Dissert

harmonieux, pendant que celui entre les filles de Goriot et plein de jalousie et de hait, on peut le voir clairement dans la phrase suivant : « Restaud a de la naissance, sa femme a été adoptée, elle a été présentée ; mais sa sœur, sa riche sœur, la belle madame Delphine de Nucingen, femme d'un homme d'argent, meurt de chagrin ; la jalousie la dévore, elle est à cent lieues de sa sœur ; sa sœur n'est plus sa sœur ; ces deux femmes se renient entre elles comme elles renient leur père. Aussi, madame de Nucingen laperait elle toute la boue qu'il y a entre la rue Saint−Lazare et la rue de Grenelle pour entrer dans mon salon. ». Un autre amour qu’on peut noter aussi est l’amour de Mme. Couture pour sa nièce Victorine.

Un autre type d’amour qu’on peut apercevoir au cours du roman est l’amour charnel, qui débouche sur une satisfaction d’un désir charnel et sensuel. Un exemple de cette amour est lorsque Rastignac rencontre par la première fois a Mme. De Restaud. « Pour Rastignac, madame Anastasie de Restaud fut la femme désirable ». Lors d’une description, « Eugène sentit donc la fraîcheur épanouie des mains de cette femme sans avoir besoin d'y toucher. Il voyait, à travers le cachemire, les teintes rosées du corsage que le peignoir, légèrement entrouvert, laissait parfois à nu, et sur lequel son regard s'étalait. Les ressources du busc étaient inutiles à la comtesse, la ceinture marquait seule sa taille flexible, son cou invitait à l'amour, ses pieds étaient jolis dans les pantoufles. » Dans cet extrait on peut voir la sensualité de Mme. De Restaud qui attire intensément Rastignac. Dans cet amour, Goriot est présenté d’égale façon, en effet, « Sa femme fut pour lui l'objet d'une admiration religieuse, d'un amour sans bornes. Goriot avait admiré en elle une nature frêle et forte, sensible et jolie, qui contrastait vigoureusement avec la sienne »

L’amour fraternel est un des autres types d’amours qu’on peut trouver dans l’œuvre. On comprend dans cet amour l’amitié et la camaraderie. La rareté de cet amour dans l’œuvre, nous montre vraiment a quel point la société de l’époque est égoïste et intéressé. Le seul vrai exemple de cet amour est l’amitié entre Rastignac et son ami médecin Bianchon. On effet, on peut voir dans quelques parties de l’œuvre comme Rastignac confère ses secrets et doutes a Bianchon on lui demandant conseil. Un extrait de l’œuvre dit ; « Merci, tu m'as fait du bien, Bianchon ! nous serons toujours amis ». Cet amour est aussi demontré par les gens qui sont autour de Rastignac comme le Père Goriot et Vautrin qui lui a sa foi pense que le seul sentiment réel est « une amitié d'homme à homme »

Maintenant qu’on a déjà observé les différents types d’amours présents dans l’œuvre, on va s’intéresser plus spécifiquement aux rôles qui occupent. En effet, l’amour peut être un moyen pour subsister ou dénoter dans la société de l’époque.

Un rôle important qui exerce l’amour lors du roman est avec l’argent. En effet, dans ce monde parisien, l’amour est le moyen le plus utilisé pour avoir de l’argent. La technique est résumé dans la cette phrase : « Une nuit, après quelques singeries, vous déclarerez, entre deux baisers, deux cent mille francs de dettes à votre femme, en lui disant : " Mon amour ! " Ce vaudeville est joué tous les jours par les jeunes gens les plus distingués. Une jeune femme ne refuse pas sa bourse à celui qui lui prend le coeur. » Rastignac pour réussir veut bien d’une part obtenir de l’argent et aussi bien de l’amour. « Rastignac résolut d'ouvrir deux tranchées parallèles pour arriver à la fortune, de s'appuyer sur la science et sur l'amour » Mais cela est très difficile dans cet société. Finalement, Rastignac arrivera. L’argent est vraiment très liée a l’amour dans ce roman, tel est le cas qu’on peut apercevoir que Victoire « héritera de l'amour et de la fortune de son père » si son frère venait a mourir.

L’autre rôle qui exerce l’amour dans le roman et lors de mariage. Un mariage qui en effet et l’union absolue de l’amour est présenté dans le roman comme la souffrance, le désespoir et la trahison. Un exemple sont les deux mariages des filles de Goriot, Delphine et Anastasie qui ses mariages ont été des vrais échecs et qui souffrent