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Les idéologies de l'Eglise

Dissertation : Les idéologies de l'Eglise. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  18 Février 2021  •  Dissertation  •  845 Mots (4 Pages)  •  374 Vues

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Dans un premier ordre d’idée, il est possible de constater que l’importance apportée aux idéologies de l’Église n’est pas la même pour les autres, les mères, que pour les jeunes. D’abord, les mères sont très influencées par l’emprise de l’Église et ses idées conservatrices. Elles sont très croyantes de leur religion et portent une grande importance à sa pratique, au respect des normes et des valeurs de celle-ci. C’est d’ailleurs le cas lors de ce dialogue et de cette didascalie :

- « GABRIELLE JODOIN. Aïe, y’est quasiment sept heures! Le chapelet

- GERMAINE LAUZON. Mon doux, ma neuvaine à sainte-Thérèse! J’vas aller chercher le radio à Linda…

- […]

- Germaine Lauzon branche l’appareil de radio. On entend des brides de chapelet. Toutes les femmes s’agenouillent. […]. » (p.20)

Ce passage permet de mettre l'accent sur le fait que pour les mères, la pratique religieuse est toujours d’une grande importance. Cependant, pour les jeunes, ce n’est pas vraiment le cas. En effet, en comparaison avec leurs mères, les jeunes filles sont beaucoup plus orientées vers des idéologies qui mènent à l'émancipation et la liberté des femmes. En fin de compte, tout ce qui est contre les normes et les valeurs de l’Église. C’est le cas quand il est question des clubs. Pour les jeunes, les clubs sont considérés comme des endroits «ben l'fun» où l'on peut avoir beaucoup de plaisir, alors que les femmes le voient comme un «endroit maudit» :

- « LINDA, GINETTE, LISE. Le diable? Voyons donc! Ecoutez, faut être de son temps! Les clubs, c’est pas la fin du monde! C’est pas pire qu’ailleurs. Pis c’est ben l’fun! C’est ben l’fun, les clubs!

- LES AUTRES FEMMES. Ah! Jeunesses aveugles! Jeunesses aveugles! Vous allez vous pardre, pauvres jeunesses, vous allez vous pardre, pis vous allez v’nir brailler dans nos bras, après! Mais y s’ra trop tard! Y s’ra trop tard! Attention! Faites attention à ces endroits maudits! On s’en aperçoit pas toujours quand on tombe, pis quand on se r’lève, y est trop tard! » (p.58)

Dans un second ordre d’idées, certains comportements que les mères ont quant à la conception du mariage et l'idée d'avoir des enfants sont très différents de celui des jeunes. D’abord, les mères ne sont généralement pas heureuses en mariage, mais elles n’ont pas le choix d’accepter cette condition. Par exemple, selon Rose Ouimet la situation des femmes ne peut pas changer :

- « ROSE OUIMET. […]! Qu’une femme soye obligée d’endurer un cochon tout sa vie parce qu’a’la eu le malheur d’y dire ‘’oui’’ une fois, c’est pas assez intéressant, ça! […]! Quand t’arrives à quarante ans pis que tu t’aparcois que t’as rien en arrière de toé, pis que t’as rien en avant de toé, ça te donne envie de toute crisser là, pis de toute recommencer en neuf! Mais les femmes y peuvent pas faire ça… Les femmes sont pognées à'gorge, pis y vont rester de même jusqu'au boute! » (p.77)

Cela dit, les différents points d’exclamation utilisés dans cet extrait mettent en valeur la puissance du sentiment de frustration qu’éprouve le personnage de Rose Ouimet. Aussi, dans cet extrait, ces paroles nous démontrent bien que les femmes de l’époque n’ont aucune indépendance, qu’elles n’en ont jamais eux et qu’elles s’aperçoivent, du même fait, qu’elles n’en auront jamais. En résumé, elles n’ont jamais eu de liberté.

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