Union Monétaire Européenne
Documents Gratuits : Union Monétaire Européenne. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresmiré.Le problème de la remise en cause persiste comme l’illustre bien le document 2 « dans l’austérité, l’ïle reste le modèle du néo-libéralisme. »
2) Illustration par la « gestion malhabile » de la crise
Cependant suite à cette crise ce n’est pas l’absence de régulation des marchés qui est pointée du doigt mais au contraire c’est « l’irresponsabilité de certains acteurs financiers mal encadrés par les pouvoirs publics » (doc. 1) L’illustration la plus significative concerne le cas de la Grèce où l’endettement a été qualifié de faute politique. Afin de donner confiance en les marchés, les responsables politiques sont restés aveugles et n’ont en aucun cas tenté de remettre en cause leur modèle. En revoyant leurs dépenses fiscales, les Etats ont endetté les administration publiques auprès des ménages aisés et des marchés financier ce qui à créer un « effet jackpot » à l’intérieur des Etats. Cette orthodoxie financière de la part des responsables économiques n’est pas une force mais au contraire une menace à la construction européenne.
3) Le pouvoir croissant des banques et en particulier de la BCE
Si les Sociaux démocrates défendent un modèle social, la visée Européenne reste libérale. Ainsi elle cherche a « adapter les sociétés aux exigences de la mondialisation » et à la concurrence. De plus sa politique macroéconomique prive les Etats d’autonomie budgétaire et monétaire. Ainsi il n’y pas d’Europe sociale mais une Europe dynamisée par la concurrence et la finance. Par ailleurs à la suite de la crise, la BCE a donné son feu vert aux banquiers quand au choix du plan de sauvegarde et à l’élaboration de leur bilan. De plus ce sont les seuls à connaître les risques et les produits toxiques internes à leur structure.
Par ailleurs la mission principale de la BCE qui est de veiller à la stabilité des prix et de la masse monétaire l’a conduit à présenter, lors du Week end du 9 mai, le SMP. Cette mesure vite acceptée par les dirigeants témoigne de l’influence de la BCE sur les états européens. De plus ses effets ont permis de rehausser le pouvoir de cette dernière en mettant à l’écart la Commission et le Parlement. Par ailleurs si le Pacte de stabilité à pour but de rassurer les marchés, il n’empêche qu’il se présente comme une prise de risque pour les Etats européens.
II/ UE : une institution prise au piège
1) Une Union monétaire « partie du mauvais pied »
Cette spirale infernale dans laquelle se trouve l’Europe aujourd’hui tire son origine de la création de l’union monétaire. Dès le départ les pays ont voulu préserver leur souveraineté ainsi une union monétaire s’est crée sans union budgétaire et fiscale. Les pays européen s’on parti de l’idée qu’a terme il y aura une convergence vers un grand marché unique au lieu de ça le constat actuel est qur la zone euro diverge de plus en plus. Ainsi c’est une « mondialisation à échelle réduite » qui s’est moise en place au sein de l’Europe, favorisant la concurrence.
2) Entre dépendance et concurrence des Etats
Après le cas Irlandais et Grec ce sont les cas espagnol et portugais qui nécessitent un plan de sauvetage. C’est donc un véritable effet de « dominos » qui s’opèrent et ce à une vitesse déconcertante. Cependant en Europe il n’y a pas de politique conjoncturelle commune ce qui laisse les Etats en concurrence et accroissent les disparités et les déséquilibres entre eux. L’existence d’un véritable budget européen pourrait alors favoriser une « solidarité effective ».
3) Les effets négatifs des mesures prises à l’encontre du déficit public
La volonté de la BCE de pallier de déficit public en réduisant ses dépenses a creusé d’avantage les inégalités et a conduit à un chômage endémique. Bien qu’il est réaliste d’admettre que les plans de sauvetage ont fait « envoler » la dette publique, la récession est antérieure est n’a pas pour fautives les dépenses publiques (doc 2). Au contraire c’est la contre révolution fiscale et la faible croissance économique qui a mené la dette à la hausse. La politique fiscale devient donc alors anti-redistributive et accroît les inégalités sociales.
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