L'Euthanasie, Synthèse Bts
Mémoires Gratuits : L'Euthanasie, Synthèse Bts. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresie, on peut constater qu’il ya des opposants. Stéphanie Hasendahl montre que le ministre de la Santé, Jean-François Mattei, est opposé à toute légalisation et préfère parler d’accompagnement et de développement des soins palliatifs. D’une autre part, Dominique Perben, ministre de la Justice, pense que les technologies modernes peuvent faire en sorte que cela dure très longtemps. À ce propos, on voit bien que les avis sont partagés. Dans l’article « l’Euthanasie divise l’Europe » dans le journal quotidien catholique la Croix écrite par Marie-Françoise Masson le 29 septembre, indique que le socialiste britannique Kevin McNamara demandait le maintien de la loi sur l’euthanasie au nom de la défense de la vie et de la primauté du droit. Il assimile l’euthanasie à un meurtre.
Inversement il reste des partisans à la légalisation de l’euthanasie. Dans l’article de Stéphanie Hasendhal, elle cite que Jean-Paul Dupré, député socialiste, a déposé une proposition de loi sur « le droit de finir sa vie dans la liberté » qui est resté sans suite. Comme l’explique Dick Marty, le Suisse libéral dans l’article de Marie-Françoise Masson qu’il proposait d’inviter les pays du continent Européen à se doter d’une loi encadrant cette pratique sur le modèle des Pays-Bas et de la Belgique. Dans l’article le Monde, Cécile Prieur démontre que M. Leonetti, député UMP, devrait plaider pour un renforcement de la législation actuelle et une plus grande pédagogie sur les droits offerts aux malades en fin de vie.
Ainsi le débat et la législation sur l’euthanasie restent peu stables, l’euthanasie en France reste toujours un sujet tabou.
Malgré la petite progression de la législation sur l’euthanasie, elle touche surtout au niveau des différentes mentalités sur la souffrance inexorable du malade, sur la maltraitance et sur l’ignorance.
Stéphanie Hasendahl raconte dans son article la situation de Vincent Humbert après l’accident. Vincent Humbert qualifie cette vie de « non-vie » de « vie de merde ». Si nous en croyons à la pensée de Vincent Humbert, dans l’article de Cécile Prieur, elle montre que Chantal Sébire pense aussi que la souffrance est impitoyable car elle était atteinte d’une tumeur incurable qui lui déformait cruellement le visage. Quant à Hector Berlioz, il explique que sa sœur a vécu six mois d’horribles souffrances qui lui arrachaient nuit et jour des cris déchirants.
Même si les souffrances restent implacables, ils peuvent y avoir recours à la maltraitance. Hector Berlioz a le regret d’écrire qu’aucun médecin n’a osé avoir l’humanité de mettre fin à ce martyre en faisant respirer à sa sœur un flacon de chloroforme qui consiste à faire endormir la douleur. Cécile Prieur démontre dans « Fin de vie et euthanasie : le débat est-il clos ? » dans le Monde le 22 novembre 2008 que la pratique du « laisser mourir » par arrêt d’hydratation et de l’alimentation a conduit à des dérives, à la limite de la maltraitance.
Si les malades incurables souhaitent mettre fin à leur souffrance par le seul moyen unique : l’euthanasie. Leurs désirs ont été ignoré.
Stéphanie Hasendahl et Cécile Prieur soulignent ensemble que l’ignorance est bien présente. Dans l’article de Stéphanie Hasendahl elle affirme que Jacques Chirac, Président de la République, en 2002, avait rencontré Marie Humbert, la mère de Vincent, et soutenu de ce dernier, sans réponse à la demande de Vincent qui avait adressée au Président de la République une lettre pour lui demander « le droit de mourir ». Enfin dans l’article de Cécile Prieur, elle confirme que Chantal Sébire s’est donné la mort après avoir vainement réclamé de la justice le droit de se faire prescrire un produit létal.
Même si ils ont été ignoré, ils ont pu s’auto euthanasier
...