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oteur : gasoil et eau de mer

NŒUDS ET MATELOTAGE - COURS PROFMARINE.FR

Support de cours (PDF) téléchargeable sur www.ventdularge.com

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Manœuvres de port - Amarrage (voilier)

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GENERALITES SUR LES MANŒUVRES AU MOTEUR

Maîtriser son bateau au moteur implique d’anticiper ses réactions (donc les comprendre) et de jongler avec les différents paramètres locaux (vent, courant et caractéristiques du plan d’eau).

• Une manœuvre ratée a rarement de graves conséquences, même si c’est généralement un moment de stress, d’énervement où il faut supporter la pression du « public » sur le quai. Les risques sont : - Blesser un équipier (importance des consignes de sécurité) - Abîmer le bateau (chandeliers, bordé, étrave, tableau arrière…). - Engager un bout dans l’hélice.

L’appareillage (départ) est souvent plus facile que l’accostage car la manœuvre peut être réfléchie et le bateau préparé tranquillement quand il est à quai. A l’arrivée, la fatigue de la navigation peut réduire les réflexes du skipper et de son équipage. Le cas des catamarans n’est pas repris ici. La manœuvre est simple sur ce type de bateau : les deux moteurs et le couple important entre eux permet de tourner sur place (un moteur en avant, l’autre en arrière, la barre reste toujours au milieu).

NB : Tous les schémas sont faits avec un pas de l’hélice à droite (cas de l’Echappée Belle).

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Manœuvres de port - Amarrage (voilier)

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QUELQUES PRINCIPES A RESPECTER

REGLE D’OR : « ETRE CAPABLE DE RESSORTIR A TOUT MOMENT »

Toujours prévoir un « plan B » en cas de problème. C’est l’intérêt d’arriver en marche arrière : le bateau répond bien en marche avant et permet de se dégager facilement.

PREPARATION : 80 % DE LA MANŒUVRE

Voir la chronologie d’une arrivée au port.

DANS TOUS LES CAS…

Il est indispensable de prendre un bateau inconnu en main dans un espace dégagé pour voir comment il réagit : pas de l’hélice, puissance du moteur, rayon de rotation, fardage... Prendre le temps de réfléchir à la manœuvre la plus adaptée. Toujours aller au plus facile, voire même refuser une place si la manœuvre est trop délicate. Ne jamais improviser en cas de problème : ressortir et recommencer. Choisir la place la plus facile. Repérer les lieux (à pied quand on est au quai d’accueil ou en bateau).

« Moins on va vite, moins on tape fort ». Garder toutefois à l’esprit que la vitesse nous permet de garder un bateau manœuvrant : c’est ce qui fait toute la difficulté de l’exercice par vent fort, qui impose d’arriver vite… Arriver de loin (voire de très loin) permet de tester le comportement du bateau dans les conditions locales et laisse le temps de s’adapter : réaction dans les rafales, dérive avec le courant, etc. A l’arrivée, sécuriser le bateau (possibilité de schinter les chaumards) puis prendre le temps de l’amarrer correctement en fignolant le passage des amarres, etc.

PROTEGER LE BATEAU

COMBIEN DE « CRASH » ONT ETE EVITES GRACE A UN PARE-BATTAGE BIEN PLACE ?

Un équipier (mobile) peut garder un pare-battage « volant » pour adapter son placement en fonction du déroulement de la manœuvre. Ne pas hésiter à prendre des appuis francs (c’est parfois indispensable) si une bonne protection est en place. Un pare-battage mal placé ne sert à rien.

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CHRONOLOGIE D’UNE ARRIVEE AU PORT

Ne jamais prendre une manœuvre à la légère (même dans des conditions faciles), quelques bonnes habitudes et de la rigueur dans la préparation de la manœuvre permet de parer la plupart des « surprises ».

1. AVANT D’ARRIVER AU PORT

Cartes / Bloc Marine / Guide / Photos : se faire une idée précise des lieux (quai d’accueil, dangers, ...). Capitainerie : VHF Ch. 9. Connaître la marée / le courant dans le port : à confirmer avec les bouées de chenal (sillage). Préparer le bateau : dégager le pont / cockpit (déplacements plus faciles, amarres et pare-battages sortis. Préparer l’équipage : chaussure, veille (bouts dans l’eau, surprises diverses), calme et concentration. Tester les réactions du bateau dans un endroit dégagé.

2. AU PORT : REPERAGE DE LA PLACE

Profondeur suffisante ? Type d’amarrage : quelles amarres sont prioritaires ? Bittes, taquets, anneaux, bollard ? Veille des équipiers. Quelle manœuvre est la plus facile ? Comment ressortir en cas de problème (Plan B) ?

3. PREPARATION DE LA MANŒUVRE

- Amarres à poste = - assez longues (gardes et pointe avant notamment) - bien passées (chaumard, balcon) et lovées.

- Pare-battages à poste = - bien placés (hauteur, sens longitudinal), nœuds « gérables » s’il faut les déplacer. - Équipage à poste = - Chaque équipier a compris la manœuvre et le « Plan B » pour ressortir. - Chaque équipier a compris son rôle et sa tâche. - Rappel consignes de sécurité, placements / déplacements au cours de la manœuvre.

4. LA MANŒUVRE : « MOINS TU VAS VITE, MOINS TU TAPES FORT »

Arrivée à la vitesse minimum (en restant manœuvrant). N’écouter personne et ne pas faire confiance aux gens sur le quai (que connaissent-ils ?). Ne pas modifier le plan en cours de route. Ressortir (Plan B) si la manœuvre ne se déroule pas comme prévu, l’improvisation peut mener à l’accident. Mettre le bateau en sécurité puis fignoler l’amarrage ensuite.

5. APRES LA MANŒUVRE

- Débriefing des équipiers : bon déroulement, surprise, réaction, explication à untel... - Boire un coup (c’est mérité).

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GERER SES EQUIPIERS – COMMUNIQUER

On a tous en tête des scènes d’anthologie ou le skipper furieux hurle sur ses équipiers (ou sa femme) qui ne comprennent rien alors que le bateau arrive en vrac.

REGLE D’OR

Le skipper est seul maître à bord, seul responsable de sa manœuvre. Il est entièrement responsable du message et des consignes qu’il fait passer. Il doit s’assurer que tout le monde a bien compris ce qui allait se passer.

CARACTERISTIQUES DU DEBUTANT

Pas de conscience de la difficulté ni des risques. Concentration généralement limitée en rentrant au port (excitation, fatigue, soif...). Difficultés à se déplacer sur le pont. Aucune connaissance des nœuds, de l’utilisation des cordages, des chaumards, etc. Ne comprend pas le langage marin.

SACHANT CELA

Chaque équipier doit être capable de faire un tour mort pour aider à la manœuvre. Veiller à ce que tout le monde porte des chaussures fermées (on ne manœuvre pas en tongs). Faire participer tout l’équipage à la préparation des manœuvres (mise en condition). Rappeler que la manœuvre n’est terminée qu’une fois le bateau amarré. Utiliser les équipiers les plus efficaces aux postes clés. Demander aux équipiers de confirmer quand leur tâche est réalisée (pendille larguée, etc.). Expliquer le déroulement de la manœuvre dans un langage adapté. Expliquer son rôle à chacun et vérifier que le message a été compris.

Tout vérifier, ne faire confiance à personne.

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COMPRENDRE ET ANTICIPER LES REACTIONS DU BATEAU

Les pages suivantes présentent les principes pour comprendre le comportement du bateau. C’est uniquement en pratiquant qu’on arrive à intégrer les réactions du bateau. Un catalogue des différents cas de figure nous paraît inutile, seuls quelques cas particuliers sont repris ici.

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PARAMETRES A PRENDRE EN COMPTE L’EVOLUTION DU BATEAU FONCTIONNEMENT DU SAFRAN LE PAS DE L’HELICE LES « COUPS DE FOUET » TOURNER SUR PLACE LA MARCHE ARRIERE LE VENT VENT DE TRAVERS DEPART SUR GARDE EN VRAC DANS LES PENDILLES

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