Les Ghettos Du Gotha

tte volonté de reste à « l’écart » de la population renforce l’idée de ghetto, et même plus de ghettoïsation de la société bourgeoise. Les logements et résidence sont donc l’un des piliers de la formation d’une identité commune. En effet, ils permettent aussi de se rassembler, de protéger leur capital qu’il soit culturel, social ou encore économique. Le livre donne l’idée que la seule volonté des bourgeoises est « chacun chez soi ».

Le livre s’attaque ensuite aux villes bourgeoise, en effet statistique à l’appui les époux Pincon critique essentiellement les villes de l’ouest parisien (les villes ou les bourgeois forme une part importante de la population) . Les auteurs s’attaquent aux villes car ils ne respectent pas la loi SRU, qui oblige toue les communes française d’avoir un minimum de 20% de logements sociaux. Ils expliquent ensuite que les villes comme Neuilly préfèrent payer des amendes plutôt que de devoir accueillir une certaine mixité sociale. Ironiquement les mairies acceptent finalement l’installation de logements sociaux de « haute gamme »… Le département des Hauts-de-Seine est représentatif de ce phénomène. Ce département est composé de grand nombre de communes aisées, ne possédant pas le quota de logements sociaux nécessaire. Les époux nous donne un autre exemple de la domination économique et politique de l’ouest : la couverture du périphérique ouest contrairement au reste du périphérique, a été couverte dans les années 1970, pour garantir la tranquillité des habitants, de Neuilly. Les auteurs nous que la couverture de périphérique entre Neuilly et le XVIIème arrondissement se fait ainsi sans heurts tandis que le reste du périphérique n’est toujours pas couvert. L’influence de la bourgeoisie est très forte sur la politique.

Cette domination de l’espace existe grâce en majorité aux demeures familiales. Les châteaux, comme celui des Kergorlay, près de la Manche, marquent la domination de la classe dominante sur les territoires environnants. Ainsi, Denis de Kergorlay fut maire de sa commune, grâce à son rôle de châtelain. Mais les distinctions sociales fonctionnent toujours entre le peuple représenté par la mairie et le châtelain, qui défend son patrimoine historique via des lois. Le conflit entre un propriétaire protégeant son château et un maire désireux de voire se développer sa commune a pris une grande ampleur, car le châtelain a pu réduire leszones constructibles. Selon les auteurs ce cas n’est pas anecdotique, mais bien présent sur tout le territoire français.

De plus, on nous explique que la protection des espaces se fait via des sas physiques, qui ont la « volonté » d’empêcher le mélange entre le peuple et la bourgeoisie, autour des immeubles ou des résidences secondaires. On note aussi un aménagement public qui change (routes, câbles électriques,…) selon les envies des bourgeois. Les auteurs notent tout de même une bonne action des bourgeois. Il donne l’exemple du château de Beaupaire, qui accueille l’église du village dans ses murs. Comme quoi bourgeois et « peuple » peuvent s’entendre sur certains points.

Dans une grande exagération les époux Pincon, pensent que le dernier espace que les bourgeois protège est la monde (rien que ca…) comme si les bourgeois, Français plus particulièrement dominaient le monde. Ils voient la planète comme un immense terrain d’exploration, de voyages, d’affaires pour les familles dont les ailleuls ont « conquis » les quatre coins du monde. Selon eux, les nouveaux bourgeois surfent sur la mondialisation, parlent plusieurs langues, se permettent de développer des firmes transnationales, des business internationaux. Ils profitent des pays en développement et ou les aménités sont importantes. Les écrivains pensent que la familiarisation de monde précoce, et la volonté de bâtir des projets ambitieux est néfaste car ils profiteraient des avantages fiscaux et de production

Pour nos riches bourgeois, la fiscalité est la raison évidente de leur fuite vers nos voisins Helvètes (environ 800 par an). Afin de payer moins d’impôts, les riches Français préfèrent ainsi passer la frontière, même de seulement quelques mètres (comme Voltaire), et profiter des avantages fiscaux des pays frontaliers. Les nouveaux riches n’ayant pas d’héritage important en France n’ont aucun scrupule à partir .Ainsi, la Principauté de Monaco, la Suisse et d’autre paradis fiscaux européens , ou extra européens accueillent chaque année des foules de Français (selon le livre)( il ne faut pas oublier que le livre ne parle que des bourgeois et oublie de dire que les sportifs et chateurs que les Français adorent partent tout autant si ce n’est plus vers les paradis fiscaux).

Les bourgeois ont une grande connaissance de la justice et des lois qui la compose. Leurs relations auprès des juristes, et grâce a leur connaissance, ils réussissent à contourner ou à utiliser les lois à leur fins, ils représentent la société moderne et ses actions rationnels en finalités. On note par exemple que la classe bourgeoise a réussi à abaisser la taxe professionnelle, mais aussi ils se sont vus réduire leurs cotisations au fond de solidarité régional, ce qui revient à une diminution de la redistribution des richesses envers les communes les plus pauvres. La région n’ose pas leur refuser c’est réduction car cette population représente e moteur de l’Ile de France, qui est tout de même la région la plus riche du Vieux Continent. Alors qu’autrefois les emplois se trouvaient majoritairement à lest (au niveau des usines), à l’heure d’aujourd’hui on retrouve la majorité des emplois dans l’ouest parisien, en témoigne le quartier d’affaire de la Défense

II Une communauté très souder, consciente de son pouvoir et de sa force commune :

Selon Marx, la classe pour soi est la seule classe a se considérer, et à agir ensemble car elle connaît ses besoins commun. Ce livre ne nous apprend rien en nous disant que les bourgeois se rencontre dans des rallyes (voir définition). Par le biais des sorties culturelles, des soirées dansantes, des rallyes, l’enfant rencontre et apprend à connaitre les membres de son milieu afin de s’y habituer et de se faire des contacts pour sa future vie conjugale et pour ses contacts du milieu professionnel. Les bourgeois se retrouvent aussi dans des clubs. Le livre nous présente une classe hermétique à tout et nous présente la classe bourgeoise comme « ségrégationniste », à cause des rallyes , et autres rencontres organisées pour la progéniture bourgeoise.

Le capital social est un point des point essentiel pour pouvoir espérer être coopter dans un club. Par exemple, le Nouveau Cercle de l’Union, situé Faubourg-Saint-Honoré, qui regroupe des membres cooptés et aux apparences homogènes, en effet ses adhérant sont des aristocrates comme des bourgeois. On sait de plus que des personnes très importantes comme des Hommes de pouvoir passant de la politique, aux hommes d’Eglise, sans oublié les héritiers ou encore les administrateurs des entreprise du CAC40.

Les soirées mondaines et repas amicaux sont monnaie courante dans la bourgeoisie, en effet ils permettent de créer des liens et d’agrandir son réseau personnel. LE livre nous donne la vision d’une bourgeoisie avare, assoiffer de pouvoir et de richesse, selon les auteurs c’est pour cela que les diners sont aussi important car au final ils permettent de conclure des accords commerciaux ou politiques. Les réseaux se voient particulièrement dans certaines circonstances. En effet lorsque la bourgeoisie doit protéger son patrimoine, on voit que les réseaux se mettent d’accord pour protéger les intérêts communs de la bourgeoisie

III/ Critique :

Ce livre essaye d’expliquer les phénomènes, les actions, les conséquences de la classe bourgeoise sur le reste de la société. Ce livre nous expose beaucoup de chose dont je n’avais pas conscience et qui peuvent paraître désuet dans notre société.

Mais ce livre n’est qu’une suite d’anecdotes sans aucune analyse, ni aucune idée pour essayer de modifier ces comportements. De plus, les anecdotes ne sont jamais vérifiées, nous ne voyons aucune source ou statistique qui illustre les phénomènes recenser (mise à part un tableau). On sent une véritable haine des auteurs contre la classe bourgeoise. En effet, leur livre tire à boulet rouge pendant plus de 300 pages sur l’ouest parisien et la population qui le peuple, quelque soit les actions faites elles seront néfastes, préjudiciables envers la classe dominé. Ce recueil na pas pour fonction d’informer ses lecteurs, mais de lyncher la classe bourgeoise en uniformisant les pensées grâce à quelques exemples isolés. Enfin, ce livre dénonce le faite que certaine personne ont des propriétés dans Paris, ou des