Sujet Stuart Mill
Dissertations Gratuits : Sujet Stuart Mill. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresue nuisance commise sur autrui ou chaque action qui constitue une nuisance pour autrui peut être considérée comme un délit ou encore un crime. Dans ce cas là, l’usage de la force est nécessaire pour que cet individu cesse cette nuisance. Grâce à cela, on protège non seulement l’individu atteint par cette nuisance mais aussi la société qui ne veut pas être elle aussi atteinte par autrui. Mill dit seulement que l’usage de la force est nécessaire pour protéger les citoyens de comportements nuisant et dangereux. L’usage de la force doit donc être dans la nécessité d’une telle protection.
La seconde phrase du texte montre bien dans quelle réflexion se texte a été écrit. Cela critique toutes les législations qui voudraient tout d’abord punir les actions commises à autrui (le vol…), mais aussi les actions commises contre soi même, les nuisances à soi même, comme par exemple le suicide, des pratiques insensées ou encore des pratiques qui ne nuisent qu’à nous même. La liberté qu’il s’agit de défendre dans cet extrait et non seulement la liberté de penser mais aussi de faire ce que l’on veut de sa vie. Peut-on interdire le suicide ou encore la prostitution, seulement parce que ce sont des pratiques qui nuisent à ceux qui les mettent en œuvre ? L’Etat peut-il considérer ces pratiques comme des délits ? Si c’est le cas, il sort du cadre décrit par Mill. L’Etat règle alors les relations entre les Hommes, mais aussi celles que nous avons à nous même. Dans cet extrait, pour Mill, la liberté des individus est plus importante que de passer son temps à se préoccuper du bonheur ou de la santé.
Il faut maintenant s’arrêter sur la position de Mill. On a compris que son raisonnement s’appuie sur une réflexion assez forte de la liberté individuelle, qui sera développée à la fin du paragraphe. Les questions sur le rapport à soi même sont nombreuses. Peut-on laisser les gens faire n’importe quoi, à condition qu’ils ne nuisent pas à autrui ? Peut-on faire la différence entre ce qui nuit à soi et ce qui nuit à autrui ? On peut, et Mill semble lui aussi que cela est possible.
Pour Mill, la liberté constitue une des premières valeur pour l’Etat. Pourtant elle n’est pas si première que cela, puisqu’elle est limitée par la non nuisance. Ce principe définit précisément ce qu’est la liberté, pouvoir faire ce que je veux, sans nuire à autrui. Pour Mill la définition de liberté repose entre société et individu. A partir du moment où on ne nuit à personne, donc où je ne nuis pas à la société ou à un de ses membres, on est libre, quoi qu’on fasse. Cela suppose que notre action est indépendante et fondée par rien d’autre que par notre volonté. Si nous sommes consentants de nos actions et si les conséquences de nos actions de nuisent à personne, alors nous faisons ce que nous voulons.
Ne sommes nous pas toujours déterminés et dépendants ? La liberté est-elle toujours à l’origine de nos actions ? Pas forcément, on peut être poussés au suicide comme on peut être poussés à se droguer etc… Une des oppositions massives, nous n’agissons jamais en mérite de la liberté. Mais dans son texte, Mill montre que ce n’est pas toujours la situation dans laquelle nous nous trouvons. Sa thèse montre que peu importe les faits.
Pour Stuart Mill, une société, une communauté ou un Etat civilisé, c’est donc un Etat qui met au centre la liberté individuelle et qui constitue comme frontière de cette liberté la non nuisance. Cet Etat suppose d’abandonner toutes les lois libres
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