Burn Out

mondialisation, le « péril asiatique », mode d’organisation matricielle, concurrence, fusions ou autres restructurations) où les entreprises et ses acteurs sont soumis à des changements permanents entrainant l’émergence de sentiments tels que l’angoisse et le stress.

Les entreprises recherchent des collaborateurs jeunes, dynamiques, beaux, créatifs, flexibles toujours plus performants et innovants. La société rejette les plus faibles et la maladie est considérée comme étant le « politiquement incorrect ».

Effet de la pression -> perte de contrôle, les objectifs ne sont plus atteints, perdant ainsi le sens de leur vie et leurs aspirations.

Les symptômes sont nombreux : fatigue tenace, épuisement, stresse, déprime, démotivation, sentiment d’incompétence, culpabilité, agressivité, cynisme, repli sur soi, dépression, maladies psychosomatiques, TMS). Le burn-out n’est pas considérée comme étant une maladie liée à l’activité professionnelle ou comme l’existence d’une souffrance réelle.

Le burn-out est une réalité qui coute cher.

aux entreprises : réduction de l’efficacité au travail, absentéisme, présentisme, arrêts de travail, turn-over, conflits interpersonnels, problèmes de recrutement, perte d’image.

à la société : dépenses de santé, indemnités chômage.

aux hommes : souffrance physique et morale, déstabilisation familiale, perte d’emploi, suicide.

Mener une politique de prévente du burn-out pour assurer un contrat gagnant-gagnant -> diminuer la souffrance humaine, le nombre d’arrêts de travail, la baisse de production et de performance.

Ce n’est pas irrémédiable, il y a des signes annonciateurs -> prise en charge, guérison pour retrouver du sens à sa vie professionnelle pour repartir sur les bonnes rails.