Synthèses SES - action publique pour l'environnement
Synthèse : Synthèses SES - action publique pour l'environnement. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar carlaSM • 17 Février 2021 • Synthèse • 929 Mots (4 Pages) • 549 Vues
Swane Raynaud, T1
Synthèse SES
Quelle action publique pour l’action publique ?
Avant les années 60, on ne se préoccupait pas vraiment des problèmes environnementaux, on ne se posait pas vraiment la question. Les questions environnementales émergent en 1970 en même temps que le développement durable. Ce dernier, développé par Gro Harlem Brundtland en 1987, est l’exploitation des ressources terrestres par les générations actuelles sans compromettre celles des générations futures. Les questions environnementales ne sont pas des problèmes publics, c’est-à-dire un problème qui suscite l’intérêt d’autorités publiques, par nature puisqu’elles émergent en fonction de différentes facteurs historiques, politiques, culturels, économiques… et peuvent être inscrits dans l’agenda publique qui désigne l’ensemble des problèmes perçus comme appelant un débat public et une intervention des autorités politiques légitimes.
Il existe plusieurs acteurs qui permettent d’agir pour l’environnement tels que les scientifiques, les institutions publiques (l’Etat) et les ONG. Les relations exercées entre ces différents acteurs jouent un rôle important dans la lutte contre le réchauffement climatique même s’ils peuvent entrer en conflits par intérêts divergeant, ils peuvent tout de même coopérer. L’opinion publique est en générale influencée par les ONG donc l’Etat prend des mesures favorables aux ONG. Ces dernières sont toutes différentes par leurs tailles, leurs ressources financières, leurs idéologies, leur statut juridique, certaines sont dépendantes de l’Etat tandis que d’autres sont indépendantes.
De même qu’il y a différents acteurs, il y a différentes échelles d’actions. En effet, le climat étant un bien commun et la lutte contre le réchauffement climatique est un bien public, différentes échelles d’actions sont mises en place comme l’échelle locale, nationale, internationale ou encore mondiale. Entre alors en jeu le principe de subsidiarité, c’est-à-dire qu’on attaque l’action à différents niveaux, si le niveau est compétent on n’a pas besoin de passer au niveau au-dessus, tandis que si le niveau n’est pas compétent, on règle l’action au niveau au-dessus.
Nous avons précédemment abordé le terme de bien commun qui est un bien rival et non excluable et de biens publics qui concerne des biens non rivaux et non excluables, il y a aussi des biens rivaux qui sont rivaux et excluables. Nous pouvons parler de la théorie des biens communs développée par Garrett Hardin, qui est un phénomène de surexploitation, un bien est excluable lorsqu’il est limité à celui qui est disposé à payer et il est rival lorsqu’une personne qui l’utilise empêche une autre de l’utiliser. Pour remédier à cette tragédie on peut mettre en place des biens de propriétés privés qui permettent d’éviter la surexploitation ou encore la mise en place d’une propriété collective avec les institutions qui permet de développer la gestion des biens communs. Un autre facteur du réchauffement climatique concerne les émissions importantes de CO2 qui commencent à se stabiliser grâce au protocole de Kyoto qui est donc une stabilisation des émissions de CO2 dans les 5 ans pour ensuite les diminuer, il s’agit d’augmenter les règles pour baisser le réchauffement climatique. Cependant, certains pays en sont des passagers clandestins.
Les émissions de CO2 se traduisent notamment par l’augmentation des gaz à effets de serre dû à l’activité humaine, et si on ne fait rien pour limiter celle-ci, il y aura alors un coût sur l’activité économique ainsi qu’une destruction du capital et une baisse de la production agricole. Ainsi, nous allons chercher à internaliser les coûts sociaux des émissions de gaz à effets de serre. L’idée est d'instaurer un coût privé pour l’usine pour qu’elle tienne compte du coût social en mettant en place différentes mesures:
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