L'ile des esclaves
Fiche de lecture : L'ile des esclaves. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar LOIC BLANC • 28 Décembre 2018 • Fiche de lecture • 1 436 Mots (6 Pages) • 2 814 Vues
L’île des esclaves
- Biographie de Pierre de Marivaux
Marivaux de son vrai nom Pierre Carlet de Chamblain dit Marivaux naquis le 4 février 1688 à Paris et mourut le 12 février 1763 à Paris. Il était journaliste, romancier et dramaturge des Lumières.
Il était originaire d’une famille noble de Normandie. Son père fut dans l’administration de la marine avant de devenir chargé de la monnaie. Marivaux voulait faire comme son père et commença des études de droits en 1710 et obtint une licence de droit en 1721 qu’il n’utilisa jamais.
Il se maria avec une riche fille d’avocat avec qui il eut une fille. Il commença par écrire des parodies. Suite à sa ruine causée par la banqueroute de Law et à la perte de son épouse en 1723, il dut écrire pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa fille.
Il décida donc d’écrire des pièces de théâtre. Il commença par une tragédie classique en V acte Annibal sans grand succès. Il obtint celui-ci avec la comédie Arlequin poli par amour jouée par les acteurs italiens de Luigi Riccoboni. Il aimait bien le jeu de scène de ces derniers et devint leur auteur. Il révolutionna le genre de la comédie sentimentale avec Surprises de l’amour en 1722 et Double Inconstance en 1723. Il écrivit aussi des comédies sociales telles que l’île des esclaves en 1725.
En parallèle, il fonda Le Spectateur français inspiré de The Spectator. 25 numéros parurent entre 1721 et 1724. Il créa également le journal L’indulgent philosophe en 1727 dont il fut l’unique rédacteur ce qui lui permit d’exprimer ses opinions sur des thèmes comme les multiples aspects de l’existence dans la société ou les travers des gens de l’époque.
Il entra en 1742 à l’académie française. Il y prononce des discours comme Réflexions en forme de lettre sur le progrès de l’Esprit en 1744. A cette époque, il ne composait presque plus de pièces de théâtre.
Il fut un écrivain très prolifique entre 1713 à1755 avec presque une publication par an. Il écrivit de nombreuses histoires d’amour comme La surprise de l’amour, La double inconstante ou encore Le jeu de l’amour et du hasard. Il en a écrit tellement qu’un nom commun marivaudage a été tiré de son nom. Marivaudage signifie des échanges de paroles galantes et raffinées. Mais il écrivit aussi des comédies sociales qui critiquent la société comme L’île des esclaves ou l’île de la Raison.
Qu’est ce qu’une utopie ?
Une utopie est une représentation d’un monde idéal sans défaut. Elle est contraire à la réalité. L’utopie est utilisée dans tous les genres littéraires : théâtre, roman, conte. Elle permet aux auteurs de critiquer la société sans être censurés.
Le mot utopie a été inventé par Thomas More pour décrire la société idéale de son livre en 1516. La première Utopie est La République de Platon. La Renaissance a beaucoup utilisé l’utopie qui permettait sous forme de récit de voyage de passer un message politique. Les Lumières n’ont pas limité l’utopie à un genre de livre mais ils ont parfois utilisé l’utopie dans un seul chapitre comme L’Eldorado dans Candide de Voltaire.
- Résumé scène par scène
Scène | Résumés des scènes |
Scène 1 | Arlequin et Iphicrate sont naufragés sur une île. Iphicrate apprend à Arlequin que celle-ci est peuplée d’esclaves affranchis. Il veut donc vite partir alors qu’Arlequin souhaite rester. |
Scène 2 | Trivelin rencontre Arlequin et Iphicrate et fait désarmer ce dernier. Il explique l’histoire de l’île et ses règles : Il s’agit de guérir les maîtres en leur faisant prendre la place de leurs esclaves. |
Scène 3 | A la demande de Trivelin, Cléanthis dresse le portrait d’Euphrosine en sa présence. Elle le fait à travers un long monologue ironisant sur les caprices de son ancienne maîtresse. |
Scène 4 | Trivelin essaye de persuader Euphrosine de reconnaître le portrait qu’a fait d’elle Cléanthis. Au début, elle refuse mais quand Trivelin lui dit que sa condition de vie sera meilleure si elle le fait, elle accepte. |
Scène 5 | Arlequin est joyeux et dit à Trivelin qu’il est content d’Iphicrate. Trivelin lui demande de décrire le caractère d’Iphicrate. Arlequin dessine alors un portrait très péjoratif que Trivelin convint Iphicrate de reconnaître. Celui-ci le fait à contre cœur. |
Scène 6 | Cléanthis et Arlequin font semblant de se courtiser comme des nobles mais ils ne s’aiment pas et décident d’imposer à chacun de leur esclave d’aimer l’autre maître. |
Scène 7 | Cléanthis parle à Euphrosine de l’amour d’Arlequin et lui ordonne d’accepter ces avances ce qui déplait fortement à Euphrosine. |
Scène 8 | Arlequin déclare sa flamme à Euphrosine qui décline sa proposition et fait réfléchir Arlequin par une longue tirade qui est une leçon d’humanité. Ce qui laisse Arlequin sans parole. |
Scène 9 | Arlequin fait part à Iphicrate de la proposition de Cléanthis. Ce dernier refuse et parle du malheur qu’il le touche et de la méchanceté d’Arlequin qu’il considérait comme un ami. Cela convint Arlequin de pardonner à Iphicrate et les deux ré inversent leurs rôles. |
Scène 10 | Cléanthis et Euphrosine voient avec étonnement qu’Arlequin et Iphicrate ont rechangé leur position sociale. Suite à une longue tirade d’Euphrosine qui est admirative des esclaves et s’excuse auprès de Cléanthis, les deux rechangent de positions sociales. |
Scène 11 | Trivelin assiste de loin à la scène. Il met fin à la thérapie et leur donne un bateau pour rentrer à Athènes. Les positions sociales sont de nouveau respectées mais les maîtres ont changé de point de vue. |
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