Matisse Et Le Fauvisme
Dissertation : Matisse Et Le Fauvisme. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires, au Musée d’Orsay.
L’œuvre représente sept femmes nues, sur une plage, prenant de thé, sous un coucher de soleil. Cette toile va marquer l’apparition d’un nouveau thème qui se propagera jusque dans les dernières œuvres de l’artiste : l’Age d’Or. Pour la réalisation de cette peinture, Matisse s’est inspiré d’un célèbre poème de Baudelaire : « l’invitation au voyage ».
Au cours de l’été 1904, il loua un studio à St Tropez ainsi qu’un cabanon situé sur la plage des Graniers. Il passait ses journées à peindre et adopta une couleur pure en s’essayant pour la première fois au divisionnisme.
* Luxe I (1907)
“Luxe I” a été peinte par Henri Matisse en 1907 pendant l’hiver. La technique utilisée est huile sur toile. C’est la première technique de peinture qu’il va utiliser. Le tableau original fait 210 sur 138 cm. C’est une des premières grandes œuvres de Matisse. Sur ce tableau nous pouvons voir trois femmes nues, des baigneuses, avec derrière un paysage de campagne et un lac.
Sur cette toile nous pouvons remarquer une combinaison de la tradition et de la modernité. Le décor, le paysage, est une peinture impressionniste moderne. Les trois baigneuses par contre suivent les règles traditionnelles du genre académique du nu. Le corps massif de la femme debout et son regard figé montre l’importance du peintre envers la peinture primitif et surtout la peinture africaine.
Le thème de cette œuvre est l’Age d’or. Ce thème qui est traditionnel évoque une harmonie profonde entre l’humain et la nature. Plusieurs de ses œuvres expriment le même thème comme « Luxe, calme et volupté », analysée précédemment. Matisse partage avec le poète Baudelaire l’idée de son attitude ambivalente face à la modernité. C’est pourquoi Matisse a plusieurs fois illustré des œuvres de Baudelaire.
* Deux danseurs (1937-1938)
« Deux danseurs » est une œuvre créée par Henri Matisse de 1937 à 1938. Contrairement à ses habitudes de peinture d’huile sur toile, cette œuvre n’est pas une peinture, la technique utilisée est du crayon, des papiers gouachés, découpés, punaisés et collés sur du carton. Cette technique est nouvelle et va beaucoup l’inspirer. L’œuvre original mesure 80 sur 64 cm. Nous pouvons y voir deux personnes, un homme et une femme en train de danser. Nous ne pouvons pas distinguer de décors détaillés, voir aucun.
Le thème de cette peinture est la danse. Matisse a souvent utilisé ce thème, par exemple dans le thème de l’Age d’or. Cette œuvre est une œuvre préparatoire pour la réalisation du rideau de ballet Rouge et Noir et Etrange farandole. Matisse recherche à exprimer le dynamisme des mouvements des corps. Il épinglait des morceaux de papiers colorés qu’il ajoutait successivement sur sa toile comme s’il s’agissait de touches de peinture pour obtenir les formes souhaitées. Matisse donnera un nom à cette technique qui n’est encore qu’une méthode de travail, les gouaches découpées.
* Liseuse sur fond noir (1939)
« Liseuse sur fond noir » a été peinte en 1939 par Henri Matisse dans son propre atelier à Paris. Ce tableau fait 92 cm de long et 73 cm de large. Elle est exposée comme pour « la tristesse du roi » au centre Pompidou à Paris.
Nous pouvons retrouver une jeune femme assise sur une chaise, lisant une feuille, située sur une table à côté d’un vase de fleur contenant un bouquet de marguerites de violettes. Se mêlent également d’autres objets tels qu’un miroir ou un dessin de nu accroché sur un mur. Il s’agit vraisemblablement d’une esquisse réalisée pour l’occasion, avec le modèle identique.
* La tristesse du Roi (1952)
« La tristesse du roi » est une œuvre réalisée par Henri Matisse en 1952. Tout comme l’œuvre précédente ce n’est pas une peinture. Ce sont des papiers gouachés, découpés et marouflés sur une toile. La toile originale 292 sur 386 cm. Nous pouvons distinguer, même si c’est plus complexe à apercevoir, un vieillard jouant de la guitare pour apaiser ses maux.
Cette nouvelle technique de gouaches découpées va inspirer Matisse pour ses prochaines œuvres qui seront monumentales. Ce seront les plus grandes compositions classiques.
Pour cette œuvre, Matisse s’est inspiré d’une peinture de Rembrandt, David jouant de la harpe devant Saül, où Saül, un héros biblique, joue de la harpe pour apaiser la mélancolie du roi.
Matisse va superposer deux thèmes principaux dans son œuvre. Premièrement la vieillesse, le regard tourné vers « la vie antérieure », c’est aussi un titre d’un poème de Baudelaire. A nouveau nous pouvons donc remarquer le lien entre Matisse et Baudelaire. Deuxièmement la musique qui apaise les maux, la douleur, l’inquiétude.
Cette œuvre est un autoportrait, le peintre se représente par la forme noire, qui correspond à sa silhouette dans son fauteuil avec les plaisirs de sa vie. Les pétales représentent les notes de musique et une danseuse rend hommage au corps de la femme.
* Porte-fenêtre à Collioure (1914)
« Porte-fenêtre à Collioure » est une œuvre réalisée par Henri Matisse pendant l’automne de 1914. La technique utilisée est l’huile sur toile, c’est la technique qu’il utilisera surtout au début de sa carrière. Les dimensions de la peinture originale sont 116 sur 89 cm. Elle actuellement visible à Paris au centre Pompidou.
Matisse nous propose une peinture d’un dépouillement radical, ce rapprochement à l’abstraction. Seul les volets et les bords sont visibles.
Certains éléments sont très réalistes, comme les raies du volet gauche qui évoquent des fissures. Aussi l’oblique du mur, en bas de la toile nous montre une tridimensionnalité pour représenter le sol de la chambre. Des arbres et la grille d’un balcon apparaissent également mais sont difficilement visible à cause de la couche noire mise lors d’une dernière séance de travail.
Matisse déclare un concept important après la réalisation de son tableau, notamment d’utiliser le noir comme couleur de clarté et non comme couleur d’obscurité. Ce sera pour lui une nouvelle découverte du noir.
* La desserte rouge (1908)
« La desserte rouge » est un tableau d’Henri Matisse de 1908. Elle se trouve actuellement à Saint-Pétersbourg, au Musée de l'Ermitage. Elle fait 180 cm de long et deux mètres de large. Il s’agit d’une huile sur toile.
C’est dans son studio parisien qu’il créa une de ses œuvres les plus importantes où la fenêtre de la salle à manger donnait sur le jardin d’un monastère. Ce tableau était destiné pour la maison d’un riche collectionneur russe : Sergueï Chtchoukine
Le rouge s’impose complètement dans cette œuvre : pour la table à manger et le mur, présent sur la totalité du tableau. En 1908, il va surtout peindre des dalles décorées de vases, de fruits et de fleurs. En affirmant une couleur unique, Matisse va réussir à créer une impression d’espace dans lequel le personnage féminin qui se penche sur le vase pourrait se déplacer et dans lequel la vue perçante sur le jardin semble naturelle.
Cette peinture pose, comme la plupart des œuvres fauvistes pose un problème de fond et de forme. En effet, l’espace suggéré par la chaise située à gauche et la table à manger est rabattu par les couleurs rouges qui se répètent, rayant ainsi la perspective du tableau. Les différents plans de la pièce tendent à se confondre voire à se mélanger pour n’en former plus qu’un. L’espace représenté semble même complètement simplifié : par exemple, la fenêtre ouverte, à gauche de l’excise se confond avec un tableau, rien ne nous permet de distinguer ses deux hypothèses sans explication de Matisse.
Nu bleu (Souvenir de Biskra) (1906)
« Nu bleu » est une œuvre d’Henri Matisse dessinée en 1906 par Huile sur toile. Elle fait 92 cm de long et 140 cm de large. Elle est actuellement visible à Baltimore au Baltimore Museum of Arts.
Matisse a schématisé le corps d’une femme, entourée de végétation et de trois palmiers au troisième plan. Cependant, son corps peut nous paraître disproportionné et sa morphologie se rapprocherait davantage de celle d'un homme : en effet, cette femme nue porte de cheveux court et sa corpulence est très importante quant à ses fessiers et ses biceps. De plus, elle possède de courts cheveux.
Matisse s’est inspiré de son voyage de la même année en Algérie. De Biskra, Matisse reporta plusieurs objets artisanaux avec lesquels il s’est inspiré pour plusieurs de ses œuvres. L’art islamique devient un modèle d’inspiration pour plusieurs de ses œuvres.
3. Analyse complète de tableaux
* Le Bonheur de Vivre (1905-1906)
Introduction :
Cette œuvre s’intitule Le bonheur de vivre par Henri Matisse. Elle a été crée entre 1905 et 1906. Le musée Barnes Fondation à Mérion, une ville qui se situe aux Etats-Unis, expose actuellement cette œuvre magnifique. Cette peinture fait donc partie d’une collection ouverte au public. Les dimensions de l’œuvre originale font 175 sur 241 centimètres. La technique utilisée est l’huile toile.
...