Schopenhauer
Note de Recherches : Schopenhauer. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirespartie Supplément au quatrième livre, chap. XLIV (« Métaphysique de l'amour »), p. 358 (texte intégral sur Wikisource)
Que l'on considère, par exemple, le Coran ; ce méchant livre a suffi pour fonder une grande religion, satisfaire, pendant douze cent ans le besoin métaphysique de plusieurs millions d'hommes ; il a donné un fondement à leur morale, leur a inspiré un singulier mépris de la mort et un enthousiasme capable d'affronter des guerres sanglantes, et d'entreprendre les plus vastes conquêtes. Or nous y trouvons la plus triste et la plus pauvre du théisme. Peut-être le sens nous en échappe-t-il en grande partie dans les traductions. Cependant je n'ai pas pu y découvrir une seule idée un peu profonde.
Le Monde comme volonté et comme représentation, Arthur Schopenhauer (trad. Auguste Burdeau), éd. Presses universitaires de France, 1943, t. 2, p. 296
[modifier]Aphorismes sur la sagesse dans la vie, 1886
On ne peut être vraiment soi qu'aussi longtemps qu'on est seul ; qui n'aime donc pas la solitude n'aime pas la liberté, car on n'est libre qu'étant seul.
Aphorismes sur la sagesse dans la vie, Arthur Schopenhauer (trad. J.-A Cantacuzène), éd. Félix Alcan, 1924, chap. V (« Parénèses et maximes », II (« Concernant notre conduite envers nous-même », p. 174 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Nul ne peut voir par-dessus soi. Je veux dire par là qu'on ne peut voir en autrui plus que ce qu'on est soi-même, car chacun ne peut saisir et comprendre un autre que dans la mesure de sa propre intelligence.
Aphorismes sur la sagesse dans la vie, Arthur Schopenhauer (trad. J.-A Cantacuzène), éd. Félix Alcan, 1924, chap. V (« Parénèses et maximes », II (« Concernant notre conduite envers les autres », p. 220 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
[modifier]L'art d'être heureux
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