Biograhie De Jean Moulin
Mémoire : Biograhie De Jean Moulin. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresfecté en février à la base de Marignane et d’acquérir le grade de caporal-chef en mars. Puis ils est nommé au Bataillon de l’Air n°117 en février 1938 et promut au grade de sergent de réserve en décembre.
En 1939, il est nommé préfet d’Eure-et-Loire.
Le Résistant :
Lorsque la guerre fut déclarée, allant ainsi à l’encontre de la décision du ministère de l’intérieur, il pose sa candidature pour entrer à l’école des mitrailleurs. Après sa première visite médicale d’incorporation le 9 décembre 1939, il est déclaré inapte à cause d’un problème de vue. Il exige une contre-visite à Tours où cette fois il est déclaré apte mais le ministère le contraint à conserver son poste de préfet.
Durant l’occupation en juin 1940 il est arrêté par les Allemands car il avait refusé d’accuser à tort une troupe de tirailleur Sénégalais d’avoir décimé La Taye et ses habitants en réalité bombardés par les allemands. Il est donc emprisonné pour refus de complicité avec les allemands et tente de se suicidé avec un débris de verre mais survit de peu et cachera la cicatrice qui en résultera sous une écharpe.
En raison de ses idées de gauche, il est révoqué par le régime de Vichy de Pétain le 2 novembre 1940. Il écrira Premier combat ou il racontera sa résistance contre les nazis à Chartres .
Il retourne chez lui dans sa maison familiale d’où il veut observer les dimensions qu’a pris la Résistance pour ensuite se rendre à Londres pour engager les pourparlers avec la France Libre.
Sous le nom de Joseph Jean Mercier, il passe par l’Espagne et le Portugal pour arriver à Londres le 2 novembre 1940 où il est accueillit par le général de gaule à qui il fait un compte-rendu de l’état de la résistance Française.
Reconnaissant l’intelligence de Jean Moulin, le Général de Gaule le renvoie en France avec la mission d’unifier la Résistance et d’organiser leurs différentes actions (propagandes, renseignements, sabotages et entraide) d’une part, et d’autre part de créer une Armée secrète des forces française libre.
Il est parachuté dans les Alpilles dans la nuit du 1er au 2 janvier 1942 avec des moyens financiers et de transmissions.
Il installera le Grand Centre de la Résistance à Lyon. Il devient Rex délégué du général de Gaule et entreprend sa mission en rencontrant les 3 chefs des principaux mouvements de la Résistance (Henry Frenay pour le Combat, Emmanuel d’Astier pour la Libération et Jean-Pierre Lévy pour les Franc-Tireur) et à installer terrain d’entente entre eux. En octobre il réussi à créer L’AS (Armée Secrète) a partir des forces armées ses derniers et confit son commandement au général Delestraint. Il se sert de son surnom d’artiste, Romanin, comme couverture et ouvre une galerie d’art à Nice. Début 43 il parvient à la création des MUR (Mouvements Unis de la Résistance) en unifiant les 3 grands mouvements.
En février il retourne à Londres faire un compte-rendu au Général de Gaule qui le décore de la Croix de La Libération et le nomme secrètement comme ministre membre du Comité national français et seul représentant de ce Comité en métropole.
Cette fois c’est sous le pseudonyme de Max qu’il revient en France et chargé d’une nouvelle mission : créer le CNR (Conseil National de la Résistance regroupant tous les chefs des mouvements résistants) et d’en devenir le chef ce qui s’avèrera compliqué car il est mal reconnu par les mouvements de Résistance. Il y parvient tout de même et le CNR, reconnaissant dès sa première réunion le Général de Gaule comme son seul chef politique de la France combattante, devient le symbole de l’unité française pour les alliés.
Le général Delestraint arrêté par les Allemands à Paris, il faut trouver un nouveau chef pour l’AS, c’est pourquoi Jean Moulin organise une réunion avec ses dirigeants le 21 juin 1943 à Caluire, dans la banlieue lyonnaise. Ils s’y font arrêté à la suite de dénonciation ou de négligence de la part d’un résistant, nul ne le sait, par le chef de la police de sécurité allemande (SIPO-SD), Klaus Barbie, et ses hommes.
Maison du docteur Dugoujon à Caluire où J.M fut arrêté.
Ils seront tous emmenés à la prison de Fort-Montluc. Il y sera sauvagement torturé et, après identification, transféré début juillet dans une villa de Neuilly où on envoyait les personnalités importantes se faire « interroger » par la Gestapo. Malgré l’horreur des tortures qu’il subira, il ne parlera jamais c’est pourquoi Berlin exigea son transfert.
Jean Moulin mourut dans le train qui l’emmenait en Allemagne, entre Metz et Francfort le 8 juillet 1943.
Il fut inhumé le 11 février 1944 au cimetière du Père-Lachaise, mais le 19 décembre 1964, le 20ème anniversaire de la Libération, ses cendres présumées furent transférées au Panthéon sous la présidence du Général de Gaule. André Malraux, ami de Jean Moulin et héro lui aussi de la Résistance, fit un discours légendaire durant cette cérémonie qui fut classé parmi les plus grands de la République française et qui plaça Jean Moulin au titre de symbole de l’héroïsme français ,
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