Lien Entre Le Corps Et l'Intimité
Note de Recherches : Lien Entre Le Corps Et l'Intimité. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirestient pour sa part sera souvent allongé .Il sera contraint de déshabiller , voire d’être mis a nu, palpé, examiné, exploré, quantifié, analysé, diagnostiqué...L'un exerce sa compétence, l'autre subit avec docilité.
Dans un tel contexte, ces deux personnalités s'opposent. Pourtant un moment donné, il y a rencontre. La maladie et les soins réunissent ces deux individualités.
Sur le terrain de l'intimité.
Le soignant est conscient qu'un jour lui aussi peut être à la place du patient. Et c'est ce sentiment qui rapproche les individus.
Quant au patient, la maladie le longe d'emblée au plus profond de lui même. La maladie quelque sois sa gravité, peut être perçu comme une épreuve ou bien comme une crise existentielle. Elle amène souvent le patient aux questions essentielles telles que:le doute, l'incertitude, l'anxiété, la peur de souffrir ou de mourir, la recherche de sens. Tout autant de question qui l'obligeront à aller trouver au plus profond de son inconscient ses ressources les plus puissantes et ses valeurs les plus intimes.
Face à lui, le soignant, qu'il le veuille ou non.
Le soignant ne pourra pas se résoudre à être un professionnel simplement compétent, un témoin froid ou indifférent. Car le patient lui renvoie une image qui lui ressemble.
Et l'intimité physique s'installe sans que l'un ou l'autre ne s'en rende compte. En effet, la maladie et les soins quotidiens parfois des parties intimes contraignent le patient à se montrer au soignant.
Elle s'installe aussi sur le plan émotionnel par des confidences , des aveux partager,des choses que l'on ne révélerai même pas a un proche mais à l'oreille attentive d'un soignant qui lui est plus à même de nous comprendre.
Elle s'établit enfin sur le plan spirituel
La maladie engendre une une remise en question , de la recherche de sens . Ces trois stades de l'intimité s'imbriquent, s'approfondissent progressivement à mesure que la relation se construit.
Et pourtant, à chacun de ces niveaux d'intimité une complicité se créée, Au fur et à mesure que cette relation grandit des tabous socioculturels font leur apparition aussi bien pour le soignant que pour le soigné. Le patient se retrouve face à la retenue socialement de rigueur et son besoin d’être soutenu.
L’ambiguïté du soin au corps
La confrontation au corps n'est pas quelque chose d'anodin de même pour le professionnel de santé, il n'est pas exempte d'appréhension. Par contre son regard clinique l'aide à examiner le corps avec minutie et bienveillance.
Chaque fois que le patient est contraint de recourir à l'aide d'un tiers afin d'effectuer ses besoins «naturels» comme la toilette, cela le replonge de nouveau dans un tabou , la nudité. Grâce à l'habitude et le bon sens le soignant dépasse rapidement cette gène.
Si patient et soignant sont de sexes opposés un malaise risque de s'installer, le tabou de la sexualité. Il faut donc s'y préparer rigoureusement afin qu'aucune ambiguïté ne s'installe dans la relation soignant-soigné et mieux prendre en charge le patient sans se limiter au strict minimum.
En fonction des représentations du soignant, la confrontation au corps laisse rarement indifférent pourtant il faut faire abstraction de tous sentiment qu'il soi bon ou mauvais. Seule la compassion est «professionnellement correcte».
Dans la pratique , toutefois la compassion est plus facile à évoquer qu'à ressentir!Elle se traduit par des attentions souvent bien accueilli par le patient .
Mais le soignant doit aussi composer avec les résistances. Chaque individu unique et donc chaque patient est en droit de manifester leur gène. Ces résistances doivent être respecter si l'on veut prendre en compte les besoins réels de la personne.
Se laisser aller a dire l'émotion
Le contexte charnel ouvre la voie de l'émotion . Pour l'infirmière cette intimité est redouté car une relation d'égal à égal s'établit entre soignant et soigné . Dans notre société l'émotion doit être tue.
Il faut donc rester dans les limites d'une retenue bien séante. Dans ces conditions il n'est pas étonnant que l'infirmière et le patient soi dans la retenue. Le rôle professionnel lui dicte la retenue.
Mais peut il y avoir intimité relationnelle
Le patient s'exprimera vraiment que si une relation de confiance est établie. L'infirmière redoute cela car elle a peur de s'attacher de ne plus pouvoir tout gérer. Oser dans la relation, une authentique interactivité c'est bien là que réside toute la difficulté de l'intimité émotionnelle. A trop se dévoiler l'infirmière craint de se perdre pourtant c'est dans ces moments d'affinité électives que son rôle de soignant s'enrichit et prend tout son sens
Oser l’intime
L'accompagnement des personnes en fin de vie ne peut se résumer à une simple écoute. L'infirmière doit s'accepter pleinement pour ensuite être pleinement présente dans cette relation. Et doit donc admettre son impuissance ses propos doute, sa peine et ses échecs si elle veut aider le malade dans sa recherche de sens.
Dans le soins infirmiers aussi bien réalisés par les aides soignantes. Il y a un tabou mal accepté par les soignants
Il est d'usage d'exhorter les futures professionnelles à la «juste distance thérapeutique » . Les infirmières doivent davantage revendiquer la dimension relationnelle de leur mission car l'intimité de la relation est inéluctable et ce qui fait la richesse du rôle infirmier.
Texte n°2 :Corps et intimité dans la relation de soin. Il est extrait de Espace éthique AP-HP datant de Janvier 2007.POURCHET,S.
Tout d'abord nous avons la représentation du corps selon Ingrid, elle est esthéticienne issue d'une série télévisé. Le corps bien portant est valoriser dans notre monde .Puis nous avons la représentation du corps à travers une unité de soins palliatifs selon le corps médical. Cette unité de soins est composé de dix chambres individuelles et d'espaces «famille». La structure prend en charge des patients en phase terminale évolutive de leur maladie dont le but est le «confort».
Au sein de l'équipe médicale, il y a une quasi inexistence de parole médicale sur le corps malade. La fonction du corps, l'examen clinique ou l'imagerie vise à réduire les symptômes et d’être au service d'un objet qui dépasse la guérison. Le médecin garde un lien avec le corps malade grâce au symptôme. L'examen clinique médical permet au médecin, la parole médical dans ce contexte c'est à dire que le patient autorise le médecin à élargir ses prérogatives
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