoire de sa vie en étant colonel. Dans ce moment de désespérance, il vient d’apprendre que sa femme s’est mariée pour augmenter son statut social et que Napoléon l’avait donné tous les biens et l’argent de Chabert et donc selon elle et sous la nouvelle mentalité sociale, Chabert ne lui sert à rien.
Dans son œuvre, Balzac utilise les personnages pour montrer le climat social actuel à l'époque de l'écriture. Il y a une représentation forte de la bourgeoisie dans le personnage de Madame Ferraud, car on voit qu’elle est attirée par l’arrivisme quand elle s’est mariée avec un compte pour faire partie de son statut social. Les valeurs du colonel Chabert sont les valeurs les plus pertinentes à l'époque Napoléonienne, mais la nouvelle classe sociale dominante, les bourgeoisies, avait réfuté autant les idéologies Napoléoniennes quand ils ont signé la Charte Constitutionnelle au début du 19e siècle dans l'intérêt d’oublier le passé sous la nouvelle constitution de Louis XVIII (Gallica). De plus, Balzac utilise les personnages pour montrer que les principes que le colonel a réfutés sont les principes actuels de la société au début de 19e siècle et aussi pour illustrer à quel niveau le colonel réfute la nouvelle mentalité que le succès personnel surpasse le succès communal.
...