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Medecine

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teur dans les cas graves mais cela n'est pas toujours possible. En effet, les distances sont parfois longues entre le village et la ville la plus proche.

Le médecin de campagne exerce, la plupart du temps, jusqu'à sa mort(sauf circonstances particulières comme la maladie).

Il existe des dynasties médicales, des lignées de médecin et même des réseaux familiaux avec les gendres et les neveux. En effet, l'origine des vocations vient parfois des ascendants.

Dans ce cas, l'apprentissage pratique peut se faire par un père, un grand-père, un oncle ou un futur beau-père.

Le métier est ingrat mais les médecins abandonnant leur profession sont rares.pourtant , la maladies gagne souvent . Il s'agit d'une lutte inégale où le médecin se sait vaincu d'avance. Certains s'étonnent d'ailleurs de la persistance des vocations. Il y a une soumission à un destin que le médecin trouve insensé de prétendre maîtriser.

Pour échapper à tout cela, certains s'adonnent parfois à la boisson.

De plus, ils sont appelés à toute heure de la nuit et du jour. Les campagnes ne sont pas très sûres à cette époque. Et donc, en essayant de sauver des vies, ils risquent la leur.

L'exercice de la médecine n'apporte aucune aisance, aucune situation matérielle extraordinaire.

Que l'on en juge par ces quelques données sur l'aspect financier de la relation entre le médecin et le paysan:

Un ouvrier gagne environ 1 franc par jours et un fonctionnaire 4 francs.

Pour payer l'officier de santé, il faut 0,40 franc et pour payer le docteur, il faut 2 à 5 francs. A cela s'ajoutent les frais de déplacement(1 à 1,5 franc par lieue).

Mais ce n'est pas encore tout, il y a les médicaments qu'il faut payer. Bref, une personne malade dans la famille conduit vite à un désastre.

Ce n'est qu'à partir de 1893 que l'assistance médicale deviendra gratuite à certaines conditions. En 1898, l'accident de travail sera aussi pris en compte et les frais occasionnés par celui-ci seront remboursés. Au départ, cette règle exclut les travailleurs agricoles et engendre donc des inégalités.

Les principaux clients des médecins de campagnes devraient normalement être les paysans.

Mais ceux-ci sont laborieux, ils travaillent jour et nuit, n'ont pas de repos dominical ni de vacances.

Ils continuent même s'ils sont malades, surtout durant les périodes de moisson, car la nature n'attend et ils ont une grande résistance à la douleur.

Pourtant, l'alcool journalier, le manque d'hygiène (par exemple le fumier près des portes) et la proximité des gens et des animaux entraînent plus vite la maladie.

Pour améliorer l'hygiène il faut améliorer l'économie. Il ne va y avoir de changement qu'à partir de 1870.

Par ailleurs, les paysans, comme je l'ai signalé plus haut, rejettent souvent la médecine. Pour eux, les médecins vivent du malheur des gens.

Il y a une lenteur dans l'application des soins car les gens recourent d'abord au "sorcier". Celui-ci inspire confiance et coûte moins cher. Quand on se décide enfin à recourir au médecin, il est trop tard et le malade meurt souvent.

C'est le triomphe du sorcier car bien souvent, le médecin ne sait finalement rien faire de plus que lui.

Heureusement les malades étaient moins exigeants à l'époque. Les moyens de guérison étaient limités et les accidents étaient admissibles (ce qui est bien différent de la tendance actuelle qui est d'intenter des procès pour erreurs médicales).

Le malade ne doute pas de sa fragilité et la mort ne l'étonne pas, ce qui ne veut pas dire qu'il n'en a pas peur. D'ailleurs la mort vient aussi des accidents fréquents, des conséquences de bagarres, de mauvais traitements... Elle est donc très présente. Le médecin est là pour adoucir la souffrance, assister moralement, sauver ce qui peut l'être. On n'attend pas(encore) de lui des miracles.

4. Conclusion

Les hôpitaux sont des structures essentielles dans nos sociétés.

Tout est aujourd'hui fait pour que l'ensemble de la population ait droit aux soins nécessaires. Mais les progrès supposent l'utilisation d'un matériel sophistiqué, cher, lourd à acheter et à amortir. Ce qui amène des institutions plus modestes à fermer leurs portes, comme ce fut le cas du home sainte Elisabeth qui ne survécut qu'en changeant de public.

Pourtant, il ne faut cependant pas oublier les personnes qui sont, aujourd'hui encore, exclues du système de santé, soit qu'elles ne remplissent pas les conditions, soit qu'ellesq vivent dans des pays où la Sécurité Sociale ne peut être organisée de manière efficace.

Beaucoup de progrès ont déjà été fait à ce sujet mais je crois qu'il reste encore un long chemin à parcourir

Pasteur : découverte de la microbiologie et du vaccin

Dans les années 1850-1860 Pasteur est une « bombe ». En effet, depuis Hippocrate jusqu’à Magendie et Bernard, la maladie est endogène. Et avec Pasteur, on voit que la maladie devient exogène : c’est une maladie agression.

Cela a été refusé par l’Académie de médecine, tout d’abord parce que Pasteur est un chimiste et non un médecin. Celui-ci a mis en évidence le microbe et, à partir de là, la chimie est entrée dans la médecine.

Pasteur va finalement découvrir de nombreux microbes en inventant des milieux de culture. Il met en évidence la variance des espèces et montre que, lorsqu’on affaiblit les infiniment petits, on les rend acceptables par l’organisme : il y a atténuation du pouvoir pathogène des germes, ce qui a permis de découvrir les vaccins.

d. Découverte de la cellule

Un allemand, découvre la cellule, élément fondamental du vivant, vraie unité organique. Il insiste également, pour la première fois, sur l’importance du noyau. Les chromosomes, par contre, seront individualisés plus tard. Il montre enfin qu’il n’y a pas de génération spontanée, ce qui ne dénie en rien les travaux de Magendie et Bernard.

Donc il montre que la maladie part de la cellule qui subit des dérèglements dans ses fonctions essentielles (former, nourrir et faire fonctionner les éléments du corps).

e. Découverte du noyau, des chromosomes et des gènes

De 1883 à 1888, le noyau est étudié et l’on recherche les chromosomes.

En 1866, un moine allemand, en étudiant les petits pois, découvre les lois de l’hybridation restées alors inconnues car publiées dans un journal autrichien de botanique. Cette découverte essentielle a été redécouverte par trois biologistes allemands.

Ainsi le chromosome est la plus petite unité du corps et c’est le support des gènes responsables de la transmission des caractères.

Une nouvelle science est créée : la génétique, mot créé en 1906.

f. Découverte de l’endocrinologie

Claude Bernard étudie les sécrétions internes, en étudiant le diabète. Il montre que la maladie est une exagération de la santé, ce qui a été refusé par le milieu qui considère comme normal d’avoir du sucre dans le sang.

Les sécrétions internes ouvrent une voie à l’endocrinologie à la fin du 19ème siècle. On découvre que la vie est suspendue au milieu intérieur, le sang et que ce milieu intérieur favorise le cerveau et le cœur.

g. Découverte du système de défense de l’organisme

On avait remarqué avec le premier vaccin découvert, celui contre la rage, que, lorsqu’il était administré trop tard, il n’agissait pas. Et cela a permis la mise au point de la sérothérapie qui donne une immunité reçue (tandis que le vaccin oblige le corps à créer une immunité).

On utilisait les animaux proches des services de pédiatrie auxquels on injectait du sérum inoculé par des microbes. Et en 1894, à partir d’un cheval immunisé, on a pu, pour la première fois, faire une injection de sérum antidiphtérique.

Mais on se rend compte que l’on connaît mal l’autodéfense du corps.

Pasteur veut battre l’influence des allemands et se tourne vers la Russie : il nomme un russe comme directeur de l’Institut Pasteur. Il découvre alors que l’organisme possède des cellules spéciales : les phagocytes.

Les allemands découvrent les couples antigènes-anticorps. Ils isolent quatre groupes sanguins différents. L’explosion de la chirurgie devient alors possible.

g. Découverte des vitamines

La dernière découverte de la fin du 19ème siècle et du début du 20ème siècle fut celle de la maladie du scorbut. On observe alors qu’un agent donne un effet

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