L'Identité
Compte Rendu : L'Identité. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirespliqué que le médecin doit d’abord savoir à quel type particulier d’individu il a affaire. Cf. Deepak Chopra La Santé parfaite. Une classification est élaborée en 7 types principaux de constitutions . Au point de départ, est situé l’action des principes métabolique fondamentaux dans le corps appelés les trois dosha. C’est grosso-modo ce que la médecine d’Hippocrate appelait les humeurs. Kapha régit le processus de croissance, de reproduction, les os, la charpente du corps. Pitta est le dosha qui concerne les processus métabolique, la chaleur dans le corps, la digestion, le feu digestif. Vata est concerné par ce qui relève du mouvement et de l’air. Il y a des individus qui ont une forte structure physique, qui ont tendance à grossir facilement. Ils sont décrit comme ayant un typekapha¸ parce que chez eux le dosha kapha est particulièrement actif. Certains individus, sont bien proportionnés, très actifs, plutôt impulsifs, ce sont ceux chez qui pitta est très prédominant. Enfin, certains auront du mal à prendre du poids, seront élancés, avec des articulations fines, ce sont ceux chez qui vata est le dosha prédominant. Dans la diversité humaine, la plupart des gens possèdent deux doshas plus actifs, ce qui donne les types vata-pita¸vata-kapha,kapha-pita. Enfin très rarement, il arrive que les dosha soient équilibré chez quelques personnes, d’où le type vata-pita-kapha.
Cette typologie des constitutions est développée de manière systématique et très précise. Elle joue un rôle très important dans la manière dont le vedya, le médecin ayur-védique traditionnel, effectue son diagnostic. Son intérêt principal est de montrer qu’il y a une incidence de la constitution physique sur les habitudes de la vie, la manière de se comporter, d’aborder une situation etc. Chacun suit d’abord la pente de sa nature. De plus, la constitution physique est innée. Elle est héréditaire. Elle ne peut pas fondamentalement être changée, même si elle peut-être altérée. L’Ayur veda tend à montrer que chacun doit d’abord apprendre à vivre en accord avec sa propre nature, la respecter et faire en sorte de la porter vers l’équilibre. La routine qui sera donné à un type de constitution n’est pas celle qui sera donné à un autre type. Une personne qui a une constitution de type kapha ne devrait pas du tout avoir le même régime alimentaire qu'une personne de constitution vata ou pitta. La connaissance de la constitution physique a aussi son intérêt dans les rapports à autrui. Il est dans la nature des constitutions dominée par pitta de réagir promptement et d’avoir une propension à l’irritabilité. Il est dans la nature des constitutions dominées parkapha d’être tranquilles au point d’avoir au contraire besoin de stimulants. Les constitutions dominées par vata sont instables, portées vers l’exaltation, comme sur l’anxiété. Une fois que l’on commence à comprendre la théorie des doshas on s’aperçoit qu’elle ouvre des perspectives insoupçonnées dans la compréhension de soi et de la compréhension d‘autrui. La constitution physique oriente en effet le profil psychologique de chacun. Selon l’Ayur-veda, On ne peut pas considérer la structure de la personnalité sans prendre en compte la constitution physique qui y entre comme une composante. (Texte)
2) Par traits de caractère maintenant, on entend la structure des dispositions psychologiques individuelles. La caractérologie en occident, c’est l’étude des types psychologiques fondamentaux. On dit que B a un caractère passionné, que A est plutôt un apathique, que C est dans son caractère plutôt un nerveux., D est un sentimental. Il y a des tests qui cherchent à repérer le profil psychologique de l’individu. Ce n’est pas la même chose qu’avoir du caractère. Avoir du caractère est une expression qui dénote une qualité morale qui exprime une force. On dit que celui qui a du caractère a de la force et de la volonté, que celui qui manque de caractère n’a pas de volonté, d’énergie, de conviction stable. Par contre avoir tel ou tel caractère, n’implique pas de jugement moral, mais la reconnaissance de fait d’une style de comportement identifiable. On dit que le caractère est l’ensemble des traits qui singularise la personnalité et distingue une personne d’une autre. C’est dire que chacun possède au fond un naturel qui lui est propre. On dit de A qu’il a un naturel franc et direct, que B se calme facilement. On dit de D « qu’il a bon cœur ». Les essais de caractérologie se fondent sur l’étude des facteurs constants et de leur variations chez chacun.
Le caractère ne change pas facilement. Il a une stabilité. Schopenhauer croyait dans un déterminisme implacable du caractère. Mais d’un autre côté, il n’est pas facile de savoir si le caractère d’un homme appartient à sa nature ou à son histoire. Si bien des traits de caractères sont stables, d’un autre côté, les méandres de l’histoire personnelle peuvent modifier la personnalité. Le passé pèse de tout son poids sur le présent. Qu’est-ce qui joue le rôle le plus important : est-ce notre naturel ou bien le reliquat de l’expérience vécue ? Le naturel d’un homme ne peut-il pas être oblitéré par des expérience dramatiques ?
Et surtout, qu’apprenons-nous de l’analyse du tempérament et du caractère sur notre identité ? Suis-je un caractère ? Suis-je un tempérament ? Nous pouvons y repérer des déterminations de notre individualité qui ont une utilité pratique. Chez Kant ce genre de considération relève de l'Anthropologie du point de vue pragmatique. Mais cela suffit-il à donner une réponse satisfaisante à la question qui suis-je ? Nous disons à juste titre « j’ai tel tempérament » ou bien « j’ai tel caractère ». Si le tempérament sont de l’ordre de l’avoir, (texte) c’est qu’il renvoient à quelqu’un. Si j’ai un caractère, c’est que je ne suis pas le caractère. C’est dire que la question « qui suis-je ? » se repose encore.
B. La personnalité
La recherche de l’identité trouve une réalisation plus exacte sur un plan purement psychologique, celui de l’investigation de la personnalité. La personnalité n’est pas seulement l’influence exercée par un individu qui fait dire « il a une forte personnalité ». S’introduit ici un jugement de valeur. La personnalité c’est l’édification complexe, unique, du sujet dans ses différentes composantes. La personnalité n’est pas non plus un idéal que l’individu se donnerait de lui-même, cette image qui veut que l’on cherche à « cultiver sa personnalité ». La personnalité est cette totalité singulière qui fait que je suis semblable à nul autre et que nul autre n’est semblable à moi. La personnalité enfin n’est pas non plus la personne morale supposée par l’éthique ou le droit. La personne que l’on admet est une unité supposée de droit, tandis que l’enquête sur la personnalité est à la recherche d’une unité de fait.
La personnalité est une structure complexe. Pour simplifier, on peut dire qu’elle elle comme un oignon qui comporterait plusieurs peaux successives. Et encore, cette métaphore est loin d’être suffisante. (Texte) cf. C.G. Jung La dialectique du moi et de l'Inconscient.
a) La première pelure est celle du moi social. Le moi se forme dans le rapport à autrui. Pris dans le monde des autres, il n’est d’abord pas lui-même, mais le reflet des autres. Il tend à se doter d’une identité en structurant une image de lui-même sous la forme du personnage. La quête de l’identité fait que dès l’enfance l’homme se projette sur un modèle social et se donne dans l’imaginaire l’identité d'un personnage: être un ceci ou un cela, animateur de télévision, un footballeur, un médecin de la croix rouge etc. Le moi idéal figure ce que nous voudrions être et le personnage est ce vers quoi nous tentons une identification. Être reconnu comme un musicien, un étudiant en médecine, un peintre nous dote d’un identité devant les autres. Que répondons-nous en effet à la question qui êtes-vous ? Notre nom et tout de suite un intitulé de personnage ayant une fonction sociale précise : David C, étudiant en droit. Hélène P, caissière de supermarché.
Mais le personnage est une forme d’identification de la conscience. Il n’est pas ce que je suis, mais le rôle que j’assume un moment, dans une situation d'expérience définie. Un rôle est une forme que la conscience prend, ce n’est pas l’identité véritable du sujet. (Texte) Le sujet conscient peut librement passer d’un personnage à un autre et c’est ce que nous faisons tout au long de la journée. Le même homme se comportera en mari avec sa femme en père devant ses enfants, en client devant le guichet de banque, ne joueur de rugby sur le terrain, il sera l’amant devant sa maîtresse, l’employé modèle devant son directeur, le chef autoritaire devant ses subordonnés etc. Dans chaque situation de la vie, nous pouvons convoquer un personnage et nous prendre pour le personnage. (Texte) Chaque personnage a normalement pour fonction de convoquer une réponse dans une situation donnée, mais en même temps, chaque rôle est une identification différente, une posture qui effectue le passage du paraître à l’être. Chacun a ainsi autant de moi différents qu’il y a de personnage à faire valoir. En latin personna était un masque que portait les acteur de la tragédie et de la comédie antique. Le personnage n’est pas la personne .Sous le regard de l’autre, nous ne sommes le plus souvent qu’un personnage. Mais vis à vis de soi,
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