Un Invento Sin Futuro
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Dès les premiers temps de sa vie, nous le contraignons à manger, à boire, à dormir à des heures régulières, nous le contraignons à la propreté, au calme, à l'obéissance ; plus tard, nous le contraignons pour qu'il apprenne à tenir compte d'autrui, à respecter les usages, les convenances, nous le contraignons au travail, etc., etc. Si, avec le temps, cette contrainte cesse d'être sentie, c'est qu'elle donne peu à peu naissance à des habitudes, à des tendances internes qui la rendent inutile, mais qui ne la remplacent que parce qu'elle en dérivent. » Transition : Cela signifie-t-il que le concept d'humanité ne peut être que relatif ? 3. La culture rend plus humain, l'humanité comme moralité a) La culture permet de se donner des fins autres que les fins naturelles Kant, Critique de la faculté de juger, §83, traduction Alain Renaut. « Si, désormais, il faut trouver en l'homme lui-même ce qui doit être, en tant que fin, accompli par sa connexion avec la nature, il peut seulement d'agir d'un bien ou d'une fin telle qu'elle puisse elle-même être réalisée par la nature dans sa bienfaisance, ou bien l'aptitude à toutes sortes de fins pour lesquelles la nature (extérieurement et intérieurement) pourrait être utilisée par l'homme. La première fin de la nature serait le bonheur, la seconde la culture de l'homme. » Kant montre ensuite que pourquoi cette fin ne peut pas être le bonheur, avant de conclure : « En ce sens, seule la culture peut être la fin dernière que l'on a des raisons d'attribuer à la nature vis-à-vis de l'espèce humaine (...).
montrer que la culture nous rend plus humain II) montrer le contraire Il nous a dit qu'une troisième partie était possible, mais qu'elle n'était pas obligatoire, et qu'il nous la montrerait en cours. Voici mes arguments: I) -la culture, par définition, rend l'Homme plus humain, puisque c'est celle-ci qui fait l'identité de l'Homme, en transformant sa base naturelle pour en faire un être fin et subtile -Les 4 dimensions de la culture (technique / symbolique / sociale / idéologique, selon Malinowski) le langage/dialogue, ainsi que la vie en société permettent à l'Homme d'échapper à ses instincts naturels - l'aspect idéologique contribue lui aussi au développement de l'humanité (ex les 10 commandements sacrés, qui interdisent notamment de tuer son prochain) - Culture a une faculté d'intégration, de rassemblement (coopération, entraide au sein des groupes culturels) II) - Si elle peut intégrer, la culture peut aussi rejeter => violence - La culture n'est pas un rempart à l'inhumanité (Ex les doctrines nazi sont une forme de culture
La culture sera donc un héritage que chaque homme recevra de ses ancêtres. Celle-ci lui permettra de s’intégrer dans la société, de s’épanouir avec une bonne santé mentale, de pouvoir communiquer avec le monde qui l’entoure, de partager et de construire sa vie. Elle lui permettra également de bénéficier de connaissances déjà acquises par nos ancêtres et ainsi d’en retenir les erreurs afin de ne plus les commettre. Ainsi la culture rend plus humain car elle enseigne et l’homme apprend à vivre mieux, à comprendre. Par exemple, le Racisme semble plus lié à une mauvaise culture qu’à une véritable haine de l’homme.Pour Freud « aimer son prochain » n’est pas naturel mais culturel. C’est aussi ce qui a permis à l’homme de s’écarter de l’animal, puisque aimer son prochain, se forcer à être aimable, serviable, répond à la définition de ce qu’être humain. Ainsi l'homme va avoir un réflexe d'entre aide. Dans les pires difficultés, il iravoir son prochain pour demander de l'aide et vice versa.Comme autre élément permettant de montrer que la culture travaille à rendre l’homme plus humain, nous avons l’exemple du nouveau né qui à...
La culture désigne au sens large tout ce que l’homme acquiert par l’intermédiaire d’un groupe social déterminé, tout ce qui est transmis par le langage, les coutumes, l’éducation et même -de manière implicite- les gestes, les attitudes ou les règles de comportement. Il est très difficile chez l’homme de déterminer quelle part revient à cette culture acquise et quelle part appartient à une nature innée, une hérédité aux contours mal définis. Dire que la culture dénature l’homme, c’est en effet supposer une nature première, une essence de l’homme qui le distinguerait des autres êtres de la nature. Le mot nature signifie soit ce qui précède toute intervention humaine dans le monde, soit les caractéristiques communes à tous les hommes, soit l’essence, l’identité spécifique à un individu. Dans l’opposition nature et culture, l’enjeu est de savoir s’il existe un passage de l’un à l’autre ou bien si l’état de nature est une fiction qui permet aux hommes de déplorer un idéal qu’ils n’ont peut-être jamais connu mais qui serait comme le négatif de la condition humaine. En ce sens, le mot « dénaturer »signifie un processus qui consiste à arracher à l’homme quelque chose qu’il possède en propre, de manière constitutive. Reste alors à se demander s’il s’agit d’un aspect péjoratif comme l’animalité ou la force des passions, la violence que l’homme partage avec les autres êtres de la nature ou si la culture enlève à l’homme une « bonne » nature, c’est-à-dire le corrompt, le détourne de cette innocence première dont certains ont pu faire à regret l’apologie. Dans les deux sens du mot dénaturer, il s’agit bien de penser un processus, une histoire qui fait que l’homme se constitue progressivement en faveur d’héritages, de transmissions, d’échanges entre personnes, groupes ou sociétés. Cela signifie que la frontière entre le naturel et le culturel n’est pas établie et que le propre de l’homme, sa nature, est de ne pas en avoir.
Plan possible :
L’opposition nature et culture
Les définitionsLa culture c’est tout ce qui appartient à un héritage, tout ce qui s’acquiert par l’intermédiaire d’un apprentissage, d’une éducation. La transmission se fait soit au sein d’un groupe par l’intermédiaire du langage. Ex. L’art, la religion, la cuisine, les techniques, le droit, les règles de politesse…La nature c’est tout ce qui est inné et se transmet comme hérédité biologique. Ex. La détermination génétique. On parle d’une nature humaine au singulier comme le seul facteur déterminant d’existences tellement diverses dans l’espace et le temps.
Une dénaturationL’opposition étant établie par les définitions, il faut étudier le sens du mot « dénaturer ». Il suppose dans tous les cas un changement de nature, un arrachement ou une contradiction par rapport à un état premier. Or cet état de nature peut être « bon », c’est pour l’homme un état d’innocence, de bonheur relativement à cette origine bienfaisante, cette mère nourricière appelée Nature. Ce premier sens est illustré par des mythes, des légendes, des représentations (« le bon sauvage », « l’âge d’or », « le paradis… ») qui eux, paradoxalement sont transmis par la culture. Dans un deuxième sens, la dénaturation comprendrait la nature comme foncièrement mauvaise pour l’homme, hostile, violente, il devrait recourir à la ruse comme dans le mythe de Prométhée (Platon, Protagoras) pour s’en détacher et s’en rendre comme « maître et possesseur » selon la formule de Descartes.
La perfectibilitéRousseau tranche le débat entre un homme à l’état de nature bon, innocent et heureux qu’il utilise dans le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité
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