Le Nouveau Management Public Et Gouvernance
Rapports de Stage : Le Nouveau Management Public Et Gouvernance. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirests de leurs réformes. Une raison de plus pour décortiquer ce concept et analyser ses enjeux et perspectives.
En effet l’intérêt du sujet réside en le fait que le management public et la bonne gouvernance contribuent à la performance des administrations publiques, devenue le langage courant des responsables politiques et des citoyens et de la société civile de tous les pays du monde quelque leur niveau de développement. Cette performance est considérée comme nécessaire mais non suffisante au développement économique surtout dans les pays en voie de développement.
Certes, La bonne gouvernance et le nouveau management public, comme on la déjà mentionné sont des concepts devenus de plus en plus populaires dans tous les pays du monde, encore plus ils sont utilisées dans la majorité des grandes organisations publiques et privées. Des organisations publiques qui se caractérisent par un système administratif défaillant et plein de dysfonctionnements. Comment la bonne gouvernance et le NMP peuvent être un tremplin vers une organisation moins défaillante et performante ?
Pour répondre a cette problématique, il est jugé utile de poser plusieurs hypothèses à vérifier :
* Les principales théories et stratégies du NMP et gouvernance sont axées sur l’amélioration des dysfonctionnements administratifs ;
* La gouvernance et le NMP sont des instruments contribuant à la performance au sein des organisations publiques, grâce à l’efficacité et l’efficience qu’ils génèrent au fonctionnement administratif ;
* Le NMP constitue la clé d’une bonne gouvernance pour les pays développés ;
* La bonne gouvernance est considérée comme un modèle de développement pour les PED
* Malgré la pertinence des pratiques de la bonne gouvernance, elles restent difficilement applicable dans de nombreux contextes à savoir les pays développés et PED ;
A travers notre travail, on va essayer de vérifier ces hypothèses qui nous permettront de répondre à notre problématique. Pour cela on a procédé à décortiquer ces deux concepts à travers une analyse comparative entre les pays développés et PED en termes de théories et de pratiques en se basant sur le plan suivant : la première partie sera consacrée à l’analyse théorique des concepts et puis son mise en application dans les pays développés en prenant l’exemple des pays de l’OCDE. La deuxième sera dédiée à la question de la bonne gouvernance dans les pays en voie de développement et précisément les pays d’Afrique et puis on a soulevé la même question au Maroc.
Partie1 : Analyse théorique du nouveau public management et la gouvernance
Face aux crises multiples dont souffraient de nombreux pays, la satisfaction des citoyens devenait de plus en plus irréalisable, surtout dans le secteur public qui a connu un endettement élevé. En conséquent de cette crise, il était nécessaire d’opter pour une méthode de redressement du secteur qui consiste en le transfert des méthodes du management privé vers le secteur public, ce qu’on appelle le nouveau management public. Ce transfert a donné naissance à plusieurs notions telles que la gouvernance.
Il serait plus pertinent de faire un cadrage théorique de ces deux concepts marquants l’histoire de plusieurs établissements, et par la suite analyser leur application au sein de nombreux pays. Ce qui fera l’objet des deux chapitres suivants.
Chapitre 1 : nouveau management public et gouvernance : définitions et fondements théoriques
La gouvernance et le nouveau management public, sont deux concepts de grand calibre, ont été sujet de plusieurs réflexions de différents auteurs. Ce qui a donné une multitude de visions et d’idées qui, des fois se complètent et des fois se divergent. Et donc on peut dire que la gouvernance ainsi que le NMP restent des termes ambigus et riches de théories issus de différents pays et cultures.
Section1 : NMP et Gouvernance : ambiguïté des concepts
Le nouveau management public est apparu pour combler les défaillances du secteur public, qui ont remonté à la surface a cause des crises qui se sont succédées sur de nombreux pays. On peut l’appeler également la nouvelle gestion publique, qui consiste en le transfert de la logique des marchés vers les administrations et établissements publics. Une logique axée sur le résultat et non sur l’application des procédures stériles. Et donc on parle d’un transfert du management privé vers le secteur public, qui a donné naissance a son tour a une multitude de notions et pratiques telles que la gouvernance, la performance…etc.
La gouvernance est une résultante de ce changement au sein des organisations publiques, qui a été sujet à son tour de plusieurs réflexions.
La gouvernance a plusieurs définitions de plusieurs auteurs ce qui lui donne un caractère ambigu. En ce qui suite on va présenter les différentes définitions1 :
Selon shleifer et vishny (1997) : la gouvernance est un ensemble de mécanismes qui doivent garantir la rentabilité de chaque opération. C’est également un moyen de contrôle qui garantira aussi une meilleure rentabilité.
Selon Pastré (1997) : la gouvernance est un ensemble de règles de fonctionnement des organisations, et également un moyen de contrôle.
Charreaux (1997) : c’est un ensemble de mécanismes qui gouvernent la conduite des dirigeants, délimitent leurs pouvoirs et leur latitude.
Reberioux (2003) : la gouvernance est un ensemble de mécanismes qui facilitent l’exercice du pouvoir et l’autorité hiérarchique.
D’après cette multitude de réflexions on ne peut se contenter d’une seule définition de la gouvernance mais prendre en compte toutes celles citées ci-dessus.
Section2 : NMP et Gouvernance : éclairages théoriques
La gouvernance comme on l’a déjà éclairci ci-dessus, ne prend pas une seule définition, encore plus elle fait l’objet de plusieurs théories, chacune met l’accent sur un volet de l’organisation. Prenant comme exemple la théorie stewartship « gérance » qui met l’accent sur la performance de l’organisation répondant le plus a nos hypothèses et notre problématique.
* La théorie de stewartship « la gérance » :
Cette théorie se base sur la valorisation de l’intendant « steward » qui a le rôle principal et des fois l’intermédiaire entre les acteurs de l’organisation. Un intendant c’est le chargé d’administration ou le chargé de gestion financière dans une organisation donnée, selon ( Davis, shoorman and donaldson 1997) l’intendant c’est “ a steward protects and maximises shareholders wealth through firm performance, because by so doing, the steward’s utility functions are maximized”2.
Cela veut dire que l’intendant, doit protéger et maximiser la richesse des actionnaires à travers la performance de l’organisation, ce qui fera également que ses fonctions se maximiseront .
1cette description est tirée de : « theses.univ-lyon3.fr/documents/getpart.php?id=lyon3.2011 »
2cette description est tirée de : « Fundamental and Ethics Theories of Corporate Governance », EuroJournals Publishing, Inc. 2009, p :3 à 4
Cette théorie considère la direction d’une organisation comme étant un bloc indépendant, qui a pour rôle de gardien, et non un ensemble d’individus (Davis et Donaldson 1997).
A travers l’application de cette théorie, l’intendant bénéficie d’une grande autonomie basée sur la confiance, et doit booster la performance de l’organisation, qui selon la théorie, affectera positivement la performance individuelle. Grace à cette relation les cadres de l’organisation deviendront performants et seront des futurs intendants efficaces (Davis et Donaldson 1997).
Dans un pays comme le japon, le travailleur est lui-même un intendant, puisqu’il gère lui-même sa performance et veille à ce qu’elle soit améliorée de plus en plus. Donc on peu dire que dans ces pays il existe plusieurs modèle de performance et non seulement une seule théorie3.
Empower and trust
« Habiliter et confiance »
Stewards « intendants »
Shareholders « actionnaires »
Shareholders benefits and returns
Intrinsic
Extrinsic
motivation
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