Plan Clémence Du Roi Marc
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Sujet posé (SP) : type de travail : analyse littéraire
Texte à analyser : extrait de « La clémence du roi Marc » (titre de l’extrait entre guillemets)
Thème dominant : la clémence du roi
Sens du thème : évolution des sentiments du roi : du désir de vengeance à la clémence
Tonalité : lyrique
Sujet divisé (SD) : grandes étapes du développement :
1) colère;
2) doute;
3) clémence;
4) manifestations de la clémence
+ procédés de style
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Conclusion
a) synthèse (synt) du fond (rappel du thème dominant) et de la forme (rappel des procédés principaux – 2 ou 3) : évolution des sentiments (du désir de vengeance à la manifestation de la clémence) renforcée surtout par les symboles
b) Intention (INT) de l’auteur : la grandeur du roi (justice & bonté)
c) Ouverture (ouv) : en relation avec situation précise : glorifier valeurs féodales de l’époque ( le roi = le + grand)
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Exemple d’introduction (10% de la longueur totale, environ 100-150 mots)
Au Moyen Âge, au temps des chevaliers, des seigneurs, des prouesses guerrières et des serments d’allégeance, naît une toute nouvelle conception de l’amour qui viendra bouleverser les rapports entre les hommes et les femmes. Cette vision du monde trouvera son reflet dans la littérature du XIIe siècle : dans le courant courtois, la dame devient suzeraine, l’amant son vassal. C’est ce qu’enseigne, encore aujourd’hui, le roman courtois Tristan et Iseult reconstitué en français moderne par René Louis à partir des versions d’époque de Béroul et de Thomas d’Angleterre. Pour les besoins de cette analyse littéraire, un extrait tiré du chapitre « La clémence du roi Marc » a été choisi. Il s’agit du moment où le roi découvre les deux amants fugitifs endormis dans la forêt. Traité dans une tonalité lyrique, l’extrait reflète l’évolution des sentiments du roi qui vit toute une gamme d’émotions qui vont du désir de vengeance à la plus douce clémence. Ainsi, les procédés narratifs et lexicaux, les figures de style et les symboles relevés dans le texte permettront de mettre en relief ses quatre parties : la colère, le doute, la clémence et, enfin, la manifestation de la clémence du roi.
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Exemple de paragraphe de développement (1ère partie) : 80% de la longueur totale, chaque paragraphe d’environ 250-300 mots)
La première partie de l’extrait (l.1 à l.9) révèle la grande colère du roi. Ayant découvert les amants endormis dans la forêt, Marc se laisse envahir par un désir de vengeance implacable. Le serment qu’il prononce à deux reprises en fait foi : « Que je meure si je ne les tue! » (l.5) Cette exclamation, qui dévoile son sentiment profond, est mise en évidence puisqu’elle constitue la seule phrase en discours direct de toute la partie. De plus, elle est doublée d’une figure d’insistance, l’hyperbole, qui en exagérant, prouve que la colère du roi est à son paroxysme. Aussi, le champ lexical de la menace confirme la violence qui anime le roi : « dégrafa son manteau » (l.1), « bras libre pour manier son épée » (l.2), « vengeance » (l.4), « jura » (l.4), « Que je meure si je ne les tue » (l.5), « ordonna » (l.5), « s’avança » (l.7), « l’épée haute » (l.7), « frapper » (l.9). Ce vocabulaire affirmatif montre aussi que le roi est sûr de son bon droit : il est prêt à venger son honneur afin de retrouver sa dignité. Enfin, deux procédés lexicaux viennent renforcer l’idée de vengeance : telle l’épée de Damoclès, « l’épée haute » (l.7) est le symbole de la menace réelle qui plane sur les amants sans défense, tandis que « le bras libre » (l.2) pour frapper rappelle le bras de justice, symbole de la toute-puissance royale sur la vie de ses sujets. Bref, tous les procédés de style laissent croire que Tristan et Iseult n’échapperont pas au courroux impitoyable du roi Marc. Cependant, la partie se termine sur l’unique interrogation du narrateur dieu « Va-t-il les tuer? » (l.9) qui, en plus de créer le suspense, annonce déjà le questionnement du roi qui s’ensuit.
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Exemple de conclusion (10% de la longueur totale, environ 100 mots)
Enfin, dans l’extrait de « La clémence du roi Marc », les symboles jouent un rôle capital dans l’évolution des sentiments du roi : certains font en sorte d’apaiser sa colère, tandis que d’autres illustrent le thème de la clémence manifestée
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