Médecin Malgré Lui

t, n’importe qui lui fera confiance.

En second lieu, Molière décrit la médecine comme étant le meilleur métier. Ce n’est jamais la faute du médecin : << rien ne retombe jamais sur notre dos >> car ils sont très bien vus et reconnus. On les perçoit comme les plus intelligents et surdoués. Dans l’acte lll de la scène 2, Molière utilise le sarcasme pour démontrer que si Lucinde décède, cela ne serait pas si grave pour ces faux médecins : << Si elle meurt, ne manquez pas de la faire enterrer du mieux que vous pouvez >>, une forme d’ironie très déplaisante. De plus, Sganarelle prétend qu’il peut tailler comme il lui plait sur l’étoffe ou il travaille. Par cette métaphore l’auteur banalise les erreurs, parfois fatales, des médecins.

Pour continuer dans la même tournure d’aspect, même s’il ne fond pas du bon travail ils sont aussi bien payés que des experts dans leur domaine. Le faux médecin cite d’ailleurs : soit qu’on fasse bien, soit qu’on fasse mal on n’est toujours payé de même sorte. Sganarelle n’a même pas les compétences requises pour guérir la jeune femme qui est rendue muette et il ose demander de l’argent à Géronte puisqu’il tend la main pour recevoir de l’argent avant même de l’avoir soignée. Ce geste a été répété pas une fois mais 2, << Tendant toujours la main et la branlant, comme pour signe qu’il demande de l’argent. >> Cette insistance démontre qu’il sait qu’il sera bien rémunéré malgré son mauvais travail.

Pour conclure, il est facile de comprendre qu’il s’agit d’une satire de la médecine dans cet extrait de << Médecin malgré lui >>. D’abord il est démontrer que n’importe qui peut être médecin, peu importe leurs erreurs ils seront toujours bien vus et que leur travail n’est pas bien exécuté et que leurs traitements est parfois très douteux. Il serait intéressant d’analyser une autre œuvre de Molière pour voir s’il dépeint aussi bien les réalités sociales de son époque.