Dissert
Documents Gratuits : Dissert. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiress plus que la largeur actuelle de l’autoroute. Si l’on n’y prend garde, il y a un risque certain que cette avenue, reliant Val de Fontenay à l’autoroute A3, ne devienne une voie de délestage de l’A86. Tout projet « d’avenue paysagère » devra donc répondre à un réel respect du caractère environnemental du site des Murs à pêches pour que cette « avenue paysagère » ne devienne pas une nouvelle « rocade urbaine » qui pourrait lui porter préjudice. Il doit être défini les critères d’aménagement de cet axe important : quel est le nombre de voies envisagées ? Quelle sera la largeur des emprises ? Quelle hauteur maximale pour les éventuelles constructions en bordure d’avenue ? Quel emplacement et aménagement pour les ateliers de maintenance du tramway ?
Aménager le site des Murs à pêches : Les secteurs de densification préférentielle pour les années à venir à Montreuil sont essentiellement placés sur le Plateau, à l’Est de la commune. Ils sont dépendants, en principe, des projets de transports en commun. Le site des Murs à pêches est délimité, sur le plateau, par les rues Saint-Just, rue de Rosny, rue Nungesser, rue du clos des Arrachis, rue Maurice Bouchor et rue Pierre de Montreuil. Ce périmètre correspond aux sections BZ et CJ du cadastre de Montreuil et sa surface est d’environ 50 hectares. Il convient de densifier en priorité des zones déjà construites ou ayant perdu leurs qualités patrimoniales ou paysagères, et de conserver, dans l’intégralité de son périmètre, cet espace façonné par l’homme avec des terres agricoles exploitables et un bâti particulier. Ainsi, la conservation de ces terres agricoles répond à des impératifs et principes inscrits dans le SDRIF : • Cadre de vie de qualité, notamment pour les quartiers en difficulté, • Rééquilibrage est/ouest : 2 sites classés en Seine-Saint-Denis (dont une partie des Murs à pêches), 12 en Val-de-Marne, 29 dans les Hauts-de-Seine, 34 dans le Val-d’Oise, 36 dans l’Essonne, • Continuité écologique, • Valoriser et rendre attractif l’espace francilien par le développement des sites touristiques, patrimoniaux et culturels, • Conservation des espaces ouverts.
En conclusion : L’association Montreuil Environnement demande que : 1. L’emprise de l’avenue paysagère créée pour le passage du tramway soit réduite au maximum sur l’intégralité du tronçon montreuillois (moins de 41 mètres) : . Hors du site des Murs à pêches pour permettre la densification voulue par la municipalité sur ses abords. . Dans le site l’axe devra être aménagé, de plus, dans le respect environnemental du site. Il devra permettre le rétablissement de sa continuité agricole et de sa visibilité (pas de constructions aux abords). 2. Le nombre de voies réservées pour le trafic automobile doit être minimal dans le site des Murs à pêches. 3. Dans le cadre d’un projet de valorisation touristique du site patrimonial des Murs à pêches, le tramway devrait desservir son cœur. Une station devrait être créé au croisement de la rue Saint Antoine et être nommé « Murs à pêches ». 4. La surface réservée pour les ateliers de maintenance du tramway devra être réduite au minimum, en particulier si elle était située sur le tronçon qui traverse le site des Murs à pêches. Dans ce cas, il serait souhaitable que les ateliers soient souterrains, pour ne pas entériner la coupure actuelle.
Remarque par Noisy :
Quelques remarques :
de 2001 à 2005 on nous prônait les vertus : ·d’un transport de banlieue à banlieue, ·d’un transport propre et sans nuisances, on se gardait bien d’annoncer le coût.
Aujourd’hui on nous parle d’un transport de cabotage, de proximité. On nous dit tout faire pour limiter les nuisances. On annonce un coût au minimum de 445 millions d’euros (plus de 550 si renouvellement complet du matériel).
Néanmoins de nombreux Noiséens (et pas seulement de vieux Noiséens) ont le sentiment qu’on veut leur faire passer en force ce tram au cœur de leur ville pour satisfaire Romainville et Montreuil : « vous n’êtes pas tous seuls », « il y a l’intérêt général »,….. Il est vrai que si le projet était réalisé il apparaîtra vite comme évident que l’on aura fait rentrer le tram au « chausse pied » à Noisy dans des rues en majorité de moins de 15 m pour permettre la réalisation du boulevard paysager de Romainville/Montreuil : 80 m de large !!!! pour remplacer une bretelle d’autoroute (la seule sur le territoire de Montreuil) qui aurait eu son utilité mais n’a jamais été terminée au mépris de l’intérêt général mais pour éviter des expropriations et des nuisances.
Ce projet constitue, en effet, l’un des maillons du « Grand Tram », la rocade tramway qui va s’étendre, à l’ouest, de Saint-Denis à Asnières-Genevilliers-Les Courtilles dès 2011, puis jusqu’à Nanterre et Rueil ultérieurement, et à l’est, de Noisy jusqu’à Val de Fontenay.
Véritable desserte de proximité, le tramway va donc grandement faciliter la mobilité des Franciliens dans leurs déplacements quotidiens. Il va également embellir leur environnement. Son arrivée va en effet s’accompagner d’un réaménagement du paysage urbain, grâce à la requalification de la voirie et de ses abords sur tout le trajet concerné.
Cela va se traduire, concrètement, par la plantation d’arbres, la création de pistes cyclables et de zones 30, l’élargissement des trottoirs, l’installation d’un nouveau mobilier urbain aux différentes stations. La circulation du tram entraîne une diminution de la pollution atmosphérique et les nuisances sonores liées aux voitures. Bref, nombreuses sont les améliorations de leur cadre de vie auxquels les riverains doivent s’attendre.
Ces transformations vont, à leur tour, favoriser l’attractivité commerciale des secteurs traversés. En cela, le prolongement du T1 est une réelle opportunité d’aménagement du territoire, au service du développement durable et de la croissance économique.
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