Le Développement Durable
Rapports de Stage : Le Développement Durable. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresurces
naturelles jusqu'en 2100 (chute brutale des populations en raison d'une pollution croissante, de
l'appauvrissement des sols cultivables et de la raréfaction des ressources énergétiques).
– 1972 : une conférence des Nations unies sur l'environnement humain à Stockholm expose
notamment l'écodéveloppement et les interactions entre écologie et économie.
– 1987 : une définition du développement durable est proposée par la Commission mondiale sur
l'environnement et le développement (Rapport Brundtland).
– 1992 : deuxième sommet de la Terre à Rio de Janeiro ; la définition du développement durable
est modifiée et désormais basée sur trois piliers que sont le progrès économique, la justice
sociale et la préservation de l'environnement ; un programme mondial de lutte contre le
changement climatique est acté.
– 1997 : adoption du protocole de Kyoto (entrée en vigueur en 2005) ; les pays adhérents
s'engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (pas de ratification par les États-
Unis).
– 2002 : sommet de Johannesburg et ratification d'un traité portant sur la conservation des
ressources naturelles et de la biodiversité.
– 2011 : conférence de Durban sur le changement climatique avec notamment la prolongation du
protocole de Kyoto et une feuille de route visant un accord en 2015 pour lutter contre le
réchauffement climatique.
B – Une situation critique
Un contexte de “crise écologique” attendue est aujourd'hui constaté.
– A l'heure actuelle, environ 60% des écosystèmes sont exploités au-delà de leur capacité. A titre
d'illustrations, la surpêche affecte globalement 75% des stocks de poisson et, la concentration de
dioxyde de carbone ayant augmenté de 40% dans l'atmosphère au XXème siècle, les
températures pourraient gagner jusqu'à 4°C à la fin du XXIème siècle.
– Cas de la Chine : compte tenu de ses forts taux de développement, la Chine, avec 16% des
émissions de gaz à effet de serre de la planète contre 22,3% aux américains, va bientôt égaler
voire surpasser les États-Unis. Si son économie maintient les rythmes de croissance actuels (10
% par an), la Chine doit mécaniquement doubler ses prélèvements sur les ressources naturelles
tous les dix ans.
– Conséquences de la croissance de la population : cela induit mécaniquement celle des besoins
en énergie et donc du recours au charbon qui est l'énergie la plus forte émettrice de CO2. La
tendance est donc celle d'une croissance encore plus marquée des émissions de gaz à effet de
serre.
II – En regard d'actions internationales louables mais encore insuffisantes, seul un nouveau mode de
croissance fondé sur le développement durable est de nature à préserver l'avenir de la planète
A – Des engagements récents de portée internationale mais encore trop peu contraignants
1 - Protocole de Kyoto (16 février 2005)
Les mécanismes de subsidiarité ou de flexibilité doivent compléter des politiques
nationales de lutte contre les émissions :
– le mécanisme des permis négociables (système de marché de permis d'émission) a comme
objectif l'amélioration le plus rapidement possible des systèmes de production les plus
polluants et les moins efficaces.
– la mise en oeuvre conjointe (MOC) est le financement de projets ayant pour objectif premier
le stockage de carbone ou la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
– le mécanisme de développement propre (MDP) est un système financier d'encouragement du
développement économique en adoptant des méthodes de production plus “propres”.
Les dirigeants du G8 sont parvenus le 7 juin 2007 à un compromis sur la réduction des
émissions de gaz à effet de serre.
2 - Accord de Copenhague (19 décembre 2009)
Il ne s'agit pas d'un traité, ni même d'un accord contraignant. S'il acte l'objectif réclamé
par les scientifiques de contenir le réchauffement de la planète au deçà de +2°C par rapport au
niveau préindustriel, cette disposition n'est assortie d'aucune garantie.
L'ambition de 50 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre d'içi à 2050 n'y
est pas mentionnée ; les pays industrialisés doivent simplement communiquer leurs objectifs de
réduction d'émissions à l'horizon 2020 et les pays en voie de développement doivent annoncer les
actions qu'ils comptent mettre en oeuvre pour atténuer les leurs.
3 - Accord de Cancŭn (11 décembre 2010)
Il jette les bases d'un futur traité sur le changement climatique pour prendre le relais de
la première période du protocole de Kyoto qui s'achève en 2012 :
– il intègre l'objectif de limiter le réchauffement planétaire à 2°C par rapport à l'époque
préindustrielle.
– un “fonds vert du climat” doté de 100 milliards d'euros à partir de 2020 est créé.
– il comporte d'autres mesures sur l'adaptation au changement climatique, le transfert de
technologie propre et la déforestation.
La déclinaison de ce cadre général en contenu détaillé était normalement l'objet de la
conférence de Durban mais celle-ci n'a donné lieu qu'à un accord a minima qui sera normalement
conforté par un accord plus ferme en 2015.
B – L'urgence d'un nouveau mode de croissance fondé sur le développement durable et reposant sur
une implication de tous les acteurs concernés.
Le développement durable, c'est faire mieux avec moins : recherche des énergies
nouvelles et renouvelables, réutilisation du recyclage, multiplication des innovations dans la lutte
contre les gaspillages. Les bouleversements sont tels que seule l'adhésion tout à la fois des
gouvernants, des entreprises et des citoyens peut garantir le succès de développement durable.
– Au niveau des gouvernants, le “développement propre” consiste à implanter des techniques
efficaces sur le plan énergétique dans les pays en voie de développement. Les émissions
...