La Condition Humaine

condition d’être humain.

Il y a 3 phrases en style direct (page 303) ainsi que la répétition du mot « il faut » qui nous montrent bien la puissance de cet amour et la détermination de Kyo.

III. SOLIDARITE

L’espace étroit de la prison conduit Kyo à une évocation de la solidarité humaine, autre « remède » à la dureté de la mort.

• Cette solidarité se tisse dans la révolte : « Non », Kyo exprime le refus du héros face à son échec, face à la mort, la solitude et la peur. Mais il n’est pas seul, il est avec cette « foule couchée », « parmi ceux avec qui il aurait aimé vivre ». Son combat continue donc avec ses camarades réunis autour de lui, un combat cette fois non pas physique mais humain : le combat de l’homme contre sa condition humaine.

• Cet « amour viril », image forte de l’amitié et de la solidarité entre Kyo et ses compagnons, se retrouve de dans une sorte de champs funèbre (champs lexical du murmure).

• Quand la mort l’emporte, Malraux met en évidence la puissance de la fraternité, avec la communion fraternelle entre Kyo et Katow.

Kyo, confronté à la plus terrible facette de la condition humaine - la mort - reste digne et maitre de soi : il choisit de mourir, mais d’une mort rendue plus facile de part l’amour et l’amitié : « il est facile de mourir quand on ne meurt pas seul ».

Comme Katow il parvient à surmonter se condition, non pas en donnant un bien tangible, mais en donnant May et à ses compagnons une formidable leçon d’amour.