Mondialisation
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|Un document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay, bénévole, |
|professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi |
|Courriel: jmt_sociologue@videotron.ca |
|Site web: http://www.uqac.ca/jmt-sociologue/ |
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|Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" |
|Site web: http://www.uqac.ca/Classiques_des_sciences_sociales |
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|Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque |
|Paul-Émile-Boulet de l'Université du Québec à Chicoutimi |
|Site web: http://bibliotheque.uqac.uquebec.ca/index.htm |
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Cette édition électronique a été réalisée par Jean-Marie Tremblay, bénévole, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi à partir de :
M. Dominique MWEZE Chirhulwire Nkingi
“Les autoroutes de l’information et la mondialisation”. Un article publié dans le Bulletin de l’ANSD, volume 3, décembre 2002 Kinshasa : Académie nationale des sciences du développement.
M. Dominique MWEZE Chirhulwire Nkingi est professeur ordinaire et Doyen de la Faculté des Communications sociales, Facultés Catholique de Kinshasa.
[M. Michel Maldague, professeur émérite de l’Université Laval et président-fondateur de l’ANSD, nous a obtenu le 10 janvier 2005 l’autorisation de diffuser cet article]
[pic] Courriel : Michel.Maldague@lycos.com
Polices de caractères utilisée :
Pour le texte: Times, 12 points.
Pour les citations : Times 10 points.
Pour les notes de bas de page : Times, 10 points.
Édition électronique réalisée avec le traitement de textes Microsoft Word 2001 pour Macintosh.
Mise en page sur papier format
LETTRE (US letter), 8.5’’ x 11’’)
Édition complétée le 1er mai 2005 à Chicoutimi, Ville de Saguenay, Québec.
[pic]
Table des matières
Introduction
I. Clarification des concepts de mondialisation et des concepts du même univers sémantique.
1.1 Mondialisation
1.2 La globalisation
1.3 Technoglobalisme
II. Les grands défis des inforoutes de l'information dans le contexte de la mondialisation.
III. L'ONU et la numérisation.
III.1 Mondialisation et réduction du fossé numérique
III.2 L'ONU et la mondialisation
III.3 La réduction du fossé numérique
IV. Quelques enjeux éthiques des inforoutes.
Conclusion
Sommaire des bulletins déjà parus
M. Dominique MWEZE Chirhulwire Nkingi
professeur ordinaire et Doyen de la Faculté des Communications sociales,
Facultés Catholique de Kinshasa.
“Les autoroutes de l’information et la mondialisation”.
[pic]
Un article publié dans le Bulletin de l’ANSD, volume 3, décembre 2002 Kinshasa : Académie nationale des sciences du développement.
Introduction
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L'utopie de la mondialisation ne date pas d'aujourd'hui : déjà au XIXe siècle, le sens commun attribuait aux techniques et aux technologies de la communication des vertus à la fois universalisantes et pacifiques. Dans leurs discours, les hommes politiques ne manquaient pas de recourir au pathos en clamant haut et fort que « tous les hommes deviendront des frères ». L'on sait ce qui l'en est advenu : esclavage, colonisation, ségrégations raciales, guerres de religions (fanatisme religieux), prolifération des armes chimiques et nucléaires, réseaux mafieux, corruption, guerres mondiales, guerres froides, génocides, hyperterrorisme, inégalités économiques, inégalités mformationnelles, inégalités géographiques, pillage planétaire, États de barbarie, famines, pauvretés, etc. Pour l'Afrique, le tableau est plus sombre.
Même si le Tiers-Monde a connu un progrès spectaculaire depuis les années 1950-1960, les inégalités, parfois criantes, ne cessent de le caractériser. Certaines sont sectorielles : en Zambie, p. ex., 10% des riches se partagent la moitié du revenu national. Au Brésil, 20% disposent des 2/3 des richesses. Aux îles Maurice 20% disposent des 60% du revenu national.
Les inégalités sont aussi géographiques.
Il existe un fossé entre pays riches et pays pauvres. Selon le rapport du PNUD (1990), 23% de la population mondiale qui vivent dans les pays développés gagnent 85% du revenu mondial. Ce phénomène n'est pas nouveau : déjà en 1960, constate Ignacio Ramonet, « les 20% les plus riches de la population mondiale disposaient d'un revenu trente fois plus élevé que celui des 20% les plus pauvres ... Aujourd'hui le revenu des riches par rapport à celui des pauvres est, non pas trente, mais quatre-vingt-deux fois plus élevé ! » [1]. Aujourd'hui, on assiste à un paradoxe : en même temps que le nombre d'habitants diminue dans ces pays riches, la part de richesses consommées par ces mêmes pays augmente. On ne peut pas crier très vite au scandale : il s'est avéré que les gens produisent eux-mêmes l'essentiel de ce qu'ils consomment. Bien plus Ils détiennent la maîtrise de la technologie et investissent des sommes colossales dans la recherche - développement, mais ce fait ne justifie rien.
Les inégalités géographiques sont claires : d'une part, l'Asie, caractérisée par une forte croissance (le Japon en tête),
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