Synthèse Bts De Français "Les Dangers De La Route"

3, information donné dans le graphique de L'AFP publié dans Libération.

Les automobilistes dénient souvent toutes implications ou responsabilités dans un accident de la route selon J-J Delfour et J-M Normand. Ce dernier nous précise d'ailleurs que 80% des conducteurs s'estime bien conduire. A. Ricou nous illustre se chiffre par un exemple concret : Pierre, roi du volant, pense avoir la totale maitrise de son véhicule et ne pas être un danger pour les autres même à 200km/h. Alors, face à cette inconscience la réglementation s'est fermement durcit depuis 1981, comme le montre le document de l'AFP.

Mais le prévention se fait aussi en amont,comme le souligne J-J Delfour, par des publicités censées faire réfléchir, et où l'on voit la violence des terribles accidents qui peuvent détruire une vie en quelques secondes. Mais, comme l'explique A. Ricou, il y a aussi des stages de sécurité routière, pour les « fous du volant » afin de dissuader une conduite pouvant conduire aux accidents.

Face à de tels constats, et à ses chiffres qui font peur, il est nécessaire de comprendre le comportement de l'automobiliste.

En effet, les automobilistes français sont de mauvaises foi. D'après J-M Normand, le conducteur renie toujours ses fautes pour « renvoyer la balle », à l'autre automobiliste, au passant, au vélo … propos que vient soutenir J-J Delfour en traitant le conducteur d'irresponsable.

Il existe pourtant un code de la route et des règles à respecter. S'il y a autant d'accident, ces parce que ces dernières sont souvent bafouées. La première étant la vitesse, bien que la législation soit stricte à ce propos comme la montre le document de l'AFP, puisque par exemple en janvier 1983, on décide de réduire la vitesse autorisée par temps de pluie. Pourtant, J-M Normand, explique que bon nombre de personne refuse de lié ces deux mots, vitesse et accident. Et A. Ricou, nous l'illustre avec l'exemple de Pierre qui conduit à 200km/h et qui ne se considère pas comme dangereux car il se dit avoir les réflexes appropriés. Pour lui, la vitesse est devenu une drogue, un moyen de prendre du plaisir et de se laisser aller, preuve que la conduite affecte même au niveau social. D'ailleurs, J-J Delfour nous explique que le conducteur au volant devient agressif et jaloux, dans un état second, et il compare la route à une sorte de jungle.

D'autres infractions au code de la route peuvent être mortelles, comme le non port de la ceinture de sécurité, obligatoire à l'arrière depuis Décembre 1990, selon les statistiques de l'AFP. En effet, J-M Normand s'indigne que cette ceinture ne soit pas encore un automatisme pour les trajets cours ou à l'arrière. L'alcool ou la prise de stupéfiant au volant reste un des risques d'accident le plus important. Il est d'ailleurs très réglementé, comme le montre le graphique de l'AFP, par plusieurs lois, en 1983, 1995 et 2001. Mais, selon J-M Normand, il s'agit d'un des seuls risques dont les conducteurs ont pris conscience. Vitesse, non port de la ceinture de sécurité et alcool au volant font donc partis des risques majeurs pour avoir un accident de voiture. Et c'est ce qu'on appelle aussi de la délinquance routière.

Cette délinquance s'exprime même chez le plus honnête des citoyens comme le fait remarquer J-J Delfour. Et même si les sanctions sont de plus en plus sévères comme le montre l'analyse de l'AFP, il est difficile de prendre les conducteurs sur le fait. En effet, ces délis sont le plus souvent invisibles et inapparents, à moins qu'il n'y ai un accident ou la police aux alentour, comme le prouve J-J Delfour. La délinquance routière est donc très facile et souvent impunie, donc réitéré logiquement par le conducteur.

Les dangers sur la route, tel que les accidents pouvant conduire à la mort, sont bien présent aujourd'hui en France. Ils sont dû principalement à des violations trop nombreuses du code de la route : excès de vitesse, alcool au volant … et a une inconscience du danger par les automobilistes. Pourtant les réglementations et la prévention routières se sont renforcé ses dernières années.

ECRITURE PERSONELLE

En 2002, Jacques Chirac, décide de consacrer une partie de son budget à la sécurité routière, face aux chiffres alarmants de 7720 tués sur la route en 2001. Depuis les mesures sont draconiennes et ont permis une baisse des décès de 43%. Alors, que pensez des mesures prises en faveur de la sécurité routière?

D'abord, elles ont été nécessaires pour réduire considérablement le nombre de morts sur les routes, mais cela n'empêche pas qu'au volant on est seul à avoir le pouvoir de décision.

Le nombre de morts sur la route est plutôt effrayant, et pourtant, il a été bien pire. Les mesures de sécurité routières ont été plus que tardives en France. En effet, en 1973, il été possible de rouler jusqu'à 100km/h sur une route normale et la ceinture de sécurité n'a été obligatoire à l'arrière qu'en 1990 ! Ces dates sont plutôt surprenantes, et on comprend alors mieux les 16 445 tués sur la route en 1970. Heureusement, depuis une décennie, on c'est préoccupé de la sécurité routière, et l'Etat a pris le parti de diminuer le nombre de mort à tout pris. C'était vraiment nécessaire et efficace, car en 2006, on comptabilise 4703 morts, chiffres nettement en baisse. Les mesures ont été nombreuses : installation des radars automatiques, possibilité de confisquer le véhicule en cas d'excès de vitesse supérieur à 50km/h au dessus de celle autorisée, augmentation de retrait de points sur le permis, et même de retrait de permis … Ceci a conduit les conducteurs a se méfier, et a avoir peur de se faire prendre, ainsi, ils ont réduit leurs vitesses moyennes de 10% en 5 ans.

Mais, les mesures ne s'arrête pas là. L'Etat a lancé toute une campagne de prévention autour du risque d'accidents mortels sur la route. Ainsi, par des spots publicitaires chocs, où l'on voit des images d'accidents violents, la prévention a été efficace. Le but étant de montrer qu'en quelques secondes, on peut perdre la vie, où tuer quelqu'un qui n'avait rien demander. Le but est que ces réglementations deviennent des automatismes, comme mettre la ceinture dès que l'on fait un trajet, même s'il est court. Ce qui est nécessaire, c'est que le conducteur comprenne de soi-même, que les risques sont importants, et que rouler 10km/h au dessus de la vitesse autoriser ne va pas lui faire gagner plus de temps, ou au mieux quelques minutes. Mais, dans cette société actuelle, où tout doit aller vite, ce message n'est pas forcément facile à faire passer. Dans la même lignée, le téléphone portable est utilisé trop souvent en voiture sans kit main libre, parce qu'il faut gagner du temps à tout pris et peut provoquer des accidents. Le travail de prévention est donc laborieux, mais c'est chez les jeunes, qui n'ont pas encore le permis, que les intervenants se tournent souvent. En effet, il est nécessaire de prendre des mesures pour que les mentalités changent et que les erreurs des parents ne soient pas répercutées sur les enfants.