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é la notion de besoin spirituel. Pour Jean Watson, c’est un rôle de soutien et de projection de l’environnent mental, physique, socioculturel et spirituel. Pour Rosemary Parse, elle décrit l’être humain dont prend soin l’infirmière comme une combinaison d’éléments biologiques, psychologiques, sociologiques et spirituels, qui interagissent entre eux. Il y a une autre référence qui est Cicely Saunders, fondatrice des soins palliatifs. Elle traite de la douleur : physique, psychologique, sociale et spirituelle. Elle insiste sur la prise en compte de cette dimension dans les soins à offrir aux personnes en fin de vie. A partir de 1968-1970, les cours de soins palliatifs, d’accompagnement de personne en fin de vie comportent la dimension de la spiritualité. Le patient peut toujours s’entretenir avec l’aumônier.

De plus, la question que l’on se pose est « comment définir et identifier le besoin religieux ou spirituel ? ». Les besoins spirituels seraient alors à comprendre comme la manifestation du combat qui mène intérieurement la personne malade pour lutter contre l’agression, les fissures, la déstabilisation, la désagrégation que provoque la maladie. Pour identifier le besoins spirituels ou religieux il faut une compréhension claire de la différence entre spiritualité et religion. Selon Cosette Odier, pasteur protestant et aumônier d’hôpital Genève, en 1967 il évoquait les besoins spirituels religieux auxquels on peut répondre par la bible ou la participation à des offices religieux et que les besoins spirituels faisaient appel à l’écoute et à la présence. Alors que pour Jean Vimort, prête aumônier à Lyon, il écrit dans son ouvrage « ensemble face à la mort » (Vimort J. ensemble face à la mort : l’accompagnement spirituel. Le Centurion, 1987) que son expérience dans l’accompagnement lui a permis d’établir sept besoins spirituels. Ainsi Bernard Matray postule que « le spirituel est donc co-extensif à toute manifestation de la vie humaine, tout homme vit selon une dimension spirituelle, fût-il incroyant ou indifférent » (Matray B. Opcit : 212-3).

Enfin, une autre question qu’on peut se poser «comment les infirmières peuvent- elles prendre en compte la dimension spirituelle de leurs patients » ? Il est souhaitable que le patient puisse maintenir un bien-être spirituel, soutenu par la force intérieure et l’harmonie qu’il peut maintenir en lui. Il faut éviter qu’il connaisse une détresse spirituelle. Le soutien spirituel selon Joanne McCloskey et Gloria Bulechek, c’est d’aider le patient à trouver un équilibre et une communion avec un pouvoir supérieur d’après des activités à envisager. Pour Ecklard Frick, théologien, il s’agit de poser au patient quatre types de questions selon la spiritualité, la place dans la vie, l’intégration, le rôle du professionnel de santé. En ce qui concerne la dimension de la spiritualité, il ne s’agit pas d’un besoin à satisfaire, mais plutôt d’un cheminement à accompagner dans l’humilité. Cette dimension concerne tous les professionnels de la santé. Mais par contre elle dépend des services, en revanche pour les soins palliatifs la spiritualité est beaucoup plus importante. En incluant la dimension spirituelle dans la dimension relationnelle des soins cela permet d’honorer la personne soignée. La dimension de la spiritualité peut être porteuse d’une violence du patient aux professionnels. Rejoindre la personne au cœur de son être, dans ce qui lui est intime, dans sa fragilité et sa vulnérabilité n’est pas si simple. Mais tout cela permet de instiller l’espérance car soutenir les ressources de la personne, l’aider à atteindre le bien être spirituel c’est soutenir son espoir. Instiller l’espérance, c’est réellement soigner, celui qui espère peut repousser les assauts du désespoir et de la détresse spirituelle.

Mon point de vue en tant que futur professionnel est que la prise en charge du patient passe par la considération de toutes les dimensions de l'être humain. Les 14 besoins de V. Henderson, dont la dimension spirituelle, est difficile à appréhender et aborder pour un soignant, alors qu'elle constitue l'essence même de l'individu, dans ce qu'il est et veut au plus profond de lui-même. L’intérêt d'une prise en charge globale des patients, est de répondre au plus près et au mieux à leurs besoins. Cela permet de devenir des patients sujets plutôt qu'objets.

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