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Livre : La Jeune Fille à La Perle.

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u boucher Paul, il est rapidement séduit par la timidité et le caractère de Griet, et lui fait la cour pendant de longs mois. Alors que de nombreuses rumeurs courent en ville à propos de Griet, il lui propose de l'épouser si elle quitte sa place de servante. On apprend dans le dernier chapitre qui se déroule dix ans après (en 1676) qu'ils se sont mariés et que Griet a mis au monde deux enfants : Jan, du nom de son père et Frans, du nom de son frère.

- Maria Thins :

Belle-mère de Vermeer et propriétaire de la maison du Coin des papistes, Maria Thins est une femme perspicace et commerçante, qui ira jusqu'à cacher à sa fille Catharina que Van Ruijven a commandé le tableau de Griet à son gendre.

- Catharina :

Catharina est l'épouse de Johannes Vermeer. Impulsive et jalouse, elle a détesté Griet depuis le premier jour, et sa haine ne fera que grandir à mesure que son mari et la servante se rapprochent. En 1666, elle finit par découvrir, avertie par sa fille Cornelia, que Vermeer a peint un tableau de Griet, alors qu'il lui a toujours refusé le droit de poser. En colère, elle tentera de lacérer la toile, mais en est empéchée par Vermeer, et elle chassera Griet de sa maison.

À l'arrivée de Griet, elle avait cinq enfants, et était enceinte du sixième. Elle aura finalement onze enfants de son mari. Un autre au moins est mort dans ses premières semaines de vie, car, étant né le jour où Catharina découvrit l'existence du tableau, il né dans la souffrance sur le plancher de l'atelier.

- Tanneke :

Tanneke est l'autre servante de la maison, sous les ordres directs de Maria Thins. La relation entre Griet et Tanneke est difficile, alternant entre une franche hostilité et une indifférence feinte, principalement en raison de la jalousie qu'éprouve Tanneke envers Griet à cause de sa proximité avec le maître de la maison. Bien que Griet apprenne très vite à gérer le caractère lunatique de Tanneke, celle-ci va devenir de plus en plus hostile à mesure que la relation avec Johannes Vermeer se développe.

Résumé :

L´univers de Griet bascule un jour de 1664 où elle doit devenir la servante d’une famille de catholiques qui vit à Delft dans « le coin des Papistes ». A 16 ans, Griet, fille du céramiste Jan aveugle depuis un accident de travail, pourvoira en partie aux besoins de sa famille grâce aux huit florins par jour qu’elle gagnera en échange des corvées domestiques épuisantes qui vont être son lot pendant de longs mois. Mais Griet est protestante, elle n’a jamais fréquenté de près des catholiques aux mœurs bizarres. Qui plus est, son univers, modeste, se réduit au petit monde des ouvriers et des marchands de viande, le domaine de la peinture lui est radicalement étranger, de même que la vie au quotidien auprès de six enfants ! Les corvées ménagère seront à la hauteur de sa méfiance car pendant deux ans, Griet nettoiera, époussettera les moindres recoins de la maisonnée et lavera des tonnes de linge. Heureusement pour elle, si l’accueil dans cet univers intérieur régi par des femmes (Catharina la femme pondeuse du peintre, Maria Thins sa belle-mère, Tanneke la bonne à tout faire avant l’arrivée de Griet, Cornelia la méchante enfant qui ne cherche qu’à lui nuire), l’artiste qui la reçoit chez lui n’est pas n’importe qui : Vermeer. Un Vermeer habité, pour ne pas dire hanté, par la fièvre créatrice et qui ne recule devant rien pour faire avancer chacun de ses tableaux, Griet l’apprendra bientôt à ses dépens…

Si ce beau roman de Tracy Chevalier fascine, c’est par l’aisance avec laquelle le lecteur se trouve introduit dans la vie austère des familles hollandaises au XVIIe siècle. D’un côté, le dur milieu des petites gens qui ne répugnent point à la peine car pétris de l’idéal protestant ; de l’autre, les difficultés pour un artiste ayant renié sa religion d’origine à nourrir sa famille nombreuse quand il ne fait et vend que deux tableaux par an tout au plus. Le tour de force réside dans l’alternance entre ces deux points de vue, que ne sépare souvent, outre l’immense génie de l’un contre le seul talent des autres, que l’adhésion à un dogme. Des états d’âme de Griet, jeune fille se métamorphosant en femme, servante s’attirant peu à peu d’inédites faveurs du maître, aux inquiétudes des parents en passant par les complots ourdis à leur niveau par chaque protagoniste, La jeune fille à la perle constitue surtout un hommage à l’art de peindre, qui met en particulier l’accent sur la toile éponyme de Vermeer. Un tableau auquel Griet est d’autant plus sensible qu’elle en est le modèle et qu’il va en un certain sens provoquer sa perte ! En effet, Vermeer sollicite au fur et à mesure la jeune fille pour qu’elle l’aide à peindre : si le travail de la servante consiste d’abord dans l’art de nettoyer les objets inscrits dans le décorum de chaque tableau sans les bouger d’un iota, il s’agit ensuite d’aider Vermeer à broyer puis mêler ses pigments en cachette. De prendre part, grâce à « la chambre noire » de son ami Leeuwenhoeuk, à la disposition de chaque toile dans ses moindres détails. Une participation de plus en plus active à l’œuvre qui atteint son

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