Les Fourmis

aitrisée en pensant différemment pour de nouvelles idées. La guerre en est un très bon exemple.

En second lieu, en temps de guerre ou de conflits, il est primordial de savoir penser différemment pour déjouer intellectuellement l’adversaire. Dans le roman, lors de la guerre entre les rousses et les naines, de la page 130-150, les fourmis rousses doivent élaborer une technique d’assaut pour pouvoir abattre les nombreuses naines. Elles décident donc de faire supporter des casse-graines (grosse fourmi lente mais destructrice), chacun par 6 fourmis porteuses, qui sont extrêmement agiles. « Ainsi, les casse-graines, guidant par odeurs leur pattes vivantes, peuvent fondre à grande vitesse sur leurs adversaires et les tailler en pièces avec leurs longues mandibules » (page 132). Avec un peu de coordination cette nouvelle invention était devenue la nouvelle arme secrète de l’armée rousse. La réalité des humains est très semblable à celle que les fourmis dans le roman font face à chaque jour. Il est vrai que nous vivons dans un pays là où il y a peu de violence mais nous sommes tout de même conscients de ce qui se passe autour de nous. Plusieurs personnes sont employées pour penser hors de la boite et inventer de nouvelles armes de guerre. Il est crucial que chaque société se pousse à penser différemment pour ne pas tomber en arrière de la technologie. L’intelligence est un élément très important à posséder lors d’une guerre, fourmi ou humaine.

Effectivement, l’intelligence fourmi et humaine, très similaire l’une de l’autre, est fondamentale pour pouvoir explorer de nouveaux horizons et élargir ses connaissances. Les fourmis, elles, sont toujours à la quête de connaissances et ne se laissent pas faire même si le chemin à prendre est périlleux car elles sont très curieuses, tout comme les humains dans le roman. À la page 233 du roman, le lecteur apprend que 103 683e et 400e ont tellement envie de découvrir ce qui se trouve au bout du monde qu’elles sont prêtes à donner leurs phéromones « laissez-passer » aux fourmis rouges, un rival des rousses ce qui prouve leur intelligence désirant toujours en apprendre plus ou bien tout simplement, un manque d’intelligence. « Le marché est équitable. 103 683e et 4000e savent qu’en donnant de leurs phéromones elles offrent au rouges un précieux laissez-passer pour tous les vastes territoires de la Fédération. Mais pouvoir aller au bout du monde et en revenir n’a pas de prix… » (Bas de la page 233). Sur le coté des humains, l’intelligence est bien présente surtout dans Edmond Wells qui, passionné par les fourmis et leur complexité, a créé un livre nommé « L’encyclopédie du savoir relatif et absolue » dans lequel il a écrit tout son savoir et anecdotes variées. Il a aussi écrit plusieurs réflexions philosophiques que lui-même a rédigé. Pour terminer, l’intelligence chez un être vivant est un vrai cadeau mais peut parfois tourner au malheur.

En conclusion, le roman « les fourmis », premier d’une trilogie, écrit par Bernard Werber est une œuvre fictive qui regroupe plusieurs théories de divers philosophes historiens. Grâce à plusieurs valeurs, la communication; guerre et intelligence, l’auteur a bien réussit