La Pauvreté
Compte Rendu : La Pauvreté. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirese une nouvelle conception, la pauvreté théologique. La pauvreté est dans la conception chrétienne un état de fait qui dans le cadre d'un monde régi par le divin ne peut être éliminée. Elle est souvent perçue comme un châtiment et menace l'âme du chrétien de l'oisiveté, ( l'état d'une personne qui n'a pas d'activité). La lutte contre la pauvreté passe donc par la remise au travail. Ainsi la pauvreté n'est pas due à un dysfonctionnement de la société mais aux individus eux-mêmes. Le traitement de la pauvreté est laissé à la volonté individuelle des riches.
B. UN REGARD DIFFERENCIER
Les XVIIe et XVIIIe siècles apportent sur cette notion un grand bouleversement. En France, l’abbé de Saint-Pierre écrivain, diplomate et académicien français, précurseur de la philosophie des Lumières. Va être en 1724 l'un des premiers à réfléchir sous un jour nouveau à cette question. Non pas sur la cause fondamentale des inégalités mais il cherche à concilier utilité et philanthropie (doctrine de vie qui met l'humanité au premier plan de ses priorités). Il préconise le retour au travail comme moyen principal de la lutte contre la pauvreté et dans le même temps contre un facteur d'entropie sociale. C'est dans ce cadre de pensée qu'est mis en place le système de l'hôpital général (lieu de renfermement des pauvres). Très rapidement la population enfermée dans les établissements parisiens atteint le seuil de 6 000 personnes, soit 1 % de la population de l'époque. A la veille de la Révolution, on comptait 32 hôpitaux généraux dans tout le pays. Mais ce mouvement dépasse largement la France, cette politique d'internement forcé des pauvres a affecté l'ensemble des États européens. En Angleterre, dès 1575, un acte d'Elisabeth I instituait des établissements visant « la punition des vagabonds et le soulagement des pauvres ». Les « Houses of correction » qui auraient dû être présentes dans chaque comté vont laisser la place aux workhouses. En Hollande, en Italie, en Espagne, en Allemagne se créent également des lieux d'internement de même nature.
Cette politique d'enfermement systématique apparaît maintenant inhumaine et dangereuse au plan sanitaire. Elle fut contestée par les philosophes des Lumières et finalement abandonnée.
C. FAIRE FACE AU PAUPERISME
En France, la Révolution enclenche une évolution dans la conception de la pauvreté. La pauvreté devient l'expression de dysfonctionnements dans la société. À partir du moment où le principal facteur de la pauvreté est un facteur économique, bien que le discours moral ne soit pas absent des débats de l'époque, le principe de la redistribution des richesses et des allocations devient possible et même nécessaire aux nouveaux principes de la République.
La mise en place dans des pays développés de l'État-providence va contribuer à étendre l’aide sociale, dotée de larges compétences économiques pour assurer des fonctions sociales variées les objectifs sont d’avoir un système d'assurance offert par la sécurité sociale e un système d'assistance offert par l'aide sociale.
Mais c'est surtout au milieu du XXe siècle certains États s'engagent dans un programme d'intervention directe massive, en prenant le contrôle des institutions privées (caisses de retraite, assurances chômage) et en diversifiant ses interventions.
Les aides au revenu sans condition d'utilisation sont plus récentes. L'Allemagne fut l'une des premières à l'établir. En France, le Revenu Minimum d'Insertion (RMI) fait partie de ce filet de sécurité censé empêcher des personnes de tomber dans la pauvreté.
Des associations mènent également une lutte contre la pauvreté. Exemple de la Croix-Rouge Française, l’Unicef, l’ AMCP,(…).
II. Les formes, les causes et le conséquences de la pauvreté
A. SELON LES PAYS, LA SOCIETE OU LES PEUPLES NOUS POUVONS CONSTATER LES DIFFERENTES ASPECTES DE LA PAUVRETE…
La pauvreté caractérise la situation d'un individu qui ne dispose pas des :
Ressources réputées suffisantes pour vivre dignement dans une société et son contexte.
Ressources matérielles affectant la nourriture, l’accès à l'eau potable, les vêtements, le logement, ou les conditions de vie en général.
Ressources intangibles telles que l’accès à l’éducation, l’exercice d’une activité valorisante, le respect reçu des autres citoyens ou encore le développement personnel.
Au début du XXe siècle, Benjamin Seebohm Rowntree, (industriel anglais à la tête d'une entreprise prospère, il fut également un analyste concret et un combattant de la pauvreté, il conseille le chancelier de l'Echiquier David Lloyd George et le Parti libéral Royaume-Uni ) effectue de nombreuses enquêtes sur la pauvreté dans la Ville d'York et distingue ce qu'il appelle :
pauvreté primaire serai l’absence de ressources suffisantes.
pauvreté secondaire serai le niveau de ressources qui pourrait être suffisant mais qui est compromis par une gestion déraisonnable ou des dépenses inconsidérées.
Serge Paugam, sociologue français, distingue trois formes de pauvreté :
La pauvreté intégrée décrit la situation de pays ou de régions économiquement en retard. Comme la pauvreté est depuis longtemps largement répandue, les pauvres ne sont pas stigmatisés et bénéficient de la solidarité familiale ou de la socialisation par une pratique religieuse qui reste intense. L'économie informelle est particulièrement développée. C'est une pauvreté sans exclusion (ou, plus exactement, l'exclusion suit sa dynamique propre indépendamment de la pauvreté).
La pauvreté marginale correspond à la pauvreté d'une petite partie de la population au sein d'une société prospère. Ces pauvres, considérés comme des « cas sociaux » inadaptés au monde moderne sont fortement stigmatisés.
La pauvreté disqualifiant concerne les sociétés postindustrielles touchées par des difficultés économiques. Les pauvres sont considérés à travers l'image de la chute ou de la déchéance. L'angoisse du chômage et de l'exclusion touche une grande partie de la société.
B. …DIFFERENTES FACTEURS NOUS EMMENENT VERS LES CAUSES…
La pauvreté fais référence à un certain nombre de facteurs:
Les facteurs politiques et juridiques: la corruption, le manque ou le mauvais fonctionnement d'un système démocratique, inégalité des chances.
Les facteurs économiques: le système fiscal inadéquat, que représente un poids excessivement lourd sur l’économie, et la propre pauvreté que affecte l'investissement et le développement du pays.
Facteurs socioculturels: éducation faible, la discrimination sociale relative au sexe ou la race, l'exclusion sociale, la croissance très rapide de la population, manque d’emploi.
Les facteurs naturels: les catastrophes naturelles, les conditions météorologiques extrêmes, les maladies.
Les problèmes de santé: toxicomanie ou l'alcoolisme, maladie mentale, les maladies telles que le sida et le paludisme, handicapées.
Des facteurs historiques: le colonialisme, l'histoire de l'autoritarisme politique,(la guerre, le génocide, le crime).
C. …ET VERS LES CONSEQUENCES DE LA PAUVRETE.
La pauvreté résulte généralement de conditions de départ défavorables (mauvais accès à la formation, santé déficiente, ...), et parfois d'accidents (destruction de biens, accident de santé, perte d'emploi, etc.).
Mais cela engendre souvent un cercle vicieux. La pauvreté oblige à se loger à bas prix, donc dans des quartiers ayant mauvaise réputation, où il y a peu de travail et une offre éducative dégradée, une criminalité sinon plus élevée du moins plus violente, une prévention médicale moins active, etc. Les chances de trouver un revenu par le travail sont moindres, la tentation plus forte de faire appel au travail illégal ("au noir"), à des sources de revenu illusoires (loteries, paris) ou dangereuses (crime, drogue) ou encore dégradantes (prostitution), les risques d'accidents sont plus importants, et l'exploitation par les mafias, ou groupes organisés, sont des facteurs de désocialisation, voire d'une insécurité à la fois personnelle et globale.
Ce phénomène peut toucher les enfants et les adolescents, qui dans un tel contexte commencent leur vie avec un handicap, même si le pire n'est nullement atteint pour eux.
Dans les pays en développement, où les ressources sont rares, les conséquences sont encore plus marquées (famines, catastrophes sanitaires...).
III. La situation global
A. DES NOS JOURS SANS POUVOIR IGNORER ON DECOUVRE.
La pauvreté baisse dans le monde. 1,4 milliard d’habitants vivent cependant toujours sous le seuil d’extrême
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