Les Grandes Questions Que Se Posent Les Économistes

eront le comportement ( le plus souvent rationnel mais pas toujours) des agents.

- L'économie est une science des méthodes empiriques : au-delà de la statistique c'est une science de la causalité : ainsi les économiste établissent des relations entre les variables économiques ( productivité - éducation /chômage- inflation) et cherchent à comprendre l'impact causal d'une variable sur l'autre. Les méthodes empiriques ( statistiques) et la théorie ne s'opposent pas toutefois: la théorie peut se vérifier par des observations statistiques(méthode inductive) ou l'observation de phénomènes peut conduire à élaborer des théories( méthode déductive).

- L'économie est une science de l'équilibre et de l'échange : l'économie étudie comment les gens échangent et si cet échange est efficace ( équilibre entre l'offre et la demande).

3) Questions d'ordre microéconomique ou macroéconomique : doc3 p 21

Phrases manquantes du document :

- comment la hausse de la croissance affecte -t-elle le niveau de la consommation ?

- Comment une subvention à la R/D incite-elle une entreprise à innover?

Autres exemples :

Quel est l'impact d'une baisse des salaires sur le profit d'une entreprise ? ( micro)

Quel est l'impact d'une baisse généralisée des salaires sur la consommation globale ? ( macro)

La micro privilégie les comportements individuels ( le consommateur, le producteur), la macro l'explication des phénomènes fondamentaux de l'économie à partir d'éléments statistiques agrégés ( l'investissement, la consommation, l'épargne...).

II) Quels sont les méthodes des économistes ? :

A) l'économie est une science sociale :

Réagir: on retrouve dans cette illustration les mots clés qui nous permettent de considérer l'économie comme une science : Modèles - théorie - hypothèses.

L'économie est une science sociale : elle étudie le problème des choix dans une société d'un point de vue scientifique, cad par la formulation de théories et/ou l'examen de données empiriques.

Les hypothèses précèdent l'élaboration d'une théorie et cette dernière doit confirmer les hypothèses si elles sont pertinentes. Les économistes vont ensuite utiliser leurs théories pour faire des prévisions .

Pour élaborer leurs théories, les économistes vont utiliser des modèles décrivant de manière simplifiée les caractéristiques d'une économie; plus particulièrement, les modèles permettent de décrire une relation entre des variables ou d'établir des prévisions. Quand il y a interdépendance entre deux variables ( et pas forcément relation de cause à effet), positive ou négative, on parle de corrélation.

B) L'économiste comme conseiller politique :

Lorsqu'ils essayent d'"expliquer le monde", les économistes sont des scientifiques. Quand ils essayent de l'améliorer , ils sont "conseillers politiques ou conseiller du prince.

Il y a deux types d'assertions a propos de l'économie :

- assertions positives, descriptives, qui dépeignent le monde tel qu'il est .

- assertions normatives qui dépeignent le monde tel qu'il devrait être.

Il peut y avoir des désaccords sur les assertions positives ( voir l'assertion de Marie) qui donneront lieu à des oppositions sur les solutions à apporter. Ainsi de nombreuses théories d'économistes s'opposent et préconisent des remèdes antagonistes (cf baisse ou hausse des salaires pour résorber le chômage).

CHAPITRE I : Les grandes questions que se posent

Les économistes

" Nous n'avons ni la vie éternelle,ni des moyens illimités de nous contenter. Quoique nous fassions, si nous choisissons une chose, nous devons renoncer à d'autres que, dans des circonstances différentes, nous aurions voulu ne pas avoir abandonnées." (doc.1 p 26)

Lionel Robbins

I) Les questions relatives aux choix et aux échanges :

A) Dans un monde aux ressources limitées, comment faire ses choix ?

Réagir : Travailler ou se reposer ? p.28

Poser la question aux élèves et introduire le problème du choix :

• travailler = obtenir un revenu mais renoncer aux loisirs

• se reposer = obtenir un bien-être mais renoncer à un revenu qui permet d’acheter des biens

=> - les choix impliquent la renonciation à un autre choix : c’est le coût d’opportunité ( définition en bas de page 28) qui désigne ce à quoi l'on renonce pour obtenir une chose.

- les choix impliquent un calcul coût ( ce à quoi je renonce) / avantage ( ce que cela m'apporte).

Rque : pour un revenu faible seriez- vous prêt à renoncer à vos loisirs?

1) Des choix sous contraintes: doc. 1 p 28

Dans le texte, l'auteur fait état de plusieurs contraintes qui nous empêche d'avoir tout ce que l'on désire :

- le revenu limité

- le temps limité : il n'y a que 24 heures dans une journée=> choisir de consacrer du temps à une activité signifie ne pas en consacrer à une autre=> de nombreuses personnes sont prêtes à échanger de l'argent contre du temps : les individus qui vont choisir l'épicerie de quartier ont fait le choix d'économiser du temps , quitte à perdre de l'argent car les prix y sont plus élevés.

Bilan : - les individus doivent faire des choix car les ressources sont rares, comparées à l'étendue des besoins. Si les ressources (terre, travail, capital) étaient naturellement abondantes, cad accessibles sans limites et sans coûts, les hommes ne seraient pas contraints de sacrifier quoi que soit pour satisfaire un besoin.

- afin d'opérer un choix, les individus vont faire un calcul coût/avantage : ils vont choisir le bien ou le service qui leur procure le maximum de satisfaction ou utilité pour un coût donné=> c'est la rationalité du consommateur ou homoeconomicus ( acteur rationnel) ).

Ainsi, pour un prix donné et un revenu donné, plusieurs combinaisons de biens et services sont possibles.

2) Contrainte budgétaire et prix relatif des biens : doc. 2 p 29

Pdts alimentaires

Droite du budget

Vêtements

Cinquième combinaison possible que l'on désigne E : 30 unités d'aliments et 25 unités de vêtements.

On appelle contrainte budgétaire ou droite de budget ( à savoir p 29) l'ensemble des combinaisons de biens et services que le consommateur peut acheter pour un revenu et des prix donnés.

3) Une utilité ou un satisfaction décroissante : doc.3 p 29

L'utilité ( à savoir p 29) d'une chose pour l'économiste désigne sa capacité à nous procurer du plaisir, de la satisfaction.

L'utilité marginale ( réponse à la question 1) est le surcroît d'utilité retirée de la consommation d'un pain au chocolat supplémentaire. Quand j'ai faim, un pain au chocolat me procure beaucoup de plaisir; mais une fois que j'en ai mangé un, le 2è me fait moins plaisir. Au bout d'un certain nombre de pains au chocolat, je suis rassasié et la satisfaction tirée d'un nouveau pain sera faible voire négative ( écoeurement).

utilité marginale

Quantité consommée du bien

Le point de satiété est le point à partir duquel l'utilité marginale devient négative.

Bilan : Le supplément de satisfaction ou d'utilité totale découlant de la consommation d'une unité supplémentaire du bien considéré, appelé utilité marginale, décroît au fur et à mesure que les quantités consommées augmentent : c'est la loi de l'utilité marginale décroissante.

Cette utilité marginale peut varier d'un individu à l'autre