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Synthese 2Eme Meditation

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nt pour vrai : corps étendue, mouvement, lieu.

* Mais alors, il se demande, si tout est incertain, le ciel, la terre. si lui est assuré d’être en vie. Il fait alors allusion au malin génie, qui le trompe. Et s’appuyant sur dieu qui le trompe, il démontre alors qu’il existe, puisque pour être trompé, encore faut-il exister. C’est le cogito.

* Il a donc résolut le problème de son existence, il existe bel et bien, puisque il est capable de le déclarer fort distinctement comme étant vrai. Vient alors le problème du que-suis-je ? Car si le fait de savoir que j’existe est un progrès, encore faudrait-il que je sache qui je suis >> « il faut que je prenne soigneusement garde de ne prendre pas imprudemment quelque autre chose pour moi ».

* Dans cette optique de découvrir ce qu’il est, il est donc encore plus essentiel de reconsidérer tout ce qui fut acquis auparavant, pour le retravailler et le ré analyser. Descartes explique alors, qu’il serait mieux pour lui de ne considérer que les choses qui viennent de lui, de son être profond, qui ne sont influencés par aucun tiers. Il nous faisait déjà part de cette pensée dans le discours de la méthode, avec l’exemple de vieux bâtiments, réunis en un lieu par le hasard, car chaque architecte y a ajouté sa touche, le résultat de cette accumulation n’était pas harmonieux, tout comme chaque philosophe, scientifique, artiste, ajoute sa pierre à l’édifice du savoir ce qui finit par en dénaturer la totalité. Il reprend donc les choses au commencement : je possède un « visage, des mains, des yeux, des bras, et toute cette machine composée d’os et de chair, telle qu’elle parait en un cadavre, laquelle je désignais par le nom de corps ». Je pense, me nourrit, marche, sens, tout cela se rapporte à l’âme. Descartes dit ne pas d’attarder sur l’âme qu’il imagine comme « quelque chose d’extrêmement rare et subtile, comme un vent une flamme, ou un air très délié qui était insinué et répandu dans [mes] ses plus grosses parties ». Il décrit le corps comme étant une chose sensible, distinguable par le gout, l’odorat, le toucher, la vue, l’ouïe, quelque chose qui aurait une présence exclusive (« qui peut être compris en quelque lieu et remplir un espace en telle sorte que tout autre corps en soit exclu »).

* Hypothèse du Malin Génie : le malin génie chez Descartes, nous tromperait et nous ferait croire que le monde extérieur est ainsi alors qu’il serait autrement. Et le problème, c’est que dans le cas où le malin génie serait effectivement là, et nous tromperait, alors je serais un pion à sa merci, donc totalement manipulé, je ne pourrais alors pas savoir qui je suis. Les facultés premières de l'âme ont rapport aux sens, or les sens sont rapport au corps, je ne peux pas toucher si je n’ai pas de corps, de même que je ne peux pas ouïr. Ensuite, on se déplace, par exemple on marche car cela nous est dicté par notre âme, mais une fois de plus, sans corps, pas de déplacement possible. La seule chose que je peux faire sans corps, est de penser, Descartes conclut alors que la pensée est dissociable du corps, et m’appartient. Descartes s’interroge alors : «peut être se pourrait-il faire si je cessais de penser, que je cesserais en même temps d’exister. » Cette interrogation parait d’ailleurs étrange, puisque, comment peut-on cesser de penser ? Sachant que même inconsciemment, l’on pense. Et quand bien même on aurait l’impression de ne penser à rien, et bien justement, on pense : au fait que l’on a l’impression de ne penser à rien. Descartes se définit alors comme une « chose qui pense ». Descartes affirme alors n’être « point cet assemblage de membres que l’on appelle le corps humain ». On suppose qu’il entend par là qu’il n’est pas cela puisque ce n’est qu’accident, par accident on entend que ce n’est pas de sa volonté, on lui a attribué un corps, mais son corps ce n’est pas lui, par exemple si je dors je suis sage et c’est par accident. Or si j’écoute mon professeur, et que je médite sur ce qu’il me dit, je suis sage par volonté. Certes c’est bien son corps, mais il n’est pas son corps. Il est Descartes, une chose pensante, dotée d’un corps, mais il n’est en aucun cas son corps. Descartes s’interroge en fait sur l’existence ,il dit qu’il est certain d’être quelque chose, supposant que tout ce qu’il a acquis auparavant soit faux, il pense alors être quelque chose, de non encore découvert dont personne ne lui aurait jamais donné l’idée, il juge même son imagination comme étant fausse puisque l’imagination provient des choses déjà entendues ou vues, il ne veut pas être influencé par ce qu’il sait déjà et souhaite rechercher au plus profond de son âme ce qu’il est, si ce n’est une chose pensante. « j’ai reconnu que j’étais, et je cherche quel je suis, moi que j’ai reconnu être ». La définition de mon être ne peut être défini selon Descartes, par rapport aux choses que je connais déjà, puisque ce que je sais est peut être faux. Ni par l’imagination, « je feindrais en effet si j’imaginais être quelque chose, puisque imaginer n’est autre chose que contempler la figure ou l’image d’une chose corporelle », de plus il y a trop de choses « dont l’existence ne m’est pas encore connue ». L’homme aurait tendance à penser qu’en « excitant son imagination » et en dormant il attendrait une meilleure connaissance de lui-même (référence à Freud et à l’inconscient ? /critique ? ), or —selon Descartes— on ne peut se comprendre soi-même qu’en étant totalement éveillé et alerte, « rien de tout ce que je puis comprendre par le moyen de l’imagination n’appartient à cette connaissance que j’ai de moi-même ». Il faut en fait faire un travail sur son esprit pour saisir au plus profond sa propre nature.

* Chose pensante = concevoir, admettre, douter, nier, vouloir, ne pas vouloir, et enfin sentir. Descartes conçoit qu’il puisse y avoir séparation âme et corps, il admet qu’il existe, il doute de toute chose sauf qu’il pense, il veut connaitre la vérité, il ne veut pas être manipulé par le malin génie, il nie toute chose apprise auparavant et qu’il ne reconnait pas comme indubitable, il sent, puisque ses sens le trompe parfois. Il est donc une chose pensante. Même si je suis trompé par le malin génie, le fait que je sois trompé et que j’imagine des choses fausses prouve que je pense, donc le fait de penser est indubitable, lorsque je rêve il en va de mon imagination, et donc encore une fois de ma pensée, « il n’est pas ici besoin de rien ajouter pour l’expliquer ». De même le simple fait d’imaginer, même si les choses que j’imagine ne sont pas vraies, j’ai « la puissance d’imaginer ». Ce qui prouve une fois de plus que je pense. Enfin, je sens, « je vois la lumière, j’ouïs le bruit, je ressens la chaleur », et même si cela peut être encore une fois le fruit de mon imagination, j’en ai l’impression, et le simple fait d’avoir l’impression, qu’il me semble, « c’est proprement ce qui en moi s’appelle sentir, et cela pris ainsi précisément, n’est rien autre chose que penser ». A ce moment de la méditation seconde Descartes y voit plus claire, sur sa propre personne.

* Selon Descartes , les choses les plus facile à saisir sont « les choses corporelles » , c’est-à-dire , « dont les images se forment par ma pensée , qui tombent sous le sens » , en fait les choses les plus douteuse, les plus éloignées, sont celles que l’on connait le plus, puisque on nous l’a enseigné, or les choses en rapport avec notre propre nature, nous sont beaucoup moins évidentes, puisque elles doivent faire l’objet d’un travail sur soi-même, d’une longue recherche intérieure, et cette recherche est entravée par notre imagination , et parce que « mon esprit se plait de s’égarer, et ne se peut encore contenir dans les justes bornes de la vérité ». Il nous faut donc, se laisser aller un peu à l’imagination, puis retirer doucement la bride, pour pouvoir « plus facilement régler et conduire ».

* Exemple du morceau de cire : si l’on prend un morceau de cire à la sortie d’une ruche, il sent bon (miel, fleurs), il est dur, on le distingue bien>> sa forme, il est froid. Si on approche ce même morceau de cire du feu, il fondra, on ne le distinguera plus, et son odeur partira, de même qu’il ne sera plus froid. Pourtant c’est toujours cette même cire, qui quelques instants auparavant sortait de la ruche. Ma première

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