L'immigration
Cours : L'immigration. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Dyna Blk • 9 Octobre 2019 • Cours • 1 583 Mots (7 Pages) • 534 Vues
Dans une société de plus en plus mondialisée et uniformisée, l’être humain cherche s’identifier et à se démarquer. Étant moi-même immigrante, ma vision de l'intégration des immigrants à notre société a beaucoup changé. Elle a aussi suscité chez moi beaucoup d’émotions par rapport à ce sujet.
L’identité est multiple
La plupart des personnes sont au courant de la difficulté qu’on les immigrants à faire reconnaître leurs diplômes mais ce que vous ne savez pas, c’est qu’il y a encore du racisme qui fait partie de notre société. Je trouve que la non-reconnaissance des diplômes est révoltante. Mais il ne faut pas oublier qu'il existe des immigrants qualifiés aux diplômes acceptés par notre système qui ne trouvent pas d'emploi. Je trouve que les immigrants sont trop souvent victimes de racisme. Sous prétexte qu'il n'a pas la tête de l'emploi ou que son accent est dérangeant, l'immigrant ne sera peut-être pas engagé, je trouve cela épouvantable. On prive des personnes humaines de possibilités de réalisation et d'intégration social, ce qui n'est pas sans conséquence et qui peut- être, au futur aura d’énormes impacts dans la société. Le racisme que peuvent mettre en œuvre les Québécois est un désastre pour l'intégration des diverses cultures à la nôtre. L'exclusion mène au renforcement des communautés culturelles monochromes : le multiculturalisme se solidifie. Ce multiculturalisme, qui favorise la pluralité des cultures qui se côtoient sans se mélanger à d’autres cultures m'apparaît un frein à l'intégration. On touche la resocialisation quand des personnes sont amenés à se relocaliser dans un autre pays ou un endroit différent à sa culture. Et c’est ce qui arrive avec tous les immigrants du Canada. Par exemple, dans mon entourage j’ai pu voir à plusieurs reprises des signes de racisme ou de rejet car la personne vient d’un autre pays. Je trouve qu’en 2019 la société devient de plus en plus multiculturelle, nous sommes tous entourés de groupes différents, nous avons tous des rôles à remplir dans notre société, chacun de nous est important et dans cette phrase je fais allusion à l’anticipation. Nous avons tous nos propres normes et valeurs et unique à notre genre mais nous restons tous les mêmes quoiqu’il en soit de notre pays natal car à la fin no9us somme tous des êtres humains. Mais en fin de compte, les Québécois sont-ils ouverts à l'interculturalité ou leur fait-elle trop peur? Peuvent-ils laisser de côté le nationalisme exclusif dont ils sont issus. Au contact de cultures qui brillent souvent par leur sens de la communauté et de la solidarité, on peut prendre conscience de l'individualisme grandissant de notre société. , Comme on le dit dans le texte La formation de notre identité , « Les recherches indiquent que dans un contexte normal d’insertion, ce ne seront que les petits-enfants de l’immigration qui parviendront à s’intégrer complétement, tellement notre socialisation de base est bien ancrée et celle des enfants d’immigrants pris en sandwich entre deux cultures. » La rencontre avec l'étranger, c'est pourtant une rencontre avec soi et sa culture, permettant de poser un regard neuf sur ce qui nous semble tout naturel. Pour y arriver, toutefois, les préjugés doivent tomber et l'ouverture doit être grande ou sinon on ne pourra pas avancer dans cette société.
La réalité dans la diversité sexuelle et l’identité du genre
Ce n’est pas juste sur le racisme que j’ai réalisé certaines choses, c’est aussi concernant la construction sociale du genre qu’il y a dans le monde. J’ai remarqué que dans notre société on impose trop de chose obligatoire que soit si tu es une fille tu devras faire ça et si tu es un garçon tu devra faire cela. On essai trop d’associer des choses féminines ou masculine à son propre genre. Le garçon a longtemps été le plus attendu lors de la naissance, pour des raisons économiques (travail aux champs, héritage…) ou de pure fierté parentale. Par exemple, moi quand j’étais petite mes parents m’acheter toujours des poupées pour que je joue avec et mon frère des super héros ou des voitures pour qu’il joue avec. Mais au contraire moi je n’ai jamais aimé les poupées, je les trouvés effrayante, j’étais plutôt du genre voiture de course, chose qui n’a aucun rapport avec le terme ¨féminin. Selon le texte Enfance, adolescence, socialisation et sexualité, on dit : « Par exemple, il a été démontrer que les parents décrivent leur nouveau-né de façon stéréotypé selon son sexe. ». C’est ainsi que dès ses premiers pas dans la vie, l’enfant est guidé vers les valeurs dominantes de son sexe biologique, et que l’intégration des stéréotypes masculins et féminins se fait. Une observation que j’ai faite par rapport au rôle du genre qui est inéquitable. Par exemple, dans mon école secondaire les garçons avaient plus tendance à être choisi dans les sports d’équipe ou dans les cours d’éducation en général juste parce que les garçons ont tendance à être plus sportives que les filles, ce qui n’est pas du tout vrai. Cette catégorisation sexuée varie également en fonction des milieux sociaux. Cela dépend d’où tu t’intègres et où est ce que tu vis. De plus j’ai entendu plusieurs genres de stéréotypes encore qui se disent dans cette société tels que : les filles qui portent des jupes courtes sont des filles faciles" , "les garçons ont plus de besoins sexuels que les filles", "un garçon, ça ne pleure pas !" , "les filles sont nulles en mathématiques" etc. On est une nouvelle génération, tous ces stéréotypes-là devraient tous disparaitre à jamais, car notre mentalité à évoluer. Les gens ne comprennent pas que cela pourrait avoir plusieurs conséquences sur les personnes atteintes de discrimination, cela pourrait engendrer plusieurs mauvais impacts sur leur vie. Je tiens aussi à parler des personnes trans ou intersexués, dans le passé je ne comprenais pas vraiment leur mentalité et pourquoi ils se sentaient aussi mal dans leur peau, je trouvais ça plutôt absurde, car on n’a pas éduqué de la même manière mais grâce au cours de sociologie, j’ai un avis complétement différent d’avant. Mon point de vue à réellement changer. Dans ma vie j’ai déjà connu une personne trans, c’était un de mes amis proche, au début je n’étais vraiment pas d’accord avec ce qu’il disait ou ce qu’il pensait, mais j’ai réussi à prendre du recul et à mieux le comprendre. J’ai pu comprendre que les personnes trans vivaient beaucoup de discrimination pouvant même aller jusqu’à la mort, ce qui m’a réellement choqué. Ce n’est pas de leur faute, ils sont nés comme ça et c’est ça que les gens autour de moi ne comprennent pas. Soit parce qu’ils sont fermé d’esprit ou c’est à l’encontre de leur valeur. Ces personnes vivent aussi de l’exclusion social, car soi-disant ils ne sont pas comme les autres et je trouve cela très triste qu’on en arrive à ce point-là. À mon avis l’exploration sexuelle est très importante dans la vie des adolescents car c’est à ce moment qu’ils vont se découvrir. Qu’ils soient gays ou lesbiens, ils devraient tous être traiter de la même manière.
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