Synthèse cellule procaryote

Il existe deux grands types d’organismes cellulaires : les procaryotes et les eucaryotes.

Chacun présente des différences notables mais contiennent les mêmes mécanismes que l’on peut donc retrouver chez les cellules eucaryotes et les cellules procaryotes.

La problématique qui s’offre à nous est la suivante : « Expliquer les spécificités de la synthèse des protéines chez les procaryotes.

Nous dresserons un développement qui portera sur trois parties : Les deux premières parties sont en lien et aborderont les différentes étapes de la synthèse protéique chez les procaryotes, la troisième partie quant à elle va traiter des distinctions avec les cellules eucaryotes.

Puis une conclusion viendra mettre un terme à cet exposé en répondant directement à la problématique.

Partie II : Les différentes étapes de la synthèse des protéines chez les procaryotes

Pour synthétiser une protéine, deux étapes vont respectivement se dérouler à la suite : la transcription et la traduction (et elles mêmes vont contenir différentes étapes à ne pas négliger).

La transcription a pour but de faire en sorte qu’une séquence d’ADN devienne une molécule d’ARN messager. Il s’agit de transcrire un code d’un système à quatre lettres ( les bases nucléiques adénine,thymine,guanine et cytosine) dans un autre code où la seule différence remarquable est le changement de la thymine en uracile.Chez les procaryotes la transcription va avoir lieu au contact du cytoplasme. Une seule et même ARN polymérase va venir se situer sur le brin d’ADN à transcrire et va entamer la procédure de transcription mais avant cela, il est impératif de déterminer correctement le point de départ ( le site d’initiation) et le point d’arrivé ( site de terminaison ). Une fois les deux extrémités de la partie d’ADN à transcrire déterminés , l’ARN polymérase va venir se fixer sur le point de démarrage de la transcription, c’est ce que l’on appelle l’initiation.        Elle va ensuite débuter l’élongation c’est à dire que les deux brins d’ADN se déroulent progressivement en même temps que l’ARN polymérase  avance progressivement sur le brin en cours de transcription et va attribuer à chaque nucléotide son nucléotide complémentaire. L’arrivée de l’ARN polymérase sur le point d’arrivé marque la phase de terminaison et par conséquent la fin de la transcription du brin d’ADN.

La traduction est la deuxième et dernière étape de la synthèse protéique chez les procaryotes et se produit juste à la suite de la transcription. Cette fois ci, le « code du système à quatre lettres » à savoir les nucléotides est traduit en ayant recours à un nouveau langage de 20 lettres, les acides aminés. Elle se repose sur l’utilisation du code génétique. L’ARN messager est lu par un ribosome qui lit un codon( série de trois nucléotides) et en suivant le code génétique, il y fait correspondre un acide aminé. Il lit ensuite le codon suivant et attache l’acide aminé correspondant à l’acide aminé précédent, et ainsi de suite jusqu’à obtenir une chaîne polypeptidique( séquence d’acides aminés), c’est à dire une protéine. C’est donc avec ces deux grandes étapes ( transcription et traduction ) que l’on passe d’un gène à une protéine.