Homo Floriensis
Compte Rendu : Homo Floriensis. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoireslonne vertébrale. Sa caractéristique principale est la petite taille, mais aussi la taille réduite du cerveau. En effet, celui-ci serait encore plus petit que celui de l’australopithèque Lucy. L'Homme de Florès aurait une capacité crânienne de moins de 400 cm3, soit un cerveau de la taille d'un pamplemousse. Homo floresiensis aurait été doté d’un cerveau évolué, présentant un lobe frontal, impliqué dans la résolution de problèmes, et un lobe temporal développé, important dans les mécanismes liés à la mémoire.
Homo floresiensis était clairement capable de concevoir des outils. En atteste la présence sur le site archéologique de nombreux outils en silex noir et en roches volcaniques. Ces instruments sont constitués essentiellement de simples éclats, mais comprennent aussi des nucléus avec des traces de coups portés de manière à obtenir des bifaces.
Il chassait et maîtrisait aussi l'usage du feu.
On peut également noter les différences anatomiques suivantes :
Insertion du fémur plus oblique que chez H. sapiens.
Bassin plus large que chez H. sapiens.
Taille du pied exceptionnellement longue par rapport au tibia/fémur proche de celle des grands singes et divergente d'Homo erectus4
Crâne :
cloison nasale renforcée par une structure osseuse (comme chez les Australopithèques) ;
os de la voûte crânienne épais, comme chez les autres représentants du genre Homo, mais renforcé vers l'arrière (caractère propre) ;
forte courbure de l'os occipital (comme les autres Homo) ;
faible prognathisme ;
petites canines ;
bourrelet sus-orbitaire réduit et séparé en deux parties nettes.
Environnement[modifier]
L'île de Florès[modifier]
Localisation de l'île de Florès en Indonésie.
L’Homo floresiensis a vécu sur des îles indonésiennes : l'île de Florès (et peut-être celle de Java). Sur l’île, plusieurs espèces animales actuelles montrent aussi une différence de taille avec leurs congénères. Par exemple, les dragons de Komodo qui sont des sortes de lézards géants. Ils sont carnivores et peuvent mesurer jusqu’à 3 mètres de long.
Nanisme insulaire[modifier]
Des restes d'animaux ont également été découverts associés aux fossiles d'Homo floresiensis, dont un stégodon nain (espèce disparue proche de l'éléphant) et un rat géant (Papagomys). La théorie de l'évolution insulaire explique des adaptations évolutives lorsque des espèces sont isolées sur une île : un environnement très limité et l'absence de grands prédateurs permettent la réduction de la taille des animaux plus grands qu'un chien et l'augmentation de la taille des petits animaux.
Il est ainsi supposé que l’homme de Florès serait un descendant de l’Homo habilis. Celui-ci serait arrivé il y a environ 800 000 ans sur l’île de Florès, soit par la navigation, soit en se laissant porter par des débris flottants. À cette époque la glaciation avait abaissé le niveau de la mer. Lorsque les glaces ont fondu, le niveau de la mer est remonté empêchant les hommes de repartir de l’île. Mais cette hypothèse n'est corroborée, jusqu'à présent, par aucune donnée géologique précise (existence d'un pont terrestre), car la profondeur actuelle de la mer semble devoir écarter tout passage à pied à travers la ligne Wallace.
Le spécimen LB1 et ses caractères principaux[modifier]
La grotte de Liang Bua
Le premier spécimen analysé par Peter Brown (LB1 ou Edu) est une femme de 30 ans datant de 18 000 ans. C’est le squelette le plus complet que l’on ait retrouvé dans la grotte de Liang Bua.
Il comporte :
un crâne assez complet et peu déformé ;
une mandibule ;
un
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