Synthese De Sartre, l'Existentialisme Est Un Humanisme
Mémoire : Synthese De Sartre, l'Existentialisme Est Un Humanisme. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirese limite à la condition de l'homme sur terre, à commencer par le fait qu'il doit mourir un jour. Ce n’est pas du tout la même chose. L’existentialiste se considère comme un optimiste puisque sa philosophie est celle de l’action. Seule l’action contribue à le définir et rien d’autre. Alors que, dit Sartre, le naturalisme de Zola fait de l'homme un être dominé par des gênes, par un milieu social, par une passion etc. C’est à dire un homme sans liberté. Les existentialistes n'admettent pas le pouvoir des passions. Ils se limitent à dire que la passion est un choix comme un autre fait par un être qui a décidé de la vivre. Chez Sartre, tout repose sur le choix, chacun est libre. L'homme est donc aussi responsable de ce qu'il est et il ne peut pas dire que le sort était contre lui, que ceci ou cela l’a empêché de faire ce qu'il voulait vraiment. Mais l’homme n’est pas responsable que de sa propre subjectivité : il est aussi responsable de tous les hommes. Selon Sartre, tout acte accompli par un homme contribue à définir l'homme en général. De là peut naître une certaine angoisse chez l’homme, devant un choix ou un acte. Mais c’est inévitable, car chaque acte est un choix et le fait de ne pas choisir est tout autant un choix. L’homme ne peut donc pas échapper à ce dilemme. Ces actes ont un poids, car ils engagent les autres hommes. En cela l’existentialisme est bien un humanisme. L’homme, à chacun de ses choix, est bien obligé de se demander ce qui se passerait si chaque homme faisait comme lui. Tenter d'échapper à cette question relève totalement de la mauvaise foi. Dans la pensée de Sartre il n’est pas question de se réfugier derrière une quelconque lâcheté naturelle. On n’est pas lâche par nature, comme on n'est pas héros par nature. On n’est lâche que par les choix faits à chaque occasion, comme on n’est héros que suite au choix fait quand il se pose. On n'est pas héros à vie, prédéterminé !. Pour la morale laïque, Dieu n'existe pas, mais il reste une morale nécessaire et qui existerait à priori. Cela revient à dire que Dieu n’existe pas, mais que rien n’est changé. Pour l'existentialiste, cela ne se peut. Si Dieu n'existe pas, avec lui disparaît le bien à priori puisqu’il n'y a pas de conscience infinie et parfaite pour le concevoir. En outre, il n'y a pas de déterminisme et l’homme n’a donc pas d'excuses. Il n'y a pas non plus de valeurs ou un ordre qui légitimeraient nos choix et notre comportement. L'homme est responsable de ses choix. Selon Sartre, c’est cela qui dérange le plus dans l’existentialisme : le fait d’être seuls responsables de ce que nous sommes. L’homme ne peut pas non plus compter sur des générations futures qu’il ne connaît pas. Comme il n’existe pas de nature humaine, il ne sait pas ce que ces hommes feront de leur liberté. Ce n’est cependant pas une raison pour ne pas s'engager. Il faut être capable de s’engager et d'agir parce qu'il n’y a de réalité que dans l’action. Pour Sartre, sa philosophie est optimiste car l'homme a sa vie en mains, il en fait ce qu'il décide d'en faire. Ceux qui veulent se cacher cette liberté au nom d'un quelconque déterminisme sont des lâches pour lui ! C’est une philosophie de l'action, sans déterminisme, et elle est collective parce que la vérité sur soi passe par l'autre. Il y a une universalité de l'homme, mais non déterminée. Elle se construit sur base des actes et des
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